Editorial

Dos au mur !

Publié le vendredi, 17 mars 2023
Acculé, dos au mur, Pierre Lenoble Navony se dirige vers la porte de sortie. Débouté par deux fois, le président du Haut Conseil pour la défense de la démocratie et de l'Etat de droit (HCDDED) voit son avenir compromis. Pierre Lenoble Navony et son équipe du HCDDED, visiblement en prise à l'acharnement contre le Chef de l'Etat Rajoelina Andry, intentent une action réitérée par une deuxième auprès de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) aux fins d'engager le processus d'empêchement du locataire d'Iavoloha. Par deux fois, les Hauts Conseillers d'Ambohidahy jugent irrecevables leurs requêtes. Les arrêts et les décisions de la…

Ambigüité !

Publié le jeudi, 16 mars 2023
La grande coalition ARMADA existe-t-elle encore ? Soutenant le candidat n° 13 Rajoelina Andry Nirina et le conduisant vers la victoire lors de l’élection de novembre/décembre, l’Alliance démocratique républicaine (ARMADA) au sein de laquelle adhèrent des formations politiques épousant le bien fondé des fondamentaux de l’IEM, Initiative pour l’émergence de Madagasikara, accompagne le candidat vainqueur dans la composition du Gouvernement. Au départ, six partis composent l’ARMADA à savoir l’IRD (TGV), MMM, Hiaraka Isika, AVANA, les Verts et l’AVI. Ces derniers temps, on a remarqué des traces de fissure sur la façade principale de l’Alliance allant jusqu’à briser l’union sacrée. Si…

La bonne guerre !

Publié le mercredi, 15 mars 2023
A la guerre comme à la guerre ! Il n’y a qu’un seul but visé : vaincre. Et tous les moyens sont … bons pour. Toujours est-il qu’il existe tout de même, des nuances à établir. Un dispositif de lois bien défini encadre et régit tout conflit militaire. La violation de ce cadre juridique condamne les auteurs pour des crimes, les « crimes de guerre ». Les responsables reconnus coupables sont des « criminels de guerre » et ils sont sévèrement punis par la loi. L’ONU a mis en place une Juridiction habilitée à statuer voire à juger sur tous…

Bonne gouvernance

Publié le mardi, 14 mars 2023
Conditionnalités. Les institutions de Bretton Woods posent leurs conditions tout comme les banques primaires locales exigent des cautions. Pour arriver au stade final, le décaissement, les bailleurs traditionnels imposent que certaines conditionnalités soient acquises dont entre autres la bonne gouvernance.On entend par « bonne gouvernance » une gestion saine des affaires nationales dont en particulier les ressources du pays. Sans une bonne gouvernance, le pays erre dans le désert, au milieu de nulle part. Tel un navire qui navigue sans repères en plein océan suivant une trajectoire incertaine, un pays méprisant la bonne gouvernance tourne en rond et finira toujours…

Transparence oblige !

Publié le lundi, 13 mars 2023
Limpide. On redoute formellement la dangerosité de l’eau qui manque de limpidité pour la santé de l’homme . Elle doit être impérativement potable dans le sens que l’eau en question ne nuise pas à la santé. Ainsi, une eau est potable dans la mesure où elle répond obligatoirement aux critères de la propreté utile pour l’hygiène de la communauté. Dans la gestion des affaires nationales, la limpidité autrement dit la transparence oblige ! Le souci encore mieux l’obligation de la transparence s’impose comme la voie incontournable vers le développement et l’épanouissement du pays. La transparence est l’un des points d’ancrage…

De la discordance

Publié le dimanche, 12 mars 2023
Flagrant ! L’université ferme, le ministère ouvre. Les autoritaires universitaires prennent leurs responsabilités pour faire régner l’ordre et la discipline, le ministère de tutelle désavoue. Le président de l’université d’Antananarivo se fait déculotter publiquement par la ministre de l’Enseignement supérieur. Quelle discordance !Comment peut-on faire avancer ce pays à travers des fausses notes de ce genre ? Quelque part, on joue faux. Quand le premier responsable du ministère prend position ouvertement pour les étudiants perturbateurs contre le premier responsable de l’université, soucieux de l’ordre et de la discipline, on se perd en conjectures.On ne peut laisser librement ces étudiants, les…

Fil infos

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

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