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Un grand soulagement pour les automobilistes qui doivent passer tous les jours par Analakely et Ambohijatovo. La circulation est devenue plus fluide malgré le fait que la plupart d’entre eux sont encore dans la confusion. Ils doivent encore réfléchir ou s’arrêter quelques secondes afin de savoir le couloir à prendre. « Il faut une vingtaine de minutes pour faire le trajet entre Ankorondrano, Behoririka et Analakely, contre plus d’une heure auparavant. Nous souhaitons que la circulation reste désormais fluide. Mais il est encore trop tôt pour juger », soutient un automobiliste. D’autres dénoncent l’absence des marquages au sol.
Pour le moment, les automobilistes ne sont pas encore habitués au nouveau plan de la circulation, ce qui rend difficile l’organisation. Par contre, des embouteillages sont présents dans d’autres axes, notamment celui reliant Anosy-Tanjombato, à Isoraka ainsi que l’axe Analakely menant vers Anosizato. Selon le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, il y aura encore des points  à améliorer, notamment sur l’axe reliant Analakely et Anosibe. « C’est mieux ainsi ! D’ailleurs, ce n’est pas facile d’imposer un changement. Toutefois, chacun devra faire un effort », soutient-il. La sensibilisation durera encore quelques jours. De leur côté, les chauffeurs de taxi-be se plaignent de l’étroitesse de l’arrêt-bus sis à Ambohijatovo où des cafouillages ont lieu durant les heures de pointe. « Une foule immense attend le bus dans cet endroit où des dizaines de véhicules font la queue. Il serait alors difficile de traquer les  pickpockets », se plaint Niry, un passager.
Par ailleurs, les itinéraires des  taxis-be ont également changé. Pour l’axe Ambohijatovo et Anosy, l’arrêt de bus est déplacé derrière les marchands de livres. Les bus exerçant sur cet axe doivent emprunter la rue située derrière le ministère de la Jeunesse et des Sports, puis devant le pavillon d’Analakely et la Gastronomie Pizza Analakely, avant de rejoindre la rue située près  de la stèle du Mars 1947 et le tunnel d’Ambohidahy. Pour l’axe Anosy-Analakely, les taxis-be doivent rejoindre la rue située devant la Stèle du 29 Mars 1947, ensuite passer près du RM1 avant de prendre la rue menant vers Ambodifilao. Les arrêts de bus au niveau du pavillon d’Analakely sont déplacés à Ambodifilao.
Anatra R.




Des petites aux grandes industries extractives, en passant par les exploitations individuelles, toutes ont répondu présent à l’appel de la fédération des opérateurs miniers, hier, pour s’exprimer à l’unisson par rapport à la situation de blocage qui persiste dans ce secteur actuellement. Une manière de mettre en lumière l’ensemble des facteurs de blocage de ce secteur, et ce, à tous les niveaux. Pour le cas des permis miniers, plus de 2.000 sont en cours de validation tandis que 5.000 demandes restent en suspens depuis la décision ministérielle y afférente. Autant dire que malgré le processus de normalisation de cette activité qui s’annonce difficile sur tout le territoire national, l’intérêt des exploitants reste inchangé. « La situation actuelle est propice à la corruption car le gel de l’octroi de permis miniers pourrait inciter des exploitants à négocier à travers des paiements de facilitation ou même des pots-de-vin pour ceux qui œuvrent dans l’informel.
Et pendant ce temps, les opérateurs dans le secteur formel n’ont plus qu’à s’armer de patience. Pour illustration, il y a de nombreux permis miniers qui sont en attente de validation depuis plus de dix ans. Imaginez le coûts d’investissement causé par de tels délais », explique Ralambomanana Hajanirina Yvon, président de la fédération des opérateurs miniers de Madagascar. A travers les propos de leur président, les membres de la fédération demandent tout juste à ce que l’administration applique les lois et textes en vigueur, notamment d’octroyer les laissez-passer à tous les opérateurs ayant réglé leurs frais d’administration, ou encore de renouveler les permis d’exploitation car ce processus de renouvellement est dans le plein droit des opérateurs en bonne et due forme.
D’un autre côté, ces opérateurs miniers fustigent aussi le processus d’élaboration du nouveau Code minier en affirmant leurs désarrois. « Pour le moment, la majorité des membres de la fédération jugent inopportun de procéder à ces réformes compte tenu de la situation », rajoute le président de la fédération. A travers ces quelques mots, ce responsable confirme le sentiment de frustration et de mécontentement généralisé qui germe progressivement à tous les niveaux de la chaîne de valeur minière. Dans un pays où le secteur minier représente 30 % des recettes d’exportation, soit 600 millions de dollars, et 40 % des investissements directs étrangers selon les chiffres de l’organisme Economic Development Board of Madagascar, le remplacement du Code en vigueur depuis 2005 devient ainsi un sujet des plus épineux. Ainsi, parmi les solutions suggérées par les exploitants, on peut citer la réouverture des demandes d’exploitation, la mise en place d’un observatoire des mines, la normalisation des redevances qui diffèrent à tous les niveaux, ainsi que le renforcement de la lutte anti-corruption sur toute la chaîne de valeur.
Hary Rakoto



