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Actes citoyens et responsables

Publié le mardi, 17 janvier 2023

Le contexte délicat, auquel le pays traverse en ces temps-ci, exige de nous tous des comportements citoyens et responsables. Au moindre choc, le navire tangue et risque fort de basculer voire couler. Il y a trop d’icebergs d’à peine visibles qui se dissimulent sous les eaux troubles.
La paix civile. Ce « trésor » très fragile requiert de la part de tous les citoyens une prise de conscience sans faille. Tous les paramètres sont là pour compromettre la viabilité de la paix civile. La flambée des prix notamment pour les PPN en cette période de soudure propulse des vagues de mécontentements auprès de la masse populaire. Le commun des mortels supporte mal cette inflation que l’on peut qualifier de sauvage ou irresponsable. La recrudescence des actes de banditisme aveugles plonge les uns et les autres dans la mare des inquiétudes. Au final, angoisses et panique se mêlent pour étouffer les esprits. Les autorités étatiques, pour leur part, veillent au grain au respect de la loi sans se verser dans des répressions aveugles mais avec doigté et tact. Inutile de créer des atmosphères tendues susceptibles de provoquer des troubles. Il faut remettre à leur place les provocateurs et les détracteurs.
La liste électorale. Que chacun prenne conscience de sa responsabilité sur l’établissement de cet outil de travail de premier plan à savoir la liste électorale. Une base de données indispensable pour la réussite du processus électoral. C’est un acte citoyen responsable de se faire inscrire au bureau du Fokontany. Objet de tous les soucis de tous les acteurs politiques de toutes tendances, la liste électorale joue un rôle plus que primordial avant, pendant et après le scrutin. Une liste électorale incomplète ou mal établie se trouve toujours à l’origine des crises post-électorales.
Le reboisement national. Le pays s’apprête à entamer la saison du reboisement. Un acte citoyen et responsable qui revient à chacun de l’honorer. Les générations présentes ont un devoir sacré de léguer pour les générations futures un environnement viable. Madagasikara, une grande île verte ayant vocation de rendre la vie meilleure, doit obligatoirement faire renaître les espaces verts pour le plaisir des Malagasy. Participer aux actions de reboisement relève d’une contribution majeure pour les intérêts supérieurs de la Nation. Seulement, faudrait-il faire attention ! Il ne s’agit guère d’une « randonnée » ni d’une sortie ni encore d’une … excursion entre collègues d’un département mais d’une mobilisation des citoyens responsables pour la sauvegarde de la forêt sinon de la nature. Veuillez nous épargner de ces « m’as-tu vu » dans la nature. Ces prises de photos devenues vulgaires qui finissent par choquer irritent l’opinion. Loin d’être une partie de plaisir, le reboisement en groupe est un acte citoyen et responsable qu’il faut remettre à sa place. Il appartient au département ministériel responsable de veiller à la bonne coordination et surtout au suivi des activités de reboisement dans tout Madagasikara. Les techniciens du MEDD feront preuve de compétence à organiser sur toute l’étendue du territoire la mobilisation nationale afin de faire revivre la renommée et la gloire de la Grande île d’antan.
Madagasikara et son peuple, à la croisée des chemins, négocie en ce moment l’un des virages les plus délicats. Aucun dérapage ne sera toléré.
Ndrianaivo


