Publié dans Sport

Football - FMF Raoul Arizaka, créer un climat d'ouverture et être à l'écoute

Publié le lundi, 02 septembre 2019

Raoul Arizaka Rabekoto est officiellement  le nouveau président de la Fédération malagasy de football, 2 ans après Ahmad. Un poste occupé par Doda Andriamiasasoa, l’intérimaire d’Ahmad depuis son départ à la tête de la CAF.  La passation de pouvoir entre le nouveau président et le Comité de normalisation a eu lieu, hier, dans une salle bondée d’assistance, au siège de la Fédération.  Seulement une poignée de journalistes ont pu entrer et assister à la passation.  Raoul Arizaka a été assisté par les membres du Comité exécutif et quelques ligues ainsi que d’anciens collaborateurs au sein de la CNaPs. A cette occasion, il n’a pas manqué de répondre à la presse concernant les propos proférés à son encontre sur le cas de corruption.  « Je n’ai pas 5000 euros, je ne gagne même pas cette somme si on se réfère à mon salaire en ariary.  L’élection est une stratégie de conviction. Mais peut être que certaines personnes l’ont mal appris. Je  ne connais même pas ceux qui ont voté et qui n’ont pas voté pour moi. Les procès-verbaux de l’élection ont été envoyés à la FIFA secrètement. Mais je considère comme si tout le monde a voté pour moi dont 15 ligues y ont été représentées. Donc il est de mon devoir de les servir comme il se doit pour l’intérêt du football. »

Les priorités de la FMF
Après la cérémonie, le nouveau patron du football malagasy a annoncé, d’ores et déjà,  dans son discours des priorités pour relever le football malagasy. En haut de la liste, il a promis une conférence nationale de football qui aura lieu tous les ans pour lui permettre d’écouter tous les acteurs du football. « Ecouter est un processus de concertation.  L'idée est de changer de paradigme et de troquer l'administration au profit du football malagasy. Si on veut avancer, il faut rester à l’écoute. C’est pour cette raison que je place en priorité l’organisation d’une conférence nationale du football », souligne-t-il. Sur le cas de Nicolas Dupuis, le président de la fédération a précisé qu’il est comme tout le personnel de la fédération. Après cette passation, chaque cas sera étudié.
Raoul Arizaka Rabekoto place aussi comme défi, la préparation des viviers du football. Il ambitionne de mettre les jeunes talentueux à la place qu’ils méritent dans la société. En ce qui concerne les clubs qui représentent le pays aux compétitions à l’étranger, le numéro un du football promet d’aide technique  et pourquoi pas aussi celle financière, selon les moyens, car tout ce qui sort au nom de Madagascar est sous la responsabilité de la FMF. Pour l’instant, l’instance du football croule sous les dettes qu’il faut résoudre en priorité. Enfin, la construction des infrastructures figurent comme l’un de ses priorités en particulier Mahamasina et Diego et l’amélioration du terrain du Centre technique national de Carion et celui de Mahajanga.
 Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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