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Une année universitaire courte à cause de la pandémie de Covid-19, et puis actuellement en raison de la grève du syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants (SECES). La qualité de l'enseignement au niveau de l'université d’Antananarivo ne cesse de se dégrader. Certains étudiants se plaignent d’une perte de temps si l’on choisit d’étudier dans cette université. En effet, ils n'ont plus le choix que de céder aux caprices des enseignants qui ne cherchent que leurs propres intérêts. « Nous n'avons pas les moyens d’étudier dans les universités privées, sinon nous avons quitté ce lieu sur-le-champ. La situation est lamentable. Pour ceux qui n'ont pas de patience, ils ont déjà abandonné et c'est d’ailleurs le cas pour quelques-uns de nos amis », soutient Fenosoa, étudiante en 2ème année à la Faculté des lettres et des sciences humaines. En fin de semaine dernière, le SECES section Antananarivo a de nouveau annoncé la cessation des activités et notamment l'enseignement, alors que la rentrée académique sera pour bientôt. Ce grève est maintenu jusqu’à ce qu’une nouvelle décision soit prise au niveau du Conseil du SECES.
Et pour cause, les enseignants-chercheurs revendiquent la recherche de solutions concernant les indemnités de recherche et d’investigation des chercheurs retraités, les heures complémentaires et les vacations. Ainsi, ils ont mis un point sur la sortie d'un décret d'application de quelques textes de l'article 2021-005 relatif au statut des enseignants- chercheurs. Selon leurs explications, il existe une faille concernant le processus de recrutement d’enseignants auprès du département de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Plusieurs irrégularités y sont constatées. « Des personnes qui n'ont pas la qualité pour enseigner ou travailler au sein de l'université y sont recrutées. Ces gens ne remplissent pas les conditions requises selon l’article 18 de la loi n° 2021-005 », soutient le Professeur Ravelonirina Sammy Grégoire.
En rappel, la proposition de loi n° 007-2020/PL sur l'autonomie des universités et des établissements publics d'enseignement supérieur et de recherche a été adoptée en séance plénière qui s’est tenue au mois de décembre de l'année dernière.
Recueillis par Anatra R.


L’année 2023 commence de manière tumultueuse dans le milieu politique. Hier, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Tokely Justin, a fait une déclaration dans laquelle il lance un appel à l’apaisement.  « Les préparatifs en vue des élections dans le pays vont déjà bon train.  Le processus de refonte totale de la liste électorale a déjà été entamé depuis le mois d’octobre dernier. Nous disposons également d’une structure qui est en charge d’organiser les scrutins qu’est la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI). La Commission est libre d’exécuter ses missions en toute indépendance et sans pression », souligne – t – il. Il semble faire référence aux récents reproches de l’ancien Président Marc Ravalomanana lors d’un déplacement politique dans le Sud du pays et durant lequel celui-ci remet en question la crédibilité de la CENI. Et de poursuivre que le seul souhait de la population est l’apaisement et la sécurité qui constituent l’unique voie vers la concrétisation des projets de développement ainsi que des élections. Au nom du Gouvernement, il réitère ainsi l’appel à l’endroit des citoyens, des associations, des partis politiques, les communautés religieuses à assurer l’apaisement dans le pays.
Sur cette lancée, il invite au respect des valeurs malagasy aussi bien dans les discours politiques que religieux. « Que chacun veille à appliquer le respect mutuel pour éviter de semer le désordre en cette période pré – électorale », ajoute – il. Des propos qui interviennent au lendemain de  l’homélie prononcée, avant – hier, par le pasteur Zaka Andriamampianina au cours du culte de l’église FJKM à Antsonjombe. Durant sa prise de parole au cours de ce grand rassemblement de fidèles, le vice – président de l’église réformée a lancé des critiques acerbes contre les dirigeants. Ce discours teinté de message politique, applaudit par l’Opposition mais décrié par les membres du régime, continue d’alimenter la polémique.
S.R.