Enième enveloppe. Le Gouvernement malagasy, à travers le ministère de l’Economie et des Finances, vient de signer hier un double accord de financement avec la Banque africaine de développement. Des accords de financement portant entre autres sur le financement additionnel du Programme de financement des risques de catastrophes en Afrique (ADRiFi) ainsi qu’ un accord d’avance de préparation du Projet de mobilisation, protection, valorisation de la ressource en eau et l’amélioration de la résilience au changement climatique. Pour rappel, le Programme de financement contre les risques de catastrophe en Afrique, ADRiFi, le tout premier programme dédié à la gestion des risques climatiques qu’elle met en place pour renforcer la résilience des 54 pays d’Afrique et les aider à y faire face. Dédié aux pays membres régionaux de la Banque, ADRiFi renforcera leur capacité à évaluer les risques et les coûts liés au changement climatique, à réagir aux catastrophes et à examiner les mesures d’adaptation prises au niveau national et infranational. Il facilitera également l’obtention de financements initiaux en faveur des pays qui ont besoin d’aide en ce domaine. Pour le cas de la Grande île, les bénéficiaires directs de l’ADRiFi sont le Gouvernement de Madagascar, ainsi que les agences gouvernementales impliquées dans la GRC telles que la CPGU, le BNRC et la direction générale de la météorologie.
Renforcement
Ces agences bénéficieront d’un renforcement de capacités techniques en modélisation et profilage des risques à travers l'utilisation du logiciel Africa RiskView (ARV). Les bénéficiaires indirects du programme ADRiFi à Madagascar sont les populations les plus vulnérables et en particulier les femmes du grand Sud de Madagascar, notamment le Sud-est de l’île et les hauts plateaux qui sont les zones les plus affectées par les événements de sécheresse. Il s’agit donc des Régions d’Atsimo- Andrefana, Androy et Anosy. Les bénéficiaires ciblés sont estimés à 4% de la population malagasy soit supérieur à 60% de la population du « grand Sud ». Ainsi, le premier accord signé hier s’agit d’un don multi-donateur administré par la BAD, de 4,7 millions USD, d’un accord de don de la Facilité africaine pour la transition (FAT) de 5,875 millions USD, et d’un accord de prêt, toujours de la FAT de 7,111 millions USD. Ce financement  a pour objectif de promouvoir la résilience et la réponse aux chocs climatiques à Madagascar en améliorant la gestion des risques de catastrophes naturelles et l’adaptation au changement climatique. Par ailleurs, la contribution de Madagascar dans cet accord s'élève à 1,547 million USD. Tandis que le second accord, qui s'élève à 3,49 millions USD permettront à la Grande île de renforcer la résilience des écosystèmes et des populations face aux effets du changement climatique par des actions de mobilisation, protection, valorisation des ressources en eau.
Hary Rakoto





Les deux masses nuageuses dans le bassin du sud-ouest de l’océan Indien ont connu une évolution rapide ces dernières 24 heures. La formation d’une tempête tropicale est annoncée au plus tard pour ce jour. En effet, une cyclogenèse issue de la deuxième zone de mauvais temps dite « 96 S », située à 1.228 km au Nord-est d'Antalaha, est actuellement en cours.
Selon les prévisions du service météorologique malagasy, le système pourrait atterrir entre les Districts de Mananara-Avaratra et Antalaha jeudi prochain et sera classé comme « tempête tropicale modérée » (TTM). Il apportera ainsi des vents ayant une vitesse moyenne comprise entre 63 et 88 km/h. Toujours dans une projection à long terme, la tempête pourrait poursuivre son chemin à l’intérieur de la Grande île, le 21 janvier et sortir en mer dans la journée ou durant la nuit à hauteur de la ville de Toamasina.
Notons que deux scénarios sont offerts selon le système de simulation utilisé. Le modèle GFS propose une tempête dès les prochaines 24 heures et le modèle Euro IFS voit une tempête plutôt durant la deuxième moitié de la semaine. C’est le premier qui a été utilisé dans le cas présent. Lorsque des vents moyens maximum sur 10 minutes dépassent les 63 km/h près du centre, le stade de tempête tropicale est estimé comme atteint. C'est à partir de là qu'est baptisé le système. Si tel est le cas, le prochain cyclone portera le nom de « Cheneso ».
En tout cas, de fortes pluies et des vents forts vont s’installer dès ce soir sur la Région Nord-est de Madagascar, surtout dans les villes situées au nord de Tamatave. Les fortes pluies devraient se prolonger durant toute la seconde partie de la semaine en s'étendant à la moitié nord de l’île. En outre, la fusion des masses nuageuses, nommées 90 S et 96 S, pourraient aussi créer un plus grand système en fusionnant (effet Fujiwara), donnant ainsi naissance à une menace de plus grande ampleur. Cela n’est cependant qu’une spéculation à l’heure actuelle, mais entre également dans les probabilités.
Actuellement, plusieurs Districts comme Sainte-Marie, Soanierana-Ivongo, Mahambo, Antanambe, Mananara-Nord et Maroantsetra ont déjà reçu un avis de « mauvais temps » selon une note émise par l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF). Ainsi, toute sortie en mer est strictement interdite pour les navires à passager, les navires de plaisance, les navires à bois  dans la Région d’Analanjirofo depuis hier, et les navires de charge en acier (type cargo) sont également interdits à la navigation ce jour.
Les Régions suivantes sont aussi en « alerte verte cyclone » depuis le 16 janvier : Analanjirofo, Diana, Sava, Atsinanana. Un risque d’inondation généralisée est à craindre surtout pour les zones basses et inondables. Cela signifie qu’il faut hisser le drapeau « cyclone », renforcer les portes et les fenêtres, avoir suffisamment de stock en bougies et piles électriques et écouter régulièrement les informations concernant l’évolution du cyclone.
Nikki Razaf























