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Sauf changement de dernière minute, il ne devrait y avoir de Conseil des ministres ce jour. La dernière réunion hebdomadaire de l’Exécutif s’est donc déroulée le 21 décembre dernier. Le compte-rendu de ce 43è Conseil des ministres de l’année 2022 rapporte entre autres décisions, le limogeage du directeur général de l’Institut national de la Statistique (INSTAT) après plusieurs mois sur la corde raide entre lui et le personnel. Le Conseil des ministres a abrogé sa nomination.
L’ex- DG de l’INSTAT est le dernier d’une longue liste d’environ 450 hauts commis de l’Etat qui ont été remerciés ou limogés, c’est selon, durant les douze derniers mois. Dans la liste des hauts fonctionnaires de l’Etat, dont les nominations ont été abrogées en Conseil des ministres, figure notamment l’abrogation de la nomination de l’ancien ministre des Affaires étrangères. Nommé en mars dernier à la tête du ministère sis à Anosy, Richard Randriamandrato, a été limogé mi-septembre dernier sur décision du Président de la République Andry Rajoelina. Il lui est reproché d’avoir pris seul la décision de vote en faveur de la résolution de l’ONU condamnant « les annexions illégales de la Russie en Ukraine », alors que la Grande île a toujours revendiqué faire partie des pays « non alignés ».
Un gouverneur a également prié de prendre la porte durant cette année. Suite à des soupçons de harcèlement sexuel, le gouverneur de la Région Alaotra-Mangoro a en effet été limogé en Conseil des ministres. Dans cette Région, un directeur régional de la Santé publique avait également créé un scandale relatif à un enregistrement téléphonique qui a fini par l’emporter. Des directeurs généraux ont aussi dû remettre leurs tabliers dans le courant de l’année. Pour ne citer à titre d’exemple que deux DG du ministère des Affaires étrangères. Pareil, le Conseil des ministres avait également limogé le DG du Centre Régional des Œuvres universitaires d’Antananarivo (CROUA) dans un contexte à l’époque de difficultés au sein de cet organe rattaché au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
A ce jeu des limogeages, des départements tels que le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation ou encore le ministère de l’Aménagement du territoire et de services fonciers raflent la plus grande part avec chacune plusieurs dizaines de limogeage cette année. Notons qu’à la suite de l’abrogation de leur nomination, nombre d’entre ces hauts fonctionnaires se retrouvent affectés à d’autres missions. D’autres au contraire disparaissent littéralement du tableau. Par ailleurs, il est utile de noter que les abrogations signifient bien souvent de nouvelles nominations. Les Conseils de ministre de l’année comptent autant de nouvelles nominations que de limogeages.
La Rédaction

 

Qu’on se le dise !