Depuis le soir du 12 janvier dernier, Laura Rabesandratana, cette jeune femme malagasy de 31 ans et domiciliée à Rennes, France, n’a plus donné signe de vie. Sa disparition soudaine du circuit, inquiète vivement ses proches mais aussi l’ambassade de Madagascar en France, aux alentours de 18h. Discrète, calme et travailleuse, Laura Rabesandratana mesure 1m60. Elle est de corpulence mince avec des cheveux mi-longs noirs et violets, et porte des lunettes. Elle serait vêtue d'une doudoune grise foncée et porte un petit sac à dos avec une tête de mort en motif.  Notre représentation diplomatique en Hexagone partage donc une alerte sur la nouvelle de cette disparition de la victime. 
Selon sa famille, Laura est partie à bord de sa voiture, une Skoda Fabia, de couleur gris bleu-bleu clair, immatriculé AG-612-QW. Et pourtant, tout semble à croire que Laura n’aurait posé aucun problème particulier dans la vie, du moins aux yeux de sa famille. Et les circonstances qui ont précédé sa disparition faisaient partie de ses occupations quotidiennes. Selon une source sur place, cette jeune femme aime bien les animaux. D’ailleurs, c’est une volontaire pour les bonnes actions concernant la protection des animaux. Preuve de son affection pour les animaux, elle a trois chats qu’elle chouchoute le plus au monde dans sa maison à Rennes, selon toujours notre source.
Mais que s’est-il passé donc le soir du 12 janvier dernier ? Laura a parlé aux siens comme quoi elle devrait aller au supermarché sis non loin de chez elle, justement pour acheter des croquettes pour ses chats. Il était alors 18h. Mais le temps passait sans qu’elle ne soit pas toujours rentrée. Ses proches ont alors commencé à s’alarmer pour elle. Pour en avoir le coeur net, ces derniers décident de s’informer auprès du personnel dudit grand magasin. Mais là, coup de théâtre ! Les vendeuses du supermarché auraient nié avoir vu Laura. Du coup, la famille est persuadée qu’elle n’était pas allée fait un tour au supermarché, ni acheter du tout les croquettes. C’est ici que le mystère donc repose entièrement. D’ailleurs, la Gendarmerie devra donc baser son enquête à partir de ce changement imprévu de l’emploi du temps annoncé au préalable par la victime, elle-même. Pour l’heure, les recherches doivent se poursuivre encore pour tenter de savoir où peut bien se trouver Laura en ce moment. En attendant, ceux qui l'ont aperçue sont priés de contacter la Gendarmerie de Pacé ou sa famille au 06 44 39 88 79-06 88 52 46 90.
Franck R. 
 



Le conflit entre les fidèles de l’Eglise Jesosy Mamonjy continue. Après quelques mois de silence, un affrontement a de nouveau eu lieu depuis mercredi dernier. Un groupe de personnes est venu au siège de l'église sis à Ankorondrano. D’après leurs dires, ils voulaient assister à un culte mais ont été interdits d’entrée au portail. En effet, un triage se fait à l'entrée et ils ont été exclus. Ainsi, ces derniers ont avancé que cette situation date depuis bien longtemps. Par contre, le pasteur Toky Nomenjanahary, vice-président du Collège des pasteurs, a réitéré que tout est déjà rentré dans l’ordre au sein de cette église. Ainsi, il maintient que tous les fidèles sont désormais invités à assister aux cultes.
Ces manifestants sont issus de la troupe du pasteur Gilbert. Ils se sont déjà emparés de l'église Jesosy Mamonjy sise au 67 Ha. Ils envisagent encore de semer la zizanie et sont sur le point de faire un forcing pour entrer dans l'enceinte de l'église à Ankorondrano. Ils sont même rassemblés dans une association dénommée « Hetsiky ny mpino ». Devant la presse, son président a avancé qu'ils iront jusqu’au bout de leur objectif, c’est-à-dire jusqu'à ce qu'une nouvelle élection des membres du Conseil d'administration ait lieu.
Hier, le culte s'est déroulé dans le calme malgré leur menace de perturber le programme. Auparavant, ce groupe de personnes qui s'oppose aux résultats des élections ont réussi à détruire la porte et les fenêtres de l'église ainsi que d'autres matériels. Ils ont même déclenché un affrontement et des émeutes dans l'église, faisant quelques blessés.
En rappel, après des multiples affrontements entre les deux parties, l'église à Ankorondrano et celle de 67 Ha s’est séparée. L’équipe du pasteur Léopold, Tsiry et Franco a installé un autre siège de l’église aux 67 Ha. D’après les fidèles ainsi que ceux qui ont été renvoyés d’Ankorondrano, c’est mieux ainsi si cela pourrait résoudre le conflit entre les deux camps. Cependant, la situation a encore pris une autre tournure. Le désaccord a refait surface. 
Recueillis par Anatra R.


Mauvais augure !

