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5.719.000 dollars en tout. C’est le montant du financement accordé par la Banque africaine de développement pour Madagascar, en marge de la 57ème assemblée annuelle du groupe de la BAD qui se tient présentement à Accra au Ghana. Ce énième financement de la BAD se répartit sur trois accords que Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’Economie et des Finances a signés avec les représentants de la Banque africaine. Notamment, la signature d’un accord de prêt d’une valeur de 1.850.000 UC, soit environ 2.479.000 USD, pour le financement de l’étude de faisabilité du projet intitulé « Pôle de développement agricole de la rive droite du delta de Bas Mangoky ». Un projet qui entre dans le cadre du programme de développement intégré du Grand Sud de Madagascar et dont l’objectif est l’augmentation de la production agricole à travers l’aménagement de 29.000 ha de terrain, le développement des infrastructures d’irrigation, de stockage et de
conditionnement collectif et le renforcement des organisations des producteurs. La réalisation de ce projet renforcera la complémentarité des différents projets agricoles et routiers qui permettra à la population du Sud-ouest de l’île à tirer profit de son potentiel économique. Le deuxième accord correspond à la signature du programme de financement des risques et catastrophes en Afrique, (ADRiFi) pour la promotion de la résilience et la réponse aux chocs climatiques à Madagascar en améliorant la gestion des risques de catastrophes naturelles et l’adaptation au changement climatique. Il s’agit d’un financement additionnel octroyé à Madagascar par la BAD d’un montant de 1.900.000 USD, et ce à titre de don. Le programme appuiera l’Etat malagasy pour le paiement de la prime d’assurance sécheresse, au développement de solutions pour la gestion des risques climatiques et favorisera l'accès aux solutions de transfert des risques de catastrophes, notamment la sécheresse dans le Grand Sud de Madagascar. L’Etat malagasy a commencé à déployer des efforts particuliers dans le domaine du renforcement de la résilience financière depuis ces dernières années et ce soutien de la BAD à travers ce financement additionnel pour le paiement de la prime permettra au pays de poursuivre son adhésion à l’ARC (African Risk Capacity). La continuité de l’adhésion de Madagascar à cette assurance cyclone permettra d’asseoir la résilience financière face aux effets dévastateurs des cyclones tropicaux à travers l’accès à des ressources financières rapides. Enfin, le troisième volet de l’accord qui sera sous forme de don d’une valeur de 1 million d’UC, soit 1.340.000 USD, destiné au Projet de renforcement de la résilience de la gouvernance par la digitalisation (PREGODI). Ce projet cadre dans le programme de développement de Madagascar à savoir la digitalisation de l’administration publique. Ce programme contribuera à renforcer la gestion des fonds publics, tendant à améliorer l'efficacité de l’administration et la prestation des services publics essentiels.


Hary Rakoto
 


 
Ces dernières semaines, tout le monde est unanime sur un point : le degré de barbarisme observé dans le pays a atteint partout son paroxysme. Le pire, c’est que ces atrocités qui revêtent différentes formes sont les faits, non pas des bandits et autres criminels de profession d’individus. Elles sont désormais perpétrées par des citoyens ordinaires. Les faits.

A commencer par l’explosion des viols incestueux. Le dernier fait en date remonte il y a quelques semaines de cela à Soaviandriana où un chef de famille de 57 ans a abusé sexuellement de sa fille de 16 ans, le premier ayant profité de l’absence de son épouse, retenue dans une autre localité pour une raison de santé. Pire, la victime était par la suite rendue enceinte et aurait dû même se faire avorter, son père n’étant pas la première fois à se comporter de façon ainsi bestiale avec elle. La Justice était saisie de l’affaire. Mais la liste des exemples de ce genre de bestialité n’est pas exhaustive. Car durant les deux premières semaines de mai 2022, on a enregistré au moins trois autres cas de ces viols incestueux chez nous.

Par ailleurs, une autre forme barbarie se traduit notamment par les vols d’organes à cause de la superstition. Là, ce sont les albinos dont les mineurs qui font les frais des assassins. Des individus superstitieux, souvent des hommes influents du village et autres officiers, et qui ne pensent qu’à s’enrichir, poussent leurs sbires à kidnapper, s’acharner, enfin tuer de façon inhumaine leurs victimes innocentes, parfois uniquement pour leurs yeux. Dans certaines Régions, la société croit encore en la vertu sinon au présumé pouvoir surnaturel des yeux et autres organes des albinos.