Employé cadre, ouvrier, employé domestique, jeune fille au pair, etc. La sortie du territoire malagasy de ces travailleurs migrants nécessite désormais diverses procédures à suivre. Le ministère des Affaires étrangères (MAE) l’a communiqué hier. Des mesures prises afin de les protéger des traites de personnes transnationales. « Obtenir un visa au préalable du contrat de travail signé par les 2 parties à l’Ambassade de Madagascar dans le pays de destination fait partie des mesures. Passer au ministère de la Sécurité publique pour une enquête de moralité et examen de situation en constitue une autre. Il faudrait ensuite viser le contrat de travail auprès du ministère du Travail, de la Fonction publique et des Lois sociales, avant de passer auprès de la Direction de la Diaspora du MAE, avec le billet d’avion. La préinscription consulaire, à titre gracieux, auprès de la même Direction, portes 117 et 132 au MAE Anosy, constitue la dernière étape requise. Ces procédures doivent être faites 15 jours avant le départ, selon le communiqué.
Dès sa sortie sur les réseaux sociaux, dans la matinée d’hier, ce communiqué du MAE a entraîné de nombreuses réactions et critiques. « Ces longues étapes pourraient favoriser les cas de corruption », avancent les uns. « Avec la situation déjà chaotique à Madagascar, il ne reste plus que ces mesures restrictives pour dissuader les jeunes à travailler à l’étranger », se désolent les autres. Pourtant, cette régulation stricte des sorties à l’étranger vise à renforcer la protection des travailleurs migrants, dont certains sont victimes de maltraitance au point d’être rapatriés dans le pays avec des séquelles physiques ou psychologiques.
Les cas des « Au pair » remis en question
« Les jeunes filles Au pair ne doivent pas être considérées comme des travailleurs migrants. Elles sont accueillies dans des familles d’accueil qui prennent en charge leur hébergement, nourriture et autres besoins, ainsi que leurs études, en contrepartie de quelques tâches ménagères », informe un ancien bénéficiaire de ce programme d’échange culturel. Ce dernier existe actuellement en France et en Allemagne. « Au pair est certes un programme d'échange culturel, de "bain de langue", ce qui est assimilé par nos compatriotes comme une étude. Mais en réalité, un Au pair ou un Volontaire ne pourra pas s'inscrire dans une institution universitaire allemande tout le long de son contrat d'une durée de 1 an. L'intéressé ne pourra s'inscrire que dans une institution populaire appelée Volkshochschule où il perfectionnera uniquement sa maîtrise de la langue allemande et rien d'autre et cela dans les conditions horaires fixées dans chaque contrat », nous confie une source du MAE. « Le visa d'un Au pair ou d'un Volontaire ne sera pas accordé sans l'approbation formelle de l'Agence allemande Fédérale pour l'Emploi (Bundesagendtur/Arbeitagentur). Qui dit Bundesagentur/Arbeitagentur dit "travail" au regard de la loi allemande. Selon les lois sociales allemandes, un Au pair/Volontaire bénéficie de jours de congé comme un travailleur légal en Allemagne et non pas de vacances scolaires comme un normal étudiant », a-t-elle ajouté.
Etre un Au pair ou Volontaire en Allemagne nécessite un contrat de travail avec l’institution ou la famille d’accueil. Le service fourni par l'intéressé est rémunéré bien que qualifié pour argent de poche pour le cas d'un Au pair. La rémunération d'un volontaire n'est pas également qualifiée de salaire au sens propre mais l'intéressé est soumis aux lois sociales allemandes. Le volontariat est en Allemagne un travail rémunéré au sens des lois sociales allemandes. Pour les deux typ d'activité, le type de visa demandé auprès de l'Ambassade allemande est spécifique "Au pair/Freiweiling" et non pas "visa étudiant" ou "visa de langue". Il en est de même pour la formation professionnelle "Ausbildung"…
La Rédaction