Publié le dimanche, 15 janvier 2023

Cafouillage sur terrain. Une prémice d’anarchie et provocations apparait à l’horizon. Une conjoncture étriquée du moins risquée qui n’annonce guère une ambiance de sérénité et de la paix civile en ce début d’année, une année cruciale pour l’avenir de la Nation. Il faut reconnaitre que les marges de manœuvre pour tous les acteurs de la vie de la Nation sont extrêmement limitées. Les moindres faux pas pèseront lourd sur le futur immédiat et à long terme du pays.
Un oiseau de mauvais augure survole et atterrit. Il apporte dans son escarcelle toutes sortes de malédictions dont entre autres la crise.
Ravalomanana Marc, l’arnaque politique en chef et le spécialiste de la pêche en trouble, sillonne le pays et sème la pagaille voire le trouble. Candidat déclaré pour l’élection présidentielle de novembre, Ravalo descend « précocement » dans l’arène. Et oui, il occupe déjà le terrain ! L’ancien maitre du pays, dans son discours de vœux, prévoyait déjà de faire le « Mada- raid » à travers tout le pays.
Profiteur aguerri, l’ancien Chef d’Etat, saisit à plein le contexte difficile que traverse le pays pour tenter de marquer des points. En effet, Ravalomanana profite la contexture dominée par des vagues de mécontentements pour agir. Il n’hésite point d’user son mode opératoire favori à savoir le forcing. A Toliary, Ravalo et la délégation qu’il a dirigée ont  passé outre les consignes de Forces de l’ordre afin de préserver l’ordre public. Pris au dépourvu, les éléments des FDS déployés sur place, ne parvinrent pas maitriser la situation de manière à anticiper toute tentative de débordement. Mais, les sympathisants TIM ont réussi à investir l’enceinte du MAGRO. En fait, afin d’éviter tout affrontement frontal inutile et bien sûr pour endiguer le risque de dégénérer, les Forces de maintien de l’ordre les ont laissés entrer.
La conjoncture que traverse le pays semble offrir une opportunité aux détracteurs. Nous sommes en plein cœur de la période de soudure. Les PPN à l’instar du riz se font rares. Evidemment, la dame maudite « inflation » ne rate point l’occasion de sévir. Le prix du kapoaka ne cesse de grimper. Par conséquent, le kilo franchit le cap des 3 000 ariary du moins pour le riz local (« vary mena ») et autres. Les autres PPN suivent dangereusement le rythme ! Ce qui crée évidemment une atmosphère de mécontentement sinon de panique auprès des masses populaires. La précarité de leurs moyens de subsistance ne leur permet pas de suivre l’envolée de ces prix. L’éternel problème de l’insécurité crée de l’angoisse de façon permanente. Nous ne cesserions de tirer la sonnette d’alarme sur ce fléau qui tue, à petit feu, tout le monde, toute catégorie sociale confondue. A un certain moment, on semble croire au fait que les FDS ont montré leur limite. A en croire les réalités vécues, elles donnent l’impression d’être dépassées par les évènements.
Les maladresses répétées au niveau de la classe dirigeante ne rassurent personne ! A-t-on oublié quelque part là-haut qu’on se rapproche rapidement de l’échéance électorale et que le peuple va incessamment trancher. Sans minimiser le marasme économique qui compliquera le cas des dirigeants en place.
C’est dans ce cadre morose et dangereux que vont se dérouler les élections. Une ambiance de mauvais augure qui va favoriser les ennemis.
Ndrianaivo