Publié le mardi, 27 décembre 2022

Etes-vous candidat ou pas ? Jouons carte blanche ! Assez de faire des gesticulations ici et là. Des déclarations politiques fracassantes aux allures de propagande supposant que vous êtes un postulant pour le futur locataire d’Iavoloha ne riment pas avec l’éthique d’un futur homme d’Etat. En tout cas, il ne faut pas avoir peur ni honte de s’afficher.
Siteny Andrianasoloniaiko, éventuel candidat à la prochaine élection présidentielle n’est plus un secret. En fait, c’est un secret de polichinelle ! Une équipe bien rodée et bien répartie travaille sous terrain. Certains notables du pays font discrètement des descentes sur terrain à travers le territoire national. Ils ratissent Région par Région et font passer un message portant le choix sur le président de la Confédération africaine du Judo (CAJ) à la prochaine élection de 2023.
A la guerre comme à la guerre. Soit ! Mais faisons de bonne guerre. Laissons tomber le voile. Ceux ou celles qui désirent descendre dans l’arène politique doivent avoir le cran de se montrer publiquement et faire savoir clairement l’objectif visé. Vous voulez être candidat à la prochaine élection ? Aucun problème ! Avouez-le publiquement de manière à ce que tout le monde le sache sans détour et qu’on puisse vous apprécier correctement. N’ayez pas peur des jugements ou des critiques des autres. Les gesticulations en vue d’un objectif caché ou dissimulé voire inavoué n’est pas honnête politiquement parlant.
On n’est plus sans savoir que 2023 sera une année électorale. Une année de vérité pour les uns et les autres acteurs politiques du pays. Une année où le verdict des urnes sera implacable et irréversible. Pour ceux ou celles qui portent encore la veste politique de la majorité au pouvoir et que par concours de circonstance, ils ont l’intention de se présenter sous d’autres couleurs pour concurrencer sa famille politique, ayez la gentillesse et l’honnêteté de vous débarrasser de votre étiquette pour endosser le vôtre.
Il n’est pas question qu’un parlementaire issu de la majorité, élu sous les couleurs  Orange, à titre d’exemple, sillonne le pays de bout en bout en vue de préparer son terrain pour la campagne électorale. Une campagne sinon une propagande politique contre l’actuel locataire d’Iavoloha qui sera évidemment candidat à sa propre succession.
On ne peut pas concevoir d’assister à un match de foot où certains joueurs … jouent à découvert tandis que d’autres le visage caché ou voilé. Et surtout quand les joueurs au visage couvert se livrent à des placages par derrière ou d’autres obscénités footballistiquement dit par des langages provocateurs ou des tacles foulant aux pieds la règle du jeu. Certainement, l’arbitre fait appliquer la loi ou la discipline. Il lui arrive même de brandir le carton rouge ou de siffler l’arrêt du jeu, le temps de faire expulser du terrain les joueurs non réglementaires ou indésirables.
Qu’on se le dise ! Monsieur le président du Judo africain, si vous voulez endosser le manteau de candidat à la prochaine élection présidentielle, faites-vous savoir et veuillez annoncer publiquement votre vive intention. Et soyez honnête de vous  présentez par vos propres couleurs. S’il le faudra, veuillez présenter votre démission à la grande famille IRD. Que les choses soient claires  et qu’on se le dise !


Il s’est enfui avec la recette de la station-service Shell où il travaille à Arivonimamo, soit un montant de 22 millions ariary, sans parler de ses dettes personnelles.Il, c’est Hajason Andry Andriarimanana dit Andry, ou encore Haja, ce jeune pompiste de 19 ans dont on n’a pas vu trace de lui, depuis. En réalité, il a dû reprendre son travail, son binôme et lui, lundi dernier, car le concerné a obtenu un congé le week-end de Noël dernier, selon une responsable de cette station-service.
Le suspect aurait pu profiter de la situation pour voler cette somme puisqu’il n’y avait pas eu une comptabilité ou arrêt de compte, le week-end dernier à l’endroit. Néanmoins, la Police soumet actuellement un autre suspect à un interrogatoire, le deuxième serait en cavale. En cause, des témoins affirment avoir vu ces deux derniers en compagnie de Haja, dimanche dernier. Du coup, les enquêteurs, pour peaufiner leur recherche, sont donc dans le devoir d’attendre à ce que le second suspect soit entre leurs mains. Le problème, c’est que les versions de ces suspects sont tellement différentes.
Nul n’a su ce que ce jeune pompiste était capable de faire. Il a d’abord travaillé dans une société de communication avant qu’il n’intègre la station Shell, il y a un an de cela. « C’est un jeune issu d’une famille modeste où la mère vend des articles de friperie. Récemment, Haja m’a demandé de le loger dans les locaux de la station lorsque c’est son tour de travail sous prétexte que ses parents lui soutirent son argent à la maison. J’ai accepté sa proposition. Or, voilà ce qu’il m’a fait», explique notre interlocutrice. A cette dernière d’ajouter encore que cela fait maintenant la deuxième fois qu’elle s’est fait voler de cette façon. En effet, un autre pompiste qui était sous son autorité lui a volé 20 millions d’ariary. Enfin, ce dernier doit rembourser cette somme à petit échelon, et même si cela va prendre des décennies jusqu’à ce qu’il honore définitivement sa dette.
Franck R.