Autres cas de figure de cette barbarie, les vindictes populaires. Pour un rien, on tue facilement. Et comme avec le viol incestueux, le phénomène où de plus en plus d’habitants de l’île se comportent de cette sorte en de violents et implacables justiciers, a pris une proportion particulièrement inquiétante. Il y a deux semaines de cela, des villageois en furie, ont exécuté un quadragénaire à Ambanja. La faute à ce dernier ? Il a occasionné un accident meurtrier où les quatre membres d’une famille ont perdu la vie lorsque cet automobiliste qui, sous l’emprise de l’alcool, a perdu le contrôle de son véhicule 4x4, qui a alors foncé sur la maison à l’intérieur de laquelle se trouvaient les victimes. Souvent, une fausse accusation ou une simple rumeur à propos d’un individu accusé à tort d’un quelconque méfait, débouche sur une effusion de sang et autre exécution sommaire du suspect. Pas plus tard que la semaine dernière, la triste fin d’un certain Andry, ce jeune chef de famille attaqué et achevé par une meute d’individus surexcités et armés jusqu’aux dents à Betafo, illustre cette promptitude injustifiée et illégale d’une catégorie de gens à se faire justice eux-mêmes. Heureusement, les Forces de sécurité et de défense et surtout aussi la Justice, la vraie cette fois-ci, ont remis la population locale dans le droit chemin. Dix-neuf villageois trempés dans cette histoire d’exécution sommaire, furent jetés en prison depuis.

Un parlementaire d’Ikongo s’était récemment lamenté, toujours sur le fait qu’on tue pour une bouchée de nourriture volée dans cette localité du Sud-Est. La semaine dernière, on y a enregistré au moins trois cas d’exécution sommaire ou de meurtre barbare. L’un concernait un individu achevé de manière inhumaine par des villageois car ils l’ont surpris d’avoir volé du manioc dans un champ, juste pour apaiser sa faim ! Idem pour deux autres suspects qui ont volé des volailles, histoire de mettre quelque chose sous les dents, faute de liquidité pour s’en procurer.

Mais le barbarisme peut être aussi familial. C’est le cas d’un chef de famille d’Antsirabe qui, sur le conseil d’un groupuscule adonné aux rites sataniques afin de s’enrichir, n’a pas hésité à égorger et poignarder à mort son petit garçon. Il y avait aussi le double meurtre survenu à Ambohimanambola où les corps des époux originaires de la Sava mais résidant à La Réunion, furent retrouvés sous l’amas de blocs de rocher d’une carrière désaffectée de cette première localité. Le présumé meurtrier, ou plutôt l’instigateur du forfait n’était autre que le neveu âgé de 44 ans du couple. Sommé de rendre des comptes sur ce qu’il a fait des loyers provenant de la location des maisons appartenant à son oncle et à sa tante, situées dans la Capitale, le quadragénaire en cause a préféré éliminer ces derniers avec la complicité d’autres larrons. Enfin, il vaut mieux ne pas parler des affaires de cœur. Rappelons l’assassinat de cette étudiante de 25 ans prénommée Elisabeth à Mahajanga. Ses assassins, pour un mobile non encore élucidé, l’ont rouée de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive avant de jeter sa dépouille dans un dépotoir du quartier.

Franck R.