Inapproprié, honteux, choquant… Ce sont là quelques-uns des qualificatifs utilisés par un certain nombre de fidèles de l’église FJKM voire des fidèles d’autres églises chrétiennes, en entendant le sermon très critique du pasteur Zaka Andriamampianina hier. Durant son sermon lors du grand culte annuel de la FJKM organisé afin de porter en prière le mandat de son président, le pasteur Irako Andriamahazosoa Ammi et sa famille au Coliseum d’Analamahitsy, le vice-président de la FJKM, dans un langage sensiblement diplomatique, mais dans des allusions on ne peut plus claires, s’en est directement pris au pouvoir. Son sermon a été d’ailleurs largement relayé et défendu sur les réseaux sociaux, notamment dans les pages appartenant à l’Opposition.
Dans un message délivré devant un parterre rassemblant plusieurs ministres et cadres politiques du régime actuel, le pasteur de l’église FJKM Tanjombato Maritiora laisse par exemple entendre que les dirigeants actuels auraient été installés par la fraude électorale. « La vie de la Nation et le développement sont à l’arrêt lorsque la place est laissée à la fraude électorale », rajoute-t-il parlant du « cinquième pays le plus pauvre du monde ». Il insiste par ailleurs sur l’absence de « la vérité et la justice ». « Ce ne sont pas les aides qui permettent de vivre » et non « pas la fraude électorale, le vol et l’impartialité en matière de gestion des ressources minières du pays », sermonne-t-il, par ailleurs. Rajoutant que le pays n’a pas besoin de personnes cupides et avides mais «des personnes épris de vérité et de justesse ».
Discours politique
Le pasteur dit que seuls « ceux qui ont de l’eau en quantité suffisante et importante » peuvent réussir, faisant visiblement une allégorie à l’argent. Il rigole à ce sujet de la quantité d’eau énorme qu’un éléphant engloutirait, allusion à la volonté du régime actuel de faciliter l’importation de ce pachyderme et d’autres animaux dans le pays. « Les Egyptiens du temps de Moise avaient une armée imposante, mais elle a fini par être décimée », a également lancé le pasteur, appelant d’ailleurs à réduire le budget de l’armée. Si ce n’est un discours d’Opposition, Dieu que cela y ressemble. Un sermon jugé inapproprié et choquant par beaucoup, dont de nombreux fidèles de la FJKM, qui ont relevé le caractère trop politique de celui-ci. L’on a cru entendre un discours politique, rajoute un observateur qui note le fait que ce sermon ait été à un moment donné applaudi par quelques membres de l’assistance.
« Il ne faut pas utiliser la religion comme un outil de division ou comme un instrument politique », a réagi le gouverneur de la Région d’Analamanga et non moins secrétaire national du parti TGV, Hery Rasomaromaka sur son compte Facebook personnel, qui a assisté au culte sur place. Le patron d’Ambohidahy rappelle les conséquences de la politisation à outrance de l’église FJKM dans le passé. Et lui de dénoncer à cet égard d’ailleurs une « hypocrisie » derrière l’invitation lancée aux dirigeants actuels qui ont entendu un sermon et une prière qui prônent la division. Outre le sermon cité en haut, la prière prononcée dans la foulée a également été totalement « politique », souligne le gouverneur.Est-il également important de souligner en effet que cette politisation à outrance de l’église protestante réformée a conduit à des scissions en interne au sein de cette église à l’époque ? Egalement présent au Coliseum, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Andry Ramaroson condamne un sermon « à charge » et « provocateur ».

La rédaction



La une du 16 janvier 2022

Publié le dimanche, 15 janvier 2023



Siteny Thierry Randrianasoloniaiko vient d’être réélu par 30 fédérations sur 31 à la tête du Comité olympique national pour un 4ème mandat ce samedi 14 janvier à Toliara. Etant candidat unique, le président du Comité olympique malagasy est élu à l’unanimité à sa propre succession par les 30 fédérations présentes à l’assemblée générale élective, seule une fédération était signalée absente.
Le président du COM a manifesté sa volonté de lutter pour les intérêts de toutes les fédérations.  Les ingérences du ministère de tutelle et de l’Etat dans les fédérations ont entrainé la suspension de deux disciplines vis à vis de leur instance internationale respective à savoir le karaté et la pétanque. Siteny Randrianasoloniaiko ne restera pas les bras croisés face à cette situation.
Sa réélection est une suite  logique et aussi une confiance mutuelle du sport malagasy, africain et mondial. Notons que Siteny Randrianasoloniaiko est également le président de l’Union africaine de judo ( UAJ) et vice -président de la fédération internationale de judo.
Rappelons que l’avènement de Siteny à la tête du CNO remonte à sa première élection en 2011. Puis en 2015 et 2019. La dernière fois, il était déjà aussi candidat unique si en 2015 il s’est opposé contre Jean Michel Ramaroson, président de la fédération malagasy de basketball. Ce dernier n’a pas fait le déplacement à la Cité du soleil mais la discipline a participé au vote par procuration de même pour la natation.
Elias Fanomezantsoa
 
 
 