116.928 dollars à rembourser, soit plus de 490 millions d’ariary. Ce montant fait partie des subventions non éligibles identifiées par le Fonds mondial dans son nouveau modèle de financement (NMF 2), de 2019 et 2020, attribué au Secrétariat exécutif du Comité national de lutte contre le SIDA (SE-CNLS). En fait, ce bailleur international intervenant dans le domaine de la santé exige le remboursement de ces dépenses non conformes. Le Président Andry Rajoelina était ferme lors du Conseil des ministres en date du 21 décembre dernier, en exigeant le remboursement de la totalité de cette somme par les auteurs de ces dépenses inéligibles. Pour leur part, les responsables auprès dudit Comité démentent toute suspicion de détournement. « Nous ne pouvons débloquer une somme du NMF à la Banque que pour mettre en œuvre des activités. Cela requiert des pièces justificatives. L’existence de financement non éligible s’explique plutôt par un vice de procédures et par l’insuffisance ou l’absence de pièces justificatives, à l’exemple de factures, double ou triple signatures, autorisations, etc., pour certaines activités », avance Jasminah Rasoanarivo, secrétaire exécutif (SE) par intérim du CNLS depuis 2021. « D’ailleurs, un agent fiscal rattaché au Fonds mondial est implanté dans notre bureau, outre les inspections régulières effectuées par ce bailleur tous les 6 mois », ajoute ce responsable. C’était hier lors d’une rencontre avec la presse à Ampefiloha.
Suspension du financement si…
La mise en œuvre des programmes financés par le Fonds mondial requiert un co-financement de l’Etat à hauteur de 15 à 20 %. Ainsi, c’est l’Etat qui devrait rembourser les subventions non éligibles, à en croire les responsables auprès du SE-CNLS. « Le Fonds mondial pourrait suspendre son financement si jamais l’Etat n’honore pas sa part. De plus, cela handicape la réalisation des programmes et activités », craint le SE par intérim dudit Comité. Pourtant, le financement de ce principal bailleur assure les activités de lutte contre la tuberculose, le paludisme et le VIH-SIDA, sans parler de la prise en charge médicale des patients. Celle-ci se fait gratuitement depuis des années, grâce aux médicaments et autres consommables requis.
Quant à l’investigation ordonnée par le Président de la République, les responsables au sein du SE- CNLS se disent coopératifs. « La saisine de l’Inspection générale de l’Etat (IGE) n’est pas une source de peur ou danger pour nous. Des audits et inspections se font régulièrement au sein de notre établissement. Notre problème c’est plutôt l’utilisation du terme "corruption par certains médias sur cette affaire, laquelle ternit encore une fois l’image du Comité au sein de notre bailleur », se désole Hendry Rakotoaritsoa, responsable du contrôle interne auprès du Comité. Pour information, cette entité rattachée à la Présidence a bénéficié d’un financement de 12 millions de dollars dans le NMF 3 pour la mise en œuvre de 3 programmes. Les subventions du NMF 2 s’élevaient à 7 millions de dollars.
Recueillis par Patricia Ramavonirina




Mahajanga - La SITAM en proie à un incendie

Publié le mardi, 27 décembre 2022


Vers 1h du matin hier, le bâtiment abritant la Société internationale de tabac malagasy (SITAM) a été le théâtre d’un incendie. Bien que l’ensemble des locaux n’en ait pas souffert, car seule une partie de ces derniers a été dévastée, en revanche, le stock de tabac dans le magasin a brûlé entièrement, du moins selon le gouverneur de la Région Boeny. Pour le moment, aucune information n’a filtré pour tenter de savoir l’origine du sinistre, l’enquête n’étant encore qu’à ses débuts. D’autant plus que les différents responsables sont avares d’informations pour avancer quoi que ce soit encore.
Sans doute, la destruction totale a pu être évitée grâce à la structure interne, sinon au dispositif anti-incendie de la SITAM. « Le problème, c’est que trois heures après de cette lutte acharnée au cours de laquelle les sapeurs de la Commune urbaine de Mahajanga étaient aussi de la partie, les réserves d’eau de SITAM ont été épuisées. Ce qui fait que le risque d’une récidive a été réel du fait de foyers de feu qui couvaient au sein même du stock de tabac », explique le gouverneur.
Enfin, il a alors fallu aux entités responsables prendre rapidement la solution pour mâter ces foyers de feu. Aussi, le gouvernorat, les pompiers et les Forces de l’ordre se sont donné la main pour circonscrire les flammes qui ont été maîtrisées définitivement vers le milieu de la journée, hier. Notons que les activités économiques de quatre Régions dont le Boeny, la Sofia, le Menabe et le Vakinankaratra si l’on ne parle que de SACIMEM, dépendent étroitement de la production de la SITAM.
Il y a quelques mois de cela, la plus importante société de pêche de Mahajanga a été également dévastée par un incendie. Ce qui porte de lourds préjudices pour l’économie de cette ville, sinon de la région entière.
Franck R. 

