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Cet article rend hommage et adresse une grande pensée à ces personnalités qui nous ont quittées ces douze derniers mois.
S’il s’avère que la mort fait partie de notre existence, certains sont malheureusement partis trop tôt. L'année 2022 arrive à son terme et encore une fois cette année, plusieurs grands noms de la colonie artistique malagasy nous ont quittés au cours de ces 12 mois. Nous reprenons nos hommages de fin d’année à celles et ceux qui ont quitté leurs proches, les fans et la scène.  Récemment, le 12 décembre dernier, le monde de la littérature malagasy venait de perdre un poète, écrivain et auteur-compositeur. Une grande figure de la littérature et de la musique malagasy a rejoint le firmament. Il s’agit de l’artiste légendaire Abel Andriarimalala. Un génie qui a consacré sa vie dans la promotion de la littérature mais surtout la culture de la Grande île.  Fils ainé de l’écrivain Ener-Lalandy (René Randriarimalala), né le 5 juillet 1939, Abel était l’un des artistes et hommes de lettres les plus influents du dernier demi-siècle. Le poète a composé certaines des chansons les plus envoûtantes des années 60-70-80 et 90. Plusieurs générations ont fredonné ses titres les plus célèbres tels que « Fitia ambaratelo », « Tsenao fa tonga », « Mahita kilazalaza », « Boblabia » ou encore « Mangidihidy ».
L’année 2022 était également marquée par le décès d’un grand nom de la scène malagasy. Il s’agit de Vahombey, Roland Dieu Donné Rabearison à l’état civil, Kelly Rajerison et du chanteur Dedesse. Ceux qui les ont connus les considèrent comme des musiciens passionnés, de très bons guitaristes et d’excellents chanteurs. Kelly Rajerison, avec ses cinq décennies de musique, fait partie des artistes qui resteront gravés à jamais dans l’histoire du rock et du blues malagasy. Dans les années 70, ses titres comme « Taratasy ho anao », Tsikitsiky lava » ont ravi les mélomanes. Quant à Vahombey, il était un grand interprète de nombreux tubes, notamment « Mpandalo », « Faniriako » ou encore le fameux « Redemption song » en version malagasy. Enfin, Dédesse, quant à lui, était plus connu pour ses titres « Malakilaky », « Ny aty », « Manantena »,...  Des hits qui résonneront encore longtemps dans les esprits.
Brusque
Sans doute, l’un des évènements les plus marquants de l’année 2022 était également la disparition brusque du chanteur Loïc Rakotonirina, plus connu sous le nom de Rak Roots, âgé tout juste de 30 ans. Son départ a bouleversé le monde de la musique. Chanteurs, musiciens et ses fans ont été inconsolables à l’annonce de son décès. Une mort injuste pour de nombreux internautes qui ont fait part de leur grande tristesse sur les réseaux sociaux, laissant dans le deuil des milliers de fans et le monde de la musique tout entier. Son départ a eu l’effet d’une bombe dans la population et dans le milieu artistique qui ont tous salué unanimement la grande gentillesse et le professionnalisme du chanteur.
Le chanteur Ntsoa du groupe VHF était aussi parmi les artistes qui ont quitté le monde brusquement. Le 26 novembre 2022, le chanteur et maître de l’ambiance Janga Ratah, de son vrai nom Rata François, a également été emporté par le sommeil éternel à l’âge de 39 ans. Rappelons que cet artiste était dans un état critique depuis deux semaines à l’hôpital Befelatanana. Ses proches et amis artistes ont demandé de l’aide sous forme de perfusion financière afin de poursuivre son traitement. Malheureusement, le chanteur s’en est allé. Par ailleurs, le 16 août dernier, une grande voix des chansons « Kalon’ny fahiny », Geba, de son vrai nom Bruno Randrianasolo, s’est éteint à l’âge de 72 ans, à la grande tristesse des mélomanes malagasy. Geba était l'un de ceux qui avaient une superbe voix, en chantant des morceaux du style « bà gasy » dans le groupe R’Imbosa. Il épatait le public avec sa voix de basse. Un grand chanteur apprécié de tous, surtout les fans du « Kalon’ny fahiny. Ce fut un grand artiste et un musicien doté d’un immense talent. Parmi ses œuvres figurent les fameux morceaux « Haody ry Analamangako » et « Rehefa manambady ravorona ».
Cinéma
Apparemment, durant l’année 2022, la mort a frappé presque dans toutes les disciplines de la scène artistique et culturelle malagasy, que ce soient des musiciens, chanteurs et écrivains. Certains acteurs du 7ème art sont également partis pour un monde meilleur. C’est durant cette année qu’un grand comédien, considéré comme l’un des pionniers de la saga « Malok’ila » et de la maison de production Scoop Digital, du nom de Harinjatovo Rakotondramanana - alias Hary Kalizy, appelé aussi Ralay pour son rôle, s’est éteint à l’âge de 58 ans. Il était l’un des acteurs les plus suivis par les téléspectateurs grâce à son talent et son savoir-faire. Malheureusement, la maladie ne choisit pas ses cibles, que l’on soit célèbre ou talentueux. Selon sa famille, l’acteur charismatique Ralay a été emporté par une maladie qu’il combattait depuis des années. Il est allé rejoindre ainsi ses trois camarades de scène du « Malok’ila », à savoir  Marinnah, Randrenja et Johary. Un autre acteur populaire des débuts de l’année 2000, du nom de Rija Ratafika est aussi parti cette année. Il s’agit d’un comédien célèbre de la boîte Avoko Production. Il s’est frayé un chemin dans le monde du cinéma au début des années 2000. Rija était l’acteur star dans « Parapaingo » et « Ankamantatra ».
Enfin, l’actrice qui avait collaboré avec presque toutes les maisons de production de renom de la Grande île est aussi décédée cette année. Il s’agit d’Alice Aimée Razafindrasoa, connue sous le nom d’artiste « Bébe Aimée. La comédienne avait 94 ans. Artiste complète, elle était devenue une icône du cinéma depuis ses débuts dans les histoires radiophoniques diffusées sur de la Radio nationale malagasy (RNM). De son vivant, elle n’a pas arrêté de tourner des films jusqu’à ses 93 ans. Par ailleurs, elle était également connue pour son rôle pionnier dans le long-métrage « Quand les étoiles rencontrent la mer ».
Sitraka Rakotobe