La une du 23 mai 2022

Publié le dimanche, 22 mai 2022



Première édition après la disparition de son illustre fondateur, la FIM 2022 reflète la santé du secteur privé selon le point de vue de Nicolas Martin, directeur général de l’agence Première ligne qui a tenu à nous partager ses ressentis à chaud pendant la dernière journée de la foire. 
Si on doit donner un bilan, il est tourne vraiment vers le positif. On a enregistré un record en termes d’affluence. Je n’ai pas encore les chiffres précis mais on a enregistré entre vingt et trente mille visiteurs durant les trois premiers jours sans compter aujourd’hui dimanche (ndlr : Hier). Notre premier objectif était surtout de remplir le salon en entier. Chose sur laquelle on avait pourtant eu quelques appréhensions vu le contexte de la relance économique difficile après la crise sanitaire mondiale. Après ces deux années de redécollage difficile, les activités repartent. C’est bon pour la suite. Malheureusement, Michel Domenichini Ramiaramanana nous a quittés brutalement alors qu’on était en pleine relance, quant à l’évènement, justement, on a voulu le faire perdurer en sa mémoire.
Par ailleurs, nous avons fait un gros travail de communication sur les conférences afin d’optimiser au maximum l’impact des débats et discussion sur les thématiques que nous nous sommes efforcés d’améliorer en qualité. Notamment, en termes d’environnement, de technologie ou encore de tourisme sans mentionner tous les autres secteurs qui ont été fortement représentés à la FIM.
Autour d’une scénographie affirmée, mettant en avant d’une part les spots industries et High Tech, et d’autre part des pavillons pays comme Maurice et autres, la foire aura permis à tout un chacun de mettre en situation le contexte économico-commercial de Madagascar. Toujours attentif à faire la promotion du « Vita Malagasy » (Made in Madagascar) tout en restant ouvert au monde, cette dernière édition de la FIM aura, grâce aux nombreux B to B ou B to G réalisés quatre jours durant, consacré une fois de plus de l’excellence et de l’efficience de cette plateforme économique indianocéanique. Marqueur de la vie des affaires dans cette partie du monde, l’attractivité économique générée par cet évènement aura fait progresser le Branding Madagascar dans le monde des investisseurs à l’affût des véritables pays en voie d’émergence.
Par ces quelques constats, on a vraiment de grand motif de satisfaction qui nous assure déjà la énième réédition de la foire pour l’année prochaine. Mais pour cette année, on donne déjà rendez-vous au public pour le Salon international de l’agriculture en septembre et le Salon international de l’habitat en octobre. Mais surtout la nouveauté c’est qu’il y aura un autre évènement d’envergure que nous allons baptiser « Salon grand public du déstockage » en novembre. Un nouveau concept multisectoriel où tous les exposants emmèneront tous les invendus avec des promotions d’envergure pour le bonheur du grand public.
Recueillis par Hary Rakoto
 