Evénement - « Golden Hour » remet le couvert

Publié le mardi, 27 décembre 2022


La soirée à ne pas manquer sous aucun prétexte. Après les précédents succès de l’événement « Golden Hour » en 2019 et 2020 et malgré l’annulation de l’édition 2021 suite à la crise sanitaire liée à la Covid-19, Eventia, la station de radio RDJ, en collaboration avec Gold, ont décidé de remettre le couvert. Encore une fois, l’un des événements phares pour la Nuit de la Saint- Sylvestre se tiendra à la salle plénière du Centre de conférence international (CCI) sis à Ivato. Il s’agit de « Golden Hour », un événement programmant divers animations musicales et activités dédiées à tout public et à tous ceux qui aiment passer une soirée chic et conviviale. Le rendez-vous est donné pour ce samedi 31 décembre à partir de 20 h. Ainsi, cette salle sera aménagée pour accueillir une grande fête d’envergure. L’objectif étant de clôturer l’année 2022 en beauté et d’accueillir 2023 dans la joie et l’allégresse. Une grande soirée qui se place sous le signe de la bonne humeur, rien que ça !
C’est autour d’un grand buffet gastronomique à volonté, concocté par Mioty Soa, que les invités seront accueillis. En outre, l’animation sera orchestrée par Album Music. Toute la nuit sera axée sur la musicalité et l’exaltation, où la danse et les chants s’entremêleront aux cocktails dinatoires réalisés par un traiteur de renom. Ainsi, Eventia, connu pour son professionnalisme dans l’organisation évènementielle, propose de nouveau « Golden Hour »  qui sera encore sans doute à la hauteur des attentes du public. Après le passage d’Album Music, les Dj Jaytaxx et Shinchan feront voyager le public à travers les meilleurs chansons rétro et hit parades du moment à partir  de 23h jusqu’à l’aube. Les responsables veulent également surprendre le public avec un décor soigné et des prestations de qualité. En outre, d’autres surprises attendront les invités. Pour ceux qui désirent assister pour la première fois à cette soirée chic et explosive, les responsables leur conseillent de faire une réservation sur la plateforme en ligne « ticketplace.io ». Une bouteille de whisky sera offerte pour une réservation de table à partir de 10 personnes.
Sitraka Rakotobe