En cette saison cyclonique, les activités météorologiques continuent d’évoluer dans le bassin sud-ouest de l’océan Indien. En effet, une zone de convergence intertropicale s’est installée dans la Région. Actuellement, celle-ci est constituée de deux masses nuageuses qui sont encore à plus de mille kilomètres de nos côtes. La première se trouve à 1.350 km au nord-est du District de Vohémar, tandis que la seconde formation est plus à l’Est des côtes malagasy.
Bien que des rotations soient déjà observées aux bords, les données actuelles ne montrent pas encore qu’un cyclone va en découler de ces masses nuageuses. La masse d’air chaud n’est pas encore suffisante. En plus, les vents soufflent encore très fort en haute atmosphère. Ces conditions sont autant de facteurs qui empêchent la formation viable d’un cyclone.
Malgré cela, le service météorologique malagasy suit de près l’évolution de la situation. Et vu qu’il s’agit d’une prévision à long terme, la donne peut encore changer d’ici quelques jours.
Selon toujours les données recueillies par Météo Madagascar, la masse nuageuse située à l’Est de l’île est en passe de diminuer en intensité et celle qui est au nord-ouest de Vohémar s’éclaircit aussi d’heure en heure et les premières estimations indiquent qu’elles vont se désagréger. Suivant un déplacement sud-sud-ouest, leur réminiscence pourrait quand même atteindre la côte Est de l’île et apporter beaucoup de précipitations dans les jours ou les semaines à venir. Par conséquent, toutes les localités sur cette partie de la Grande île doivent suivre les consignes données par le service de la météo malagasy.
Par définition, une zone de convergence intertropicale (ZCIT) ou zone de convergence équatoriale correspond à l'espace où les alizés du nord-est provenant de l'hémisphère Nord et les alizés du sud-est provenant de l'hémisphère Sud se rejoignent. Elle est fréquemment associée à des régions de forte convection où se développent des phénomènes convectifs intenses et des précipitations abondantes. Ainsi, les cyclones tropicaux naissent le plus souvent à partir des petites dépressions qui circulent en marge ou au sein de la zone de convergence intertropicale.
Malgré une petite accalmie du côté des précipitations, étant donné que toutes les alertes « fortes pluies » ont été levées, la pluie va encore régner sur la majeure partie de la Grande île. Ainsi, les conditions météorologiques seront toujours favorables aux activités orageuses sur la partie centre-ouest et une partie du nord-ouest du pays. Le temps sera nuageux sur la partie Est de Madagascar avec des pluies faibles à localement modérées sur les régions du Nord-est et des crachins locaux sur la partie Est des hautes terres.
Nikki Razaf


Impact multisectoriel. Le nouvel indice des prix à la consommation régionale publié par l’Institut national des statistiques (INSTAT) pour la Région d’Analamanga est sans appel. A tous les niveaux, les hausses de prix à la consommation sont observées. Certes, moins importante dans tel ou tel secteur mais dans d’autres, l’augmentation des prix s’avère être intenable pour le cas de la plupart des ménages à revenu modeste. En effet, en variation en glissement annuel, dernièrement, les prix à la consommation à Antananarivo augmentent de 9,49 %. Les prix de l’énergie affichent des augmentations importantes de 11,43 %. Par rapport à l’année précédente, les prix des PPN augmentent de 8,19  % et ceux du riz augmentent de 4,50 %. Selon l’origine des produits, les prix des produits locaux augmentent de 8,96 % et contribuent à 83,39 % à la variation des prix dans l’ensemble. Les prix des produits semi- importés  augmentent le plus (+16,55  %), ceux des produits importés  augmentent de 6,58 %. selon le secteur de production, les prix des  services publics  augmentent fortement (+24,68 %) suivis par d’importantes augmentations des prix des produits manufacturés industriels  et des produits vivriers non transformés  respectivement de 15,17 % et de 12,12 %. Des variations positives des prix sont aussi notées sur les produits vivriers transformés, des produits manufacturés artisanaux et des  services privés  respectivement de 4,84 %, de 7,34 % et de 6,42 %.
Faible revenu
Ainsi, du fait de profils de dépense différents, de leur propension à consommer une part plus élevée de leurs revenus, à épargner moins et à subir des contraintes de liquidité plus fréquemment que les ménages à revenus élevés, les ménages les plus modestes présentent un risque de défaut plus élevé. Par ailleurs, les secteurs les plus affectés ces derniers temps, selon la fonction des produits, les prix de l’hôtellerie, cafés, restauration varient le plus et augmentent à 43,23 %, suivis de loin par l’augmentation des prix de l’ameublement, équipement ménager et entretien courant (+20,87  %) et ceux des transports  (+15,21  %). Des augmentations des prix relativement faibles s’observent sur le logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles  (+0,78 %). Les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, de l’enseignement, éducation et des  autres biens et services  varient à des taux presque similaires respectivement de 10,14 %, de 8,48 % et de 13,02 %. Ainsi, au dernier trimestre de l’année dernière, les prix à la consommation à Antananarivo augmentent de 2,35 %. Tandis que ceux des PPN et de l’énergie augmentent respectivement de 0,79 % et de 3,03 %. Selon l’origine des produits, les prix des produits semi- importés  enregistrent la plus importante augmentation (+3,29  %). Les prix des produits locaux et des produits importés  augmentent respectivement de 2,28 % et de 1,86 %.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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