Triste fin pour un père de famille de 36 ans, marié et domicilié à Talatamaty, vendredi soir dernier. Il était au guidon de sa moto lorsque celle-ci a terminé sa course au fond d’un plan d’eau bordant la nouvelle rue en pavé, qui passe au niveau d’Antsofinondry et qui débouche ensuite à Anosiavaratra. Effectivement, le motocycliste s’était noyé sans l’espoir d’aucun secours. Aucun témoin n’était à l’endroit au moment des faits, afin au moins de les signaler à la Police. Le corps de la victime n’a été retrouvé que le samedi matin suivant, selon la Police. Des membres de sa famille ont fait le tour des commissariats et autres bureaux de la Gendarmerie pour tenter d’avoir une quelconque nouvelle du motard, qui a tardé à regagner son foyer à Talatamaty, vendredi soir dernier.  Lorsque les secours ont voulu le repêcher, le cadavre était complètement submergé et fut repéré à quelques mètres du deux-roues.
Pour le moment, rien ne permet encore de déterminer la cause exacte de l’accident sauf que, dans un récent rapport, la Police avance une sortie de route. “Le médecin, lors d’un constat, a privilégié la thèse d’une sortie de route, et que le décès devait remonter vers 22h “, nous explique une source policière du côté de Sabotsy-Namehana, laquelle est d’ailleurs chargée de mener l’enquête. Toute une zone d’ombre plane aussi sur l’emploi du temps de la victime avant l’accident. La seule certitude, c’est que le trentenaire devait rentrer chez lui après le travail, comme d’ailleurs monsieur tout le monde. Ses proches, qui n’étaient informés sur le drame que samedi dernier, auraient déjà récupéré sa dépouille, et ce, après bien que le médecin l’eut autopsiée.
En l’espace de deux jours donc, on a assisté à trois cas d’accidents meurtriers touchant des motocyclistes dans la Capitale et ses environs. Car après celui qui a emporté ce chef de famille de Talatamaty, deux autres l’avaient précédé dans l’au-delà, parfois de manière tragique. C’est le sort réservé au passager d’une moto qui s’était télescopé avec un taxi-be à Soanierana, ou encore le pilote de ce moto-cross qui a également succombé à la suite d’une collision avec un poids lourd à Ambanitsena, sur la RN2, la seule journée de jeudi dernier.
Franck R.

Sujets à débat !

Publié le dimanche, 22 mai 2022

Des faits, sujets à débat, qui prolifèrent dans la vie quotidienne des Malagasy irritent les esprits. Ces cinq dernières années, des cas d’assassinat abominable, des viols suivis de meurtre, des accidents de « deux-roues » terrifiant et autres formes de violence défraient la chronique. Des phénomènes atroces, propres à fendre le cœur et qui ont tendance à se multiplier, bouleversent et nous obligent à interpeller la conscience sociale ainsi que la responsabilité de tous dont les autorités publiques, Forces de l’ordre, Justice, Société civile et simples citoyens.
Un fait récent, un jeune conducteur d’un véhicule tout-terrain a été placé en détention préventive à Antanimora. En cause, il aurait percuté en pleine vitesse un motard, roulant sur sa droite et l’aurait précipité sous un camion en pleine circulation sur sa droite aussi et l’a broyé mortellement. Le triste évènement s’est produit sur la rocade de Tsarasaotra. Le motard a été tué sur le coup. Evidemment, on roulait de vive allure ! C’est normal, on est sur une « voie rapide ». Ailleurs, le conducteur ne peut pas rouler sur une « voie rapide » type rocade ou bretelle ou sur autoroute en-dessous de la vitesse indiquée sur le panneau. Il y a une voie réservée pour chaque type de véhicule (auto et deux-roues) que l’on doit impérativement respecter. Tout mauvais dépassement coûtera la vie. Et dans toute « voie rapide », le respect du Code de la route et des consignes ne se discute point et les Forces de l’ordre ne plaisantent pas non plus. Ce cas d’accident relance le débat autour de l’usage des « voies rapides » en particulier la normalisation (la remise aux normes) de la circulation et la conduite des deux-roues, motos et bicyclettes. Les accidents mortels de moto (scooter et autres) se multipliaient ces derniers temps. A ce rythme, tout le monde (conducteurs de voiture) irait en prison !
La recrudescence des cas de viol sur mineur suivi de meurtre sordide interpelle l’opinion. Les cas relayés par les médias de la place concernent surtout des viols commis par des proches à même par des parents directs (père biologique) sur leurs propres petites filles. Le monde est-il en train de tourner dans le sens contraire de la rotation universelle ? Le monde à l’envers ! Il y a tout de même deux points à signaler. Un, les filles malagasy notamment celles de certaines Régions de l’île atteignant tout juste l’âge de l’adolescence, 12 à 13 ans, sont déjà actives sexuellement parlant. Le cas récent de cette jeune fille de 14 ans atrocement assassinée nous met hors de nous. Après enquête, il se trouve que le meurtrier n’est autre que l’ex-ami intime de la victime qui n’a que 14 ans. D’ailleurs, l’âge du premier accouchement des filles dans plusieurs parties du pays tourne autour de 13-14 ans. Deux, la responsabilité parentale qui, dans certaines Régions, pousse leurs filles à … « sortir ». Il existe ainsi des parents, sans vergogne, qui laissent leurs filles se prostituer. Donc, c’est toute une éducation à reformuler sinon à débattre. Une question de culture propre dans certaines contrées du pays qu’il faut obligatoirement redresser. En outre, des efforts colossaux à consentir afin d’améliorer les conditions d’existence du peuple.
Ndrianaivo