La Commission de l’océan Indien (COI) est présidée actuellement par Madagascar. C’est dans ce sens que le ministre malagasy des Affaires étrangères, le Général Richard Rakotonirina, a convoqué un Conseil des ministres extraordinaire en distanciel de ladite commission le 22 décembre dernier. A ce conseil en visioconférence, le ministre malagasy a annoncé l’intention de Madagascar d’organiser un Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement dans le courant de l’année prochaine. Le Conseil des ministres, selon le communiqué, a pris note de cette annonce faite par Madagascar ainsi que l’adoption d’un nouveau règlement intérieur de la COI.
Par ailleurs, deux points ont figuré à l’ordre du jour de ce Conseil des ministres extraordinaire à savoir évolutions institutionnelles et priorités de la présidence en exercice.
Évolution institutionnelle
Le Conseil des ministres a ainsi validé les grandes lignes du nouveau plan de développement stratégique (PDS) de l’organisation. Le PDS, dont la version finale sera soumise aux prochaines réunions des instances, a pour thème central “L’Indianocéanie en partage”. Il s’articulera autour de quatre axes qui ciblent une Indianocéanie : de résilience, de paix et de sécurité, d’échanges économiques et commerciaux renforcés, d’épanouissement humain et disposant d’une COI à l’architecture et partenariale modernisée.
Outre le PDS, cette session extraordinaire a été l’occasion de confirmer les appuis institutionnels de l’Union européenne et de l’Agence française de développement. En effet, l’UE octroie un appui en subvention de fonctionnement de 2,9 millions d’euros dont le contrat de subvention a été signé à la suite du Conseil des ministres. En complément, l’AFD a confirmé son soutien à hauteur de 6 millions d’euros. Ces appuis, au travers du projet “COI Horizon 2030” permettront à la COI de disposer de moyens renforcés pour traduire en actions les missions élargies confiées par les Etats membres et inscrites dans le PDS.
Priorités de la présidence en exercice
La présidence en exercice et le secrétariat général ont présenté les avancées sur trois priorités. En matière de sécurité alimentaire, le Conseil des ministres a pris note des actions en cours pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, notamment dans le cadre du projet SANOI financé par l’UE. Il s’agit notamment des actions de relance d’une filière régionale de semences conduites avec les centres nationaux de recherche CIRAD / FOFIFA / FAREI ainsi que le démarrage de quatre projets de subvention pour appuyer la production agricole et la promotion des pratiques agroécologiques à Madagascar et aux Comores. En complément, des actions de proximité pour la sensibilisation aux bonnes pratiques de nutrition à travers deux projets de subvention à Madagascar ont été lancées et le projet participe aussi au renforcement des laboratoires pour les normes SPS
En ce qui concerne la sécurité maritime, tous les membres du Conseil ont souligné l’importance de cette action emblématique de la COI. Avec l’appui de l’UE, la COI a mis en place une architecture régionale de sécurité maritime. Le Conseil des ministres a validé les grands axes d’un nouveau programme MASE pour accélérer l’opérationnalisation de l’architecture régionale.
En matière de relance économique, la COI a mis en place un comité technique régional sur la connectivité maritime qui comprend des représentants des États membres et des pays côtiers d’Afrique orientale. Une feuille de route est mise en place. Le Conseil des ministres a mandaté la COI afin de rechercher des financements pour poursuivre cette activité devant déboucher à une amélioration du service régional de transport maritime.
Enfin, le Conseil des ministres a souhaité apporté une attention particulière à la jeunesse. Ainsi, ils ont approuvé l’intégration d’une dimension “jeunesse” dans toutes les initiatives portées par la COI.
Ont pris part à cette session extraordinaire convoquée par Madagascar, le ministre malagasy des Affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, chargé de la Diaspora de l’Union des Comores,  Alan Ganoo, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et du Commerce international de la République de Maurice, Jean Claude Brunet, ambassadeur représentant la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française, Claude Morel, ambassadeur représentant le ministre des Affaires étrangères et du Tourisme de la République des Seychelles, Wilfrid Bertile, conseiller régional de la Région Réunion, et Gilles Hubert, vice-président du Département de La Réunion.
Les membres observateurs et partenaires ont également répondu présent en l’occurrence des représentants de l’Union européenne, de l’Agence française de développement, de l’Inde, de la Chine, du Japon, des Nations unies, de l’Organisation internationale de la Francophonie, de l’Ordre souverain de Malte, de la Banque mondiale ou encore de Cap Business océan Indien.
Recueillis par la Rédaction

La une du 27 décembre 2022

Publié le lundi, 26 décembre 2022


Une ambiance de fête qui mettra la voix masculine à l’honneur et réunira les jeunes fêtards de la Capitale. Plusieurs concerts sont prévus à Tanà durant la nuit de la Saint-Sylvestre. Le concert « Big Bounce », réalisé par Dago Style avec Booster et Dix Zéro Neuf, fait partie de ceux que les jeunes devront noter dans leur agenda. Une foule immense sera ainsi attendue dans l’antre du Cask Pk0, Soarano ce samedi 31 décembre à partir de 18h. Avec des têtes d’affiche ahurissantes, un évènement placé sous le signe de la bonne humeur, mais également afin de finir l’année en fête et d’accueillir la nouvelle année 2023 en beauté, ce spectacle s’annonce riche en ambiance et couleurs musicales. A l’animation, il y aura des artistes les plus populaires de la musique urbaine pour chauffer l’ambiance à bloc. Le public retrouvera sur scène Tsota - l’interprète de la chanson « Mahazo tsirony », Madmax - le chanteur de « Love nivadiky money » ainsi que les cinq garçons de FSC Music.
Selon les organisateurs, il y aura deux pistes et ambiances différentes, mais tout cela permettra toujours de réunir toutes les générations, le temps d’un grand concert de musique et de fête. Il s’agit d’une affiche ahurissante et que les internautes qualifient du jamais-vu, surtout que depuis cette année, les fêtes sont de retour après la levée des restrictions sanitaires. Pour la première fois, ces artistes partageront la même scène et interpréteront leurs chansons les plus connues. Afin de mettre totalement l’assistance dans une ambiance explosive, les organisateurs prévoient plus de 8 heures de show non-stop, durant lequel petits et grands pourront communier avec leurs chanteurs urbains préférés. D’ailleurs, l’agence Dix Zéro Neuf a employé les grands moyens pour faire de ce show un moment inédit.
De ce fait, mises à part les prestations de ces chanteurs, les organisateurs ont fait appel à des Dj de renom. Sous les spots lights, les Dj Gouty, Stitch Bams et Mister J vont tout mettre en œuvre pour faire monter la température et chauffer à bloc l’assistance qui viendra certainement en masse pour remplir les lieux. Du haut de leurs pupitres, ils vont lancer des bombes les unes après les autres, incitant les jeunes à danser dans une ambiance ultra positive. Comme d’habitude, ces trois ambianceurs auront la tâche d’offrir un « DJ set » unique qui correspond à la nuit de la Saint-Sylvestre.
Sitraka Rakotobe