15 accusés, 40 témoins, 10 avocats. Ce sont les acteurs du procès de Mbola Rajaonah qui a débuté à la Cour criminelle ordinaire du Pôle anti-corruption ou PAC d’Antananarivo, hier. Ce transitaire ainsi que ses co-accusés sont incriminés d’infractions douanières, de détournement de deniers publics, d’importations sans déclaration de marchandises prohibées, enfin de blanchiment de capitaux.
La journée d’hier a permis de révéler que les accusations, dont est incriminé l’ancien conseiller spécial de Hery Rajaonarimampianina, ont causé le manque de plus de 125 milliards d’ariary dans les caisses de l’Etat malagasy. Devant la barre, l’accusé principal a admis de ne pas avoir payé ses taxes et autres droits de douane lors de ses opérations d’importation de marchandises à l’époque. Toutefois, il dit ne pas connaître le montant des impayés. L’omission à payer ses droits de compromis, selon un jargon du milieu, constitue l’un des manquements du transitaire à ses obligations à l’époque.
Son argument, pour tenter ainsi de se dédouaner aux yeux de la présidente de la Cour, a fait sortir de ses gonds. L’accusé qui semble jubiler de déclarer n’être pas fonctionnaire, nie avoir fait un quelconque détournement de deniers publics. La réponse du juge ne s’était pas fait attendre. “Dîtes donc monsieur ! Mais à qui appartient la douane à votre avis ? “, lui demande la présidente de la Cour. Ce à quoi Mbola resta bouche bée ! Déstabilisé par la question du juge, ce dernier semblait souffrir subitement d’un malaise qu’il a fallu suspendre momentanément les débats, le temps que l’accusé troque ses chaussures contre des sandales.
Lorsque la question de ses opérations d’importations a été évoquée, Mbola Rajaonah admet aussi une chose dont on lui reprochait souvent : sa grande liberté ! En cause, la procédure de contrôle. Là, l’accusé reconnaît que la plupart des marchandises qu’il avait importées à l’époque, étaient passées en “circuit jaune”. Cette procédure est synonyme du fait que les containers sont exempts d’un contrôle physique. Cette fois-ci, le transitaire a, plus ou moins, reconnu qu’il y avait des fausses déclarations sur la nature de ces marchandises. Il a argué ne pas savoir que les conteneurs renfermaient de l’huile alimentaire au lieu de ciment que ses clients auraient commandé.
Toute l’après-midi d’hier était encore consacrée à l’audition de Mbola Rajaonah. En début de soirée, tous les accusés devront encore répondre de leurs actes devant la barre. Et à l’allure où vont les choses, ce procès risque encore de se poursuivre ce jour.
F.R.

La une du 24 mai 2022

Publié le lundi, 23 mai 2022


Une grande première dans l’histoire de la Grande île. La création d’un orchestre national n’a jamais été l’une des missions accomplies par les Gouvernements qui se sont succédé. Hélas, les personnalités qui ont été auparavant à la tête du ministère de la Culture ne se sont jamais intéressées à l’accomplissement de cette tâche. Cependant, depuis les années 1965 jusqu’au février 2021, des personnes de bonne volonté ont essayé de mettre en place quelques orchestres, mais les projets ont été souvent avortés.
Aujourd’hui, grâce à l’initiative du ministère de Communication et de la Culture (MCC), conduite par Lalatiana Andriatongarivo, à travers l’Académie Nationale des Arts et de la Culture (ANAC), le premier orchestre national baptisé « Voa’Art, The National Orchestra of Madagascar » voit le jour. Il s’agit du premier orchestre national public de l’histoire de Madagascar. La mise en œuvre de ce grand orchestre s’est réalisée en quatre mois. Actuellement, Voa’Art compte plus de 80 membres issus de toutes les Régions de Madagascar. Ces derniers ont la même aspiration et objectif, celui d’évoluer et exceller dans leurs domaines respectifs. Ce sont des jeunes musiciens capables d’effectuer différentes concerts et spectacles variés tels que le jazz, la musique classique, le tango, la salsa, la musique du terroir,…
Notons que cet orchestre national a pour mission d’interpréter ou de créer les grandes œuvres universelles, et surtout malagasy. Ainsi, après l’annonce officielle de sa création, il entamera un grand concert ce jeudi 26 mai à partir de 18h au Palais d’Andafiavaratra. Une occasion pour eux de démonter leur savoir-faire. Ce sera également une opportunité pour le public malagasy d’écouter les prestations d’un vrai orchestre national. Certes, tout le monde ne pourra pas à cette représentation. Raison pour laquelle le concert sera retransmis en direct sur la chaine de télévision nationale (TVM) et la chaîne de radio RNM.
La création de cet orchestre entre dans le cadre de la mission principale du ministère de la Communication et de la Culture qui est de faire de la culture malagasy un levier du développement. Rappelons que ce projet a vu voir le jour grâce aussi au soutien de l’association Hetsika Madagascar. Avec l’appui de l’ANAC, les membres de l’orchestre suivent des cours de musique, de décors, de mise en scène, tout cela à titre gratuit avec des professeurs experts issus des grands conservatoires locaux et étrangers reconnus. On retrouvera entre autres  Vincent Tizon, Dominique Rouits ou encore Xavier Ribes,… Les enseignants au sein de l’ANAC et les autres professeurs suivent les normes internationales. Il s’agit d’enseignants capables non seulement de donner des formations de grande qualité, mais ils sont également des artistes accomplis. 
Sitraka Rakotobe