Améliorer la race bovine. Dans sa stratégie nationale de développement de la filière laitière à travers le programme Fihariana, des experts en amélioration génétique sont à présent un peu partout sur le terrain pour effectuer des travaux de suivi par rapport aux vaches laitières récemment importées. L’initiative s’inscrit dans le cadre du produit Fanoro du programme Fihariana qui a été mis en œuvre depuis 2020 et à destination des régions productrices de lait telles que Vakinankaratra, Itasy ou Analamanga. Concrètement, le produit vise à financer la formation des inséminateurs artificiels, l’achat des équipements nécessaires et l’insémination artificielle ainsi que l’importation de vaches normandes et montbéliardes. « Un service après-vente est exigé par Fihariana lors de la passation de marché. Nous avons fait appel à des experts pour faire le suivi des vaches laitières dans leur nouvel environnement et l’évaluation de la performance des éleveurs. Dans un esprit de partage et d’amélioration continue, les inséminateurs ont une formation complémentaire aux précédentes pour préparer l’arrivée des semences normandes. Pour élargir le projet Fanoro, nous envisageons d’installer un cabinet vétérinaire sur le site afin de se rapprocher des éleveurs et pour pouvoir agir à temps en cas de besoin » explique Timothée Andriamamonjiarison, responsable du département innovation, recherche et développement au sein de Fihariana. Ainsi, afin de garantir la capacité des productions attendues de ces vaches, un suivi rigoureux par les experts se fera en quelques jours durant lesquels ces experts issus de la société Coopex ont pu échanger avec une douzaine d’inséminateurs du projet Fanoro. Pour rappel, 8 inséminateurs expérimentés et 12 nouveaux ont suivi la formation avec le FIFAMANOR pour acquérir de nouvelles techniques d’insémination, il y a de cela deux ans.
Hary Rakoto 


Un événement métamorphosé en phénomène « Flow’Oboyant ». C’est ce qu’on pourrait qualifier le grand concert que le rappeur Oboy et ses complices de scène ont réalisé samedi. Le Palais des Sports à Mahamasina où se déroulait le show était archicomble. Samedi vers midi, de nombreux jeunes ont envahi les rues du centre-ville menant à Mahamasina. A ce même moment, aux alentours du stade et près des portes d’entrée, on constate des milliers d’adolescents. Beaucoup de jeunes ont déjà fait la queue pour pouvoir être en communion avec les artistes invités, mais surtout voir leur idole Oboy. Comme annoncé auparavant, les places sont déjà toutes prises deux semaines avant le grand jour. Bien sûr, vu la longueur des files d’attente, le public a mis plus de temps à entrer dans la salle. Ainsi, la première partie du concert n’a pu commencer que vers 16h 30. Comme convenu, c’est le Dj The Weeman Show qui a eu le privilège d’ouvrir le bal avec les invités surprises, à savoir Ghettoven, Mackinley Music, FSC Mozika, The Broducer et enfin les danseurs du groupe GB Wild. Quelques minutes avant son entrée en vedette, la foule réclamait et scandait le nom d’Oboy.
Vedette
A 17h 30 tapantes, le rappeur tant attendu de tous fait son apparition. Vêtu tout blanc, avec ses paires de lunettes, il entonne toute suite un premier titre issu de son dernier album « No Crari ». Dès les premiers tempos, les fans se mettaient à danser et fredonner avec lui. D’ailleurs, le public connaissait toutes les paroles de ses chansons. A 19 heures, à quelques minutes de se dire au revoir, Oboy interpréta son tube « TBD » en se drapant dans le drapeau de son pays natal. Une image qui a ému les spectateurs. Ces derniers ont constaté que le jeune rappeur de 25 ans n’a pas du tout oublié ses racines. Se baignant dans une ambiance de folie, le public n’a pas vu l’heure passer, et la prolongation réclamée par celui-ci a été accordé par le chanteur. En tout, le rappeur d’envergure international Oboy est monté sur scène pendant 90 minutes, comme la durée d’un match de football. L’artiste, toute son équipe et son Dj Rakoto3000, ils ont fait vibrer la grande salle du Palais des Sports durant une heure et demie. Quel show ! Le rappeur a séduit les 5 000 personnes venues l'écouter et chantonner avec lui samedi dernier. L'image qui restera du concert à guichet fermé qu’Oboy a donné au Palais des Sports est celle d'un artiste généreux, proche du public, qui fait le show et entraîne toute l’assistance avec lui.
Sitraka Rakotobe