De l’autosuffisance

Publié le lundi, 26 décembre 2022

S’il est un domaine par où chaque pays dit en développement ou « pays pauvre » tout court  bute c’est l’autosuffisance. En fait, atteindre le niveau d’autosuffisance dans tous les domaines relève d’un parcours de combattant que seules les Nations dites de « grandes puissances » peuvent se le permettre d’endosser l’habit. De l’autosuffisance financière à l’autosuffisance technique ou technologique en passant par l’autosuffisance militaire pour atterrir à l’autosuffisance alimentaire !
Etre autosuffisant signifie avoir l’indépendance ou l’autonomie d’action dans un domaine précis. L’autosuffisance financière traduit une disponibilité d’une marge de manœuvre financière sans avoir à recourir sinon avoir la contrainte de passer par le circuit des prêts ou d’assistance financière auprès des pays tiers, des organismes dispensateurs de crédits tels le FMI ou la Banque mondiale ou d’autres Banques (BAD) ou la Banque européennes, etc., des bailleurs de fonds directs privés ou traditionnels. Il s’agit d’un défi majeur auquel les pays d’un niveau économique aléatoire comme Madagasikara éprouveront toujours de grandes difficultés pour le maîtriser. Quand un pays dispose les moyens matériels et financiers de sa politique de développement nécessaires, on peut le dire sans hésitation qu’il est autosuffisant. Mis à part les Etats riches en pétrodollars à l’instar des pays du Golfe persique, seule une poignée de pays qualifiés de « puissants » ou de « grande puissance » peuvent avoir les moyens suffisants pour accroître davantage leurs richesses. Entre autres, les Etats-Unis, l’Allemagne, la France, l’Angleterre ayant la possibilité de venir en aide financièrement aux autres.
De l’autosuffisance technologique. C’est un domaine privilégié des pays dits « développés ». Ils ont l’apanage des progrès scientifiques hérités des grandes découvertes des XVIII ème et XIX ème siècles. En effet, la maîtrise des avancées et des progrès de la science et de la technologie offrent aux pays dits « avancés » l’opportunité d’avoir entre leur main les grands moyens techniques et technologiques leur permettant de dominer le monde. Et de là, on franchit le seuil de l’autosuffisance technique et technologique. Un avantage non négligeable conférant au niveau des pays puissants.
De l’autosuffisance militaire. Il va de soi que l’autosuffisance financière et technologique conduit les pays riches à la puissance militaire sur le plan mondial. Et le marché des armes est une source de puissance économique et financière que seuls les grands pays riches et développés ont l’apanage de la faire.
De l’autosuffisance alimentaire. Le point culminant sur lequel repose le concept d’autosuffisance revient à l’autosuffisance alimentaire. Le point d’achoppement de tous les pays en développement ou plutôt pauvres. Des pays émergents comme l’Inde, le Brésil, le Viet Nam, le Pakistan ont atteint d’une manière ou une autre leur autosuffisance alimentaire. A l’état actuel de leur situation, ils nourrissent la population locale et parviennent à exporter certains produits alimentaires comme les céréales ou autres. Un pays est donc dit autosuffisant alimentairement quand il est capable de nourrir son propre peuple et a les moyens d’exporter.
Madagasikara se débat jusqu’à présent à se débarrasser du cercle vicieux de la dépendance alimentaire. Autosuffisante dans les années 70-80, la Grande île recule et ne parvient plus à nourrir sa population.
Le Chef de l’Etat Rajoelina se donne un défi personnel à « libérer » le pays de cette dépendance humiliante au plus tard en 2025.

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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