LA UNE DU 30 DECEMBRE 2022

Publié le jeudi, 29 décembre 2022

Les titres sont partagés. Le  Judo a tiré son rideau sur la saison 2022 cette semaine après deux jours de compétition les 28 et 29 décembre derniers au Gymnase couvert de Mahamasina. Une compétition qui a permis à la commission technique d’avancer une pré-liste en vue des échéances internationales dans l’agenda du Judo en 2023.

Une effusion de sang mêlée de scène de panique ! C’est ce qu’on peut qualifier de ce braquage survenu vers 11h du matin au pied d’un bâtiment servant de cash point surplombant la Galerie Mialy, située sur la rive est du lac de Behoririka. A cet endroit, c’est un coursier de 32 ans qui a payé de sa vie au cours de ce hold-up se soldant également par le vol de 130 millions ariary, et qui fut perpétré par deux individus armés ne portant pas de cagoules, sauf qu’ils n’ont pas enlevé leurs casques.

Peste à Mahitsy - Plusieurs décès confirmés

Publié le jeudi, 29 décembre 2022

Les cinq individus issus d'une même famille dans la localité d'Androhibe, Commune rurale de Mahitsy, ont été tués par la peste. Cela a été confirmé par le ministère de la Santé publique après les analyses effectuées à l'Institut Pasteur de Madagascar. Les victimes ont succombé à la maladie pendant la période allant du 9 au 20 décembre dernier. Sur ces cinq cas, quatre d'entre eux étaient atteints par la peste bubonique et le dernier a eu la peste pulmonaire. Les mesures de confinement ainsi que des tests sur les personnes en contact avec ces cinq victimes, notamment les membres de la famille et leurs amis proches, ont été déjà faits afin d'endiguer la propagation de la maladie. 

La période de soudure commence. 479.044 cas de malnutrition aiguë sont attendus pour la période de mai 2022 à avril 2023, dont 91.990 cas de malnutrition aiguë sévère et 387.058 autres cas dans les Régions du grand Sud et du Sud-est, selon la classification intégrée des phases de sécurité alimentaire (IPC) pour la malnutrition aiguë. Actuellement, 8 ménages sur 10 résidant dans les Districts de Bekily, Ampanihy, Betroka et Amboasary ont une consommation alimentaire insuffisante. Ils ne consomment que des céréales, tubercules, feuilles, légumes ou des légumineuses.