Les Orchidées Blanches est une Organisation non gouvernementale qui prend en charge les personnes en situation de handicap mental. Depuis sa création, 1 500 personnes y sont accompagnées. Actuellement, elle témoigne ces années de satisfaction d’avoir accompli  de belles actions humanitaires pour ceux qui ont été défavorisés, délaissés en tant que citoyens à part entière mais jouissant de leurs droits. Cette ONG a acquis une notoriété d’un centre de référence en matière d’éducation spécialisée à Madagascar.

Une fierté pour le chemin parcouru
50 années d’action et de partage pour faire évoluer le regard posé sur la différence. L’ONG les Orchidées Blanches célèbre cette année ses 50 ans d’existence. Actuellement, elle peut être fière de ses avancées et de ses nombreuses réussites. Afin de répondre aux besoins spécifiques des personnes en situation de handicap mental, l’organisation a ouvert le centre  médico-éducatif « Les Orchidées Blanches » en 1974. Il s’agit du premier établissement offrant un accompagnement médico-psychologique et socio-éducatif des enfants et jeunes présentant une déficience intellectuelle à Madagascar, ce qui a permis de répondre aux besoins et aux questionnements des parents.
Actuellement, l’ONG Les Orchidées Blanches accompagne 120 personnes en situation de handicap mental, âgées d’un à 62 ans, contre 23 à sa création. Ces individus sont pris en charge par 19 éducateurs pluridisciplinaires. Depuis ces cinquante années d’existence, 1 500 personnes ont pu bénéficier des services d’éducation et d’orientation au niveau du centre. Les activités sont diversifiées, notamment les sorties éducatives, les colonies de vacances, les bibliothèques, la natation, la danse et les ateliers de production…
L’amélioration continue au niveau du cadre des activités d’accompagnement. En 1977, l’ONG ne disposait que de 2 bâtiments  pour les  activités  éducatives,  contre 9 bâtiments et  14 pavillons actuellement. « Ces avancées sont le fruit de la persévérance de l’équipe éducative, des  membres du Conseil d’administration ainsi que du bureau exécutif  », soutient Andrianarivony Bakoly, coordonatrice au sein de l’ONG.

Plusieurs difficultés
Malgré ces réussites, l’ONG Les Orchidées Blanches a traversé des moments difficiles comme le scepticisme du public et la stigmatisation des personnes en situation de handicap mental. Et comme toute association, elle fait face à une insuffisance des capacités financières et des appuis, notamment durant les 35 premières années. « La prise en charge des personnes en situation de handicap mental est très difficile. Les médicaments, le traitement et l’éducation sont encore coûteux. D’ailleurs, ces personnes nécessitent une surveillance à tout moment », soutient Rakotozafy Noa, éducateur au sein du centre.
A part cela, l’instabilité vécue dans le pays, comme l’instabilité politique, le contexte socio-économique difficile, de même que l’état urgence sanitaire se répercutent sur le fonctionnement du centre. Toutefois, grâce à la solidarité et à l’appui des diverses entités, l’ONG a pu avancer, consolider sa capacité de résilience et maintenir le cap dans ses actions.
Anatra Raholimanantsoa

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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