Publié dans Sport

Jeux des îles - Les athlètes méritants primés et décorés à Iavoloha

Publié le lundi, 12 août 2019

Une forte délégation des athlètes aux Jeux des îles de l'océan Indien 2019 dirigée par Tinoka Roberto Raharoarilala, ministre de la Jeunesse et des Sports, a été reçue au Palais d'Etat à Iavoloha, hier après-midi. Les athlètes médaillés durant lesdits Jeux qui se sont déroulés à Maurice au mois de juillet dernier. Le chef d'Etat a offert 2 millions d'ariary de prime pour chaque athlète double médaillé d'or et plus. Le quadruple de ce qu'ils ont reçu en 2015 après les Jeux à l’île de La Réunion. Les médaillés d’argent et de bronze ont, eux aussi, eu leurs parts. Et il en est de même pour les athlètes ayant pris part aux Jeux mais dont le montant qui leur a été alloué n’a pas été annoncé.
Durant son allocution, le Président de la République Andry Rajoelina a lancé un message fort aux sportifs et en particulier à la Jeunesse malagasy. « D'ores et déjà, le sport sera une de priorité absolue de l'Etat. Le budget du ministère des Sports sera doublé. Et chaque chef-lieu de région sera doté d'une infrastructure sportive composée d'une piscine olympique, d'un dojo, d'un gymnase et un Palais des sports. En sus, chaque fédération pourrait se procurer d'un passeport vert. Et elles peuvent respectivement même les récupérer dès aujourd'hui », a promis le Président de la République.


13 athlètes ont gagné trois médailles d'or, primés de 2 millions d'ariary chacun et élevés au rang de chevalier de l'ordre de mérite sportif. De même pour les coachs qui ont réussi à faire sortir des médaillés d'or. Ils étaient en tout 78 athlètes à avoir gagné une médaille d'or. Ces athlètes ont été relevés au rang de commandeurs de l'ordre sportif. Pour les 61 médaillés d'argent, ils étaient faits officier de l'ordre de mérite sportif tandis que pour les 33 athlètes de bronze, ils étaient décorés chevalier de l'ordre de mérite sportif de même pour leurs coachs respectifs.
 Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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