Un mois en plus. C’est à titre exceptionnel que la Direction générale des Impôts (DGI) accorde aux entreprises faisant l’objet de contrôle fiscal, un délai supplémentaire de trente jours francs, pour faire connaître leurs acceptations ou pour formuler leurs observations par rapport aux notifications primitives émises à leur encontre. En ce qui concerne ces notifications primitives, il est à rappeler qu’avant-hier, les autorités ont validé le fait qu’un courrier électronique provenant de l’Administration fiscale est désormais aussi valable qu’une lettre originale et traditionnelle en bonne et due forme. 

Projet Miami - Bouclage prévu dans six mois

Publié le jeudi, 29 décembre 2022

La réception technique des travaux de la partie Nord du projet Miami a été effectuée hier. Cette phase concerne notamment la partie située entre le Pont Hôpital be à l'hôtel Neptune. Le secrétaire d'Etat en charge des Nouvelles villes et de l'Habitat Gérard Andriamanohisoa est venu sur place pour ce faire. Il a été accompagné des autorités locales, notamment le maire de la capitale du grand port. Le site approche de sa forme finale, explique le secrétaire d'Etat.

La présidente fondatrice de l’ONG LCDM (Lutte contre la drépanocytose à Madagascar) SOLIMAD, Pascale Tuseo-Jeannot, invite tout un chacun à donner de l’importance à la lutte contre maladie chronique grave mais dont les victimes se trouvent souvent dans des conditions socioéconomiques handicapantes limitant leur accès aux soins appropriés.

« Notre ONG, dit-elle, n’a cessé d’agir du mieux qu’elle puisse et à la hauteur des financements mobilisés auprès des membres, de notre partenaire depuis plusieurs années maintenant, la Fondation Probitas, dans nos activités de proximité : dépistages, achats de traitements, soins ambulatoires et un minimum de campagne d’information, éducation, communication, changement de comportement – sensibilisation et prévention et aide à la restauration des centres de santé, formations en Education thérapeutique du patient (ETP) et renforcement des soins de proximité surtout pendant les pics de pandémie et jusqu’à ce jour.

Sans oublier également le soutien de la direction de la coopération internationale de Monaco dans le cadre du Réseau africain de lutte contre la drépanocytose, réunissant six pays à savoir le Burkina Faso, la Mauritanie, le Mali, le Niger, Madagascar et le Sénégal dont je suis la présidente. Ce volet initié en 2013 est surtout dans le renforcement de nos capacités en matière de plaidoyers. Cet axe est primordial dans la lutte, et cela, depuis toujours, partout dans le monde.

La Covid-19, comme toute pandémie, va passer et passera. Mais les autres maladies continueront toujours à faire partie de notre quotidien. La drépanocytose bien évidemment mais aussi le paludisme, la tuberculose, le Sida, le cancer, diabète et autres.

Cette pandémie, comme partout ailleurs, a été un grand catalyseur ayant mis en lumière la vulnérabilité de notre société, le décalage et la dualité entre intérêt politique et économique, d’une part, et la science, d’autre part.

La vulnérabilité du système de santé et d’éducation où les plus pauvres et ceux n’ayant déjà pas accès aux soins ont été les premières victimes. Parmi ceux-là, bien évidemment, les personnes les plus fragiles : les personnes âgées et celles atteintes de maladies génétiques, chroniques et avec un handicap lourd. La drépanocytose en fait partie.

Toutefois, grâce à notre expertise et le fait d’avoir toujours intégré dans nos actions (depuis 2005), les médecins et antennes de proximité au niveau national, nous avons pu aisément anticiper et organiser à temps la coordination des activités afin que les malades n’aient à se déplacer pour recevoir leurs soins.

Nous avons également mis à profit le fait que je réside en Asie pour bénéficier d’appuis d’experts par rapport à tout ce qui relevait des différents protocoles pour partager également les documents quotidiennement à l’attention du ministère de la Santé à Madagascar, de la direction de lutte contre les maladies non transmissibles (DLMNT) et de nos antennes respectives, afin de les aider dans cette période difficile.

C’est également dans la même période et en accord avec la DLMNT que nous avons pu concevoir le premier concept note, budgétisé qui aurait dû depuis 2021 garantir un programme s’étalant sur plus de deux ans en faveur de Madagascar.

En effet, compte tenu de la complexité de la maladie, il est important d’avoir un vrai programme pérenne intégrant une vraie étude épidémiologique. Ce, afin d’obtenir de vraies data exploitables au niveau national. C’est plus que nécessaire. C’est vital. », tient à souligner Pascale Tuseo- Jeannot.

 

Recueillis par M.R.

LA UNE DU 29 DECEMBRE 2022

Publié le mercredi, 28 décembre 2022

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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