Nouveau souffle
L’orchestre national « Voa’Art », pour cette première représentation, revisitera les chansons qui ont fait les gloires du Palais d’Andafiavaratra. A savoir Hymne (Fanfare – 1883). Hymne national sous les Reines Ranavalona II, III et Rasoherina (1863-1883). Danse des enfants-Antsa. Chants en l’honneur du Prince Rakoto (Radama II) en 1857. Hymne national sous le roi Radama II. Dama Romance favorite de Radama II. Chant pendant la distribution de la viande de bœuf. Hymne en l’honneur du Premier ministre Rainilaiarivony (1864). Mba ho tahin’Andriamanitra (Chant en l’honneur de la reine Ranavalona II). Ilay tany soa. Taralila - Marche militaire du Corps Armée des Premiers Volontaires de la Reine Ranavalona III. Afindrafindrao (Razafindriantsoa). Aza maditra (Chanson militaire du corps d’Armée des deuxièmes Volontaires de la Reine Ranavalo). Hymne national sous la Reine Ranavalona III 1883 (Ranavalona Mpanjaka). En deuxième partie : Ranoan’ala Mgr Tabao Manjarimanana ; Fony aho (H.Ratsimbazafy) ; Gasikarako (Rakotozanany Stanislas) ; Somambisamby (Mahaleo) ; Ny tsikin’ny fitia (Barijaona) ; Somambisamby (NyAntsaly) ; Ambanivolo (Poopy) ; Rambalamanana Justin Vali (Malagasy anie ianao) ; RR Majunga et Le printemps sur la colline (Les Surfs).


Le tournoi national organisé par l’Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires (ASIEF) est déjà lancé. Cette année, la ville hôte du rendez-vous annuel des agents publics dans tout Madagascar est Morondava et ce du 20 août au 4 septembre. Le staff de l'ASIEF, dirigé par Jean Aimée Andrianarison, dit John Love, a effectué le premier bilan de sa descente sur place. Tous les infrastructures sont prêtes pour accueillir le tournoi sauf une et pas le moindre. Il s’agit du stade « manara-penitra » de Morondava promis d'être terminé au mois de mai alors que les travaux sont en stand-by. Effectivement, le président de l'ASIEF John Love met la puce à l'oreille des responsables directs de l'infrastructure, ceux du ministère de la Jeunesse et des Sports et la Présidence. " Si Morondava nous a convaincu pour être la ville hôte de la compétition, en grande partie c'est à cause du stade manara-penitra. Jusqu'ici, le stade n’est pas toujours terminé si on nous a dit que tous les grands travaux prendront fin en mai", annonce Jean Aimée Andrianarison.
Le week-end dernier, par ailleurs, les fonctionnaires ont effectué une course pédestre autour du "Lac Anosy". Une course relais mixte de 2,6 km et un relais pédestre de 6 km open étaient la nouveauté de l'édition "Mafy Be" de cette année.
Pour le relais mixte et relais hommes, les huit athlètes composant l’équipe devaient parcourir un total de 2,6km. Les membres de chaque équipe se partagent la course en choisissant entre ces distances 400m-200m-400m-100m-800m-200m-400m et 100m pour boucler la boucle.
La course pédestre, qui a permis de rehausser le nombre des participants, a été dominée par les vétérans. L'année dernière, le nombre des athlètes a été limité à 130 à cause des règlements de compétition.  Cette année, plus de 200 fonctionnaires de la Capitale ont participé à l'événement.
E.F.


