Publié dans Sport

Jeux africains - L'haltérophilie vise le maximum de médailles

Publié le mardi, 20 août 2019

C'est un rendez-vous continental où 17 épreuves (Athlétisme, natation, beach volley, haltérophilie, cyclisme, équitation, judo…) sont qualificatives pour les Jeux olympiques 2020. L'haltérophilie malagasy prendra part avec 9 athlètes  dont cinq hommes et quatre dames aux 12e Jeux africains (JA), prévus du 19 au 31 août au Maroc, avec l'objectif de ramener « un maximum de médailles » et engranger des points en vue des Jeux olympiques (JO) Tokyo-2020, selon les pronostics de la Fédération malagasy de la discipline (FMH). La discipline entre en lice du 25 au 30 aout et c'est Rosina Randafiarison qui ouvrira la voie pour ses compatriotes chez les moins de 45kg.

 

« Le rendez-vous africain est un des objectifs principaux de la fédération et pour lequel on a choisi les athlètes sur la base de leurs performances et de leur forme. On estime qu'ils sont aptes à défendre les couleurs nationales et réaliser les pronostics établis », a déclaré, le Directeur technique national (DTN). La discipline vise au minimum dix médailles durant ce rendez-vous continental.

Il s'agit pour les messieurs de Andriamahefa Jules Anthonio (-61kg), Rafanomezantsoa Ravo Cadeau,  Andriatsitohaina Eric Herman (-61kg), Randriarimanana Jean Elarion Ricardo (-67kg), Andriatsitohaina Tojonirina Alain (-67kg), alors que l'haltérophilie féminine est représentée par Randafiarison Rosina (-45kg), Bakoliharisoa Sariakanirina Aurela, Randrianandrasana Sitrakiniaina (-64kg) et Ravololoniaina Elisa Vania (-64kg), aidée dans sa tâche par un technicien géorgien.

« Les athlètes ont progressé pour leur majorité et travaillent d'arrache-pied malgré le peu de moyen entre les mains. Avec leur ambition et leur fierté, ils ont fait l'impossible avec les techniciens qui sont aux petits soins avec les haltérophiles », a assuré Harinelina Jean Alex Andriamanarivo, qui reste « satisfait » du travail effectué et « confiant », pour le rendez-vous marocain.

Outre les médailles mises en jeu et qui seront très disputées en présence des meilleurs du continent, les joutes marocaines permettront aux haltérophiles africains possédant un meilleur classement mondial, d'engranger des points dans l'espoir d'être présents à Tokyo en 2020.

« Au Maroc,  on aspire d'obtenir un bon classement, mais aussi nous voulons que des athlètes comme Vania, Ricardo et Rosina, Eric et Tojo puissent grignoter quelques points lors de ce rendez-vous africain qui constitue l'une des six étapes qualificatives aux JO de 2020 », a expliqué le DTN.

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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