Il n’y a pas de raisons majeures pour que Madagascar ne puisse pas réaliser les objectifs de développement. A voir les normes juridiques régissant la décentralisation, les organes des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) constituent de performantes machines pour le progrès voulu. Mais la grande lacune réside dans l’application de la loi.
Malgré elles, des Communes sont en infraction. Alors que l’on est en pleine deuxième moitié du deuxième trimestre de l’année, beaucoup de conseils communaux et municipaux ne se sont pas encore réunis en première session ordinaire.
Le conseil se réunit en session ordinaire deux fois par an, la première au cours du premier trimestre de l’année et la seconde, au cours du deuxième semestre, aux termes de l’article 74 de la loi 2014-020 du 27 septembre 2014. Le même article en son paragraphe suivant dit : « La durée de chaque session ne peut excéder dix jours. Toutefois, la session pour l’adoption du budget primitif peut durer jusqu’à quinze jours. »
Pour en savoir encore un plus, voici ce que dit l’article 80 de ladite loi : « La première session du conseil est consacrée principalement à l’approbation du bilan de l’année écoulée et l’évaluation de l’exécution des programmes d’action. A cette occasion, le chef de l’exécutif rend compte au conseil, par un rapport spécial, de la situation de la CTD, de l’activité et du financement des différents services de ladite collectivité et des organismes qui dépendent de celui-ci. Le rapport précise également l’état d’exécution des délibérations du conseil et la situation financière de la collectivité. »
Les dispositions de l’article 171 de la même loi stipulent que « le compte administratif est approuvé par délibération du conseil de la collectivité territoriale décentralisée au plus tard le premier trimestre de l’année suivante. Mais, hélas, toutes ces belles dispositions légales sont vaines pour beaucoup de Communes.
Les élus territoriaux et les politiciens amis sont préoccupés par le cas des maires faisant l’objet de poursuite pénale pour cause d’abus de fonction, de détournement de denier public, de favoritisme, de corruption et de bien d’autres infractions encore. Pour la plupart, ils ont commis des actes illégaux en parfaite connaissance de cause.
M.R.

Où en sommes-nous ?

Publié le lundi, 23 mai 2022

L’UE regrette ! Le RSF enfonce ! Le CSI déplore ! Certaine presse étrangère et certains activistes des réseaux sociaux accusent !
Au fait, où en sommes-nous dans la bataille contre les grands maux qui minent et bloquent le réel démarrage vers l’essor et le développement du pays ? En est-on resté au stade des grands mots dans la lutte sans merci contre les grands maux à savoir la corruption, l’impunité, le non-respect de l’Etat de droit, de la liberté d’expression, de la démocratie ? Le tableau ne luit pas assez comme nous l’entendions. Les différents rapports d’Institution et d’organisme étranger ainsi que des Institutions en charge de la lutte contre toute forme de malversation et certaine Société civile du pays ne vont pas dans le sens de notre faveur sinon notre souhait. Ou bien, on se prend pour le mal aimé des autres et en revanche on dénonce ! Ou bien, on recule vraiment sans qu’on ne soit pas conscient de la réalité ! Tout de même, les faits sont là ! Certes, la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine ne facilitent guère la tâche, seulement il fallait reconnaitre que le pays n’avance pas. A certains égards, il recule ! Il y a des « zava-bita » mais ils affectent peu sur le développement du pays.
Pour y voir clair et afin qu’on puisse avancer, il faut oser décrypter, sans complaisance ni fard, la situation. En effet, le pays a besoin d’une visibilité de ses blocages et des solutions à mettre en œuvre.
La corruption. Le mal à l’allure d’une gangrène affecte, en profondeur, les grands services publics. Des efforts sont entrepris mais le mal s’enracine trop. Les actes accomplis ne sont que des gouttes d’eau dans l’océan. Le cas de ce garde des Sceaux, senti comme une figure de proue du régime Orange mais qui a dû présenter sa démission à cause d’une affaire de corruption.
L’impunité. La corruption et l’impunité, le choléra et la peste, collent à la peau du pouvoir. L’opinion attend désespérément le procès des anciens barons des régimes précédents. La haute Cour de justice, dans le désarroi et l’impuissance, ne peut pas lever le petit doigt à cause d’un système qui favorise l’impunité. Le CSI déplore l’existence des blocages quelque part gênant le processus de mise en accusation des crimes économiques et financiers commis par des grosses têtes.
Le recul de l’Etat de droit. Malheureusement, en dépit des efforts fournis, l’Etat de droit est malmené à Madagasikara. Un exemple probant suffit. La recrudescence des vindictes populaires dans tout le territoire témoignant la menace du danger. La population ne croit plus en l’existence d’un Etat de droit (Fanjakana tandalàna) capable de le protéger. Elle règle directement les contentieux survenus dans la vie quotidienne.
Les cas choisis pour illustrer le fond du problème ne représentent qu’une partie du tableau. Certainement, les tenants du pouvoir s’efforcent de faire avancer le pays, ne serait-ce qu’à travers ces « zava-bita ». Toutefois, il fallait oser aller à la base des problèmes et entreprendre des travaux de curetage à l’intérieur même de l’Administration et partir d’une nouvelle base. Une Administration réellement assainie est une condition sine qua non d’un sérieux départ.
Où en sommes-nous donc ?

Ndrianaivo



Avec la fête de Pentecôte et autres célébrations qui approchent, les grandes enseignes multiplient les initiatives pour attirer la clientèle. A l’instar de la société Baolai, où une pléthore d’articles de premier choix, neufs et à bon prix attendent le public. « Pour la fête des mères, les idées de cadeaux sont nombreuses dans tous nos showrooms d’Analakely, Soarano et Bazar-be Toamasina. Dans cet esprit festif, nous ferons une vente flash spéciale pendant 3 jours consécutifs, le 26 - 27 et 28 mai 2022 pour 3 modèles de smart TV Hisense, notamment sur deux modèles différents en TV Led de 32 pouces et un autre de 50 pouces en 4K. Pour une smart TV Jeyoo (garantie 1 an) de 42 - 75 pouces et 85 pouces  achetée, un ampli-baffle rechargeable sera offert », d'après un responsable.

On y trouve aussi bien d’autres merveilles comme les tables de mixage, réfrigérateurs, cuisinières à gaz et électriques, kits solaires complets de marque Sunpower (composés de régulateur, batteries et panneaux), amplificateurs, machines à laver, climatiseurs, fours à micro-ondes, synthétiseurs,… « Et en bonus, pour l’achat d’une smart TV Hisense de 50 pouces, un Smartphone sera offert. Et pour l’achat d’un modèle de 32 ou 43 pouces (tous garantis 1 an), un ampli-baffle rechargeable sera donné gratuitement au client », selon toujours un responsable.

Notons que pour les achats de Smart TV figurant pendant la vente flash de 3 jours, il n’y aura pas de cadeaux offerts car les prix seront largement remisés. Les détails sont à découvrir sur la page Facebook et sur le site web de Baolai, ou en téléphonant 020 22 605 88 - 020 22 308 48 - 033 37 188 88 (en heures de bureau). La maman étant le pilier central d’une famille, rien de tel pour lui faire honneur pour la fête des mères que de lui offrir de sublimes cadeaux que l’on trouve auprès des magasins Baolai.


 


De nouveau, la ville de Manakara a été le théâtre d’un incendie dévastateur dimanche dernier. Les flammes ont réduit en cendres 96 maisonnettes jetant ainsi 500 familles provisoirement dans la rue. Ces dernières ont tout perdu dans cet incendie implacable. Aucun objet n’a pu être sauvé des flammes, et les pertes se chiffrent à plusieurs millions d’ariary, côté locataires. Cependant, l’on n’a déploré aucune victime, et ce, en dépit de l’ampleur de ce sinistre. Ce dernier était survenu dans le quartier de Manjakarivo, dans la Commune de Vohimasina.
Plusieurs témoins ont affirmé qu’un foyer de feu mal éteint, dans l’une de ces maisonnettes, serait à l’origine du drame. Mais sous l’effet d’un vent particulièrement violent, les flammes se sont rapidement propagées sur les constructions voisines. Du coup, la Gendarmerie a ouvert une enquête. Les Forces de l’ordre ont dû prendre certaines mesures vu la colère des familles sinistrées. Parmi celles-ci, un nécessaire transfert vers un lieu sûr de la petite famille en cause et dont l’habitation serait à l’origine de cet incendie dévastateur. Des témoins sur place ont déclaré que le mécontentement des personnes sinistrées était si palpable tel qu’elles ont failli régler l’affaire à leur manière, c’est-à-dire demander une explication, de façon musclée avec la famille en cause. Le risque inutile d’un dérapage est tel qu’il a alors fallu mettre cette dernière sous la protection des Forces de l’ordre.
De leur côté, les autorités locales dont le gouverneur de la Région Vatovavy et du chef de District se sont rendus sur place. Ces derniers promettent une assistance et de l’aide aux sinistrés pour qu’ils puissent reconstruire leurs maisons. En attendant, ils ont apporté une aide d’urgence dont des denrées et autres produits de première nécessité aux victimes. Affaire à suivre.
F.R

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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