L’instant rock est toujours là pour réjouir les « métalleux » de la Capitale. L’agence Gasy Tsara invite deux groupes mythiques du rock des années 90 pour se retrouver sur la même scène. Il s’agit de Kiaka et de Green. Ces deux formations sont bien connues des adeptes de la musique « métal » de Madagascar.  Leurs prestations se font chaque fois remarquer, tant ces deux groupes se connaissent bien, notamment en vouant une passion commune pour la musique rock.
Ainsi, une soirée de look assez engagé et de « hard rock » aura lieu sur la scène de l’espace Dera sis à Tsiadana, le vendredi 27 janvier prochain à partir de 21h. Comme au bon vieux temps, les deux formations Kiaka et Green se retrouveront sur la même scène pour combler  de bonheur les « métalleux » de la Capitale en ce début d’année. A en déduire que ces deux groupes de rock vont renouveler leur expérience puisque ce n’est pas la première fois qu’ils se retrouvent dans un même concert. En effet, Nini, Jacquot et leurs musiciens respectifs ont déjà partagé la scène lors des concerts « Rage of Rock », « Blooky Festi-Rock » » ou encore durant l’événement « Malagasy Rock Star Live Tour » qui se sont tenus en France au mois de septembre 2017.
Pour ce vendredi 27 janvier, ils remettent ça et vont investir l’espace Dera pour un concert baptisé « Bonne année Rock », un événement qui s’annonce déjà très chaud. Il s’agit du premier concert de rock d’envergure où les deux formations vont reprendre les morceaux épiques de métal des années 80, 90 et 2000. Sans aucun doute, les riffs de guitare « trash » se mélangeront. Certes, on est déjà loin des années 80, où le jeune Nini, cheveux dans le vent, a chanté « Ilay mahantra » avec son fameux t-shirt griffé Iron Maiden. Mais le charismatique chanteur est toujours aussi énergique. De même pour Jacquot avec sa voix puissante. Effectivement, la vigueur et l’énergie débordante de ces deux chanteurs et leurs musiciens sont restées intactes. N’ayant pris aucune ride depuis, les deux groupes continuent à électriser l’ambiance, toujours avec une telle aisance naturelle. Bref, avec ces années d’expériences, ils promettent un spectacle tout feu toute flamme pour l’occasion.
Sitraka Rakotobe

La une du 17 janvier 2022

Publié le lundi, 16 janvier 2023


« Tamatave midera », tel est l’intitulé du concert que les groupes Jaw’s Band, Tana Gospel Choir (TGC) et Meva Gospel  proposeront le dimanche 29 janvier prochain à 16h dans la ville du grand port. Ce grand spectacle de louange et d’adoration se déroulera devant la Mairie de Toamasina. Il s’agit d’un premier concert pour bien démarrer l’année 2023 en prêchant la bonne parole à travers des chants gospel. Quelques tours d’horloge de concert en plein air où Jao, Heiman ainsi que le coach Fidy et son équipe donneront sensation au public à travers un voyage musical avec du gospel aux couleurs bien malagasy.
Tous ces groupes vont créer une ambiance des plus festives tout en restant dans le thème évangélique. Jeunes, dynamiques et ayant plein de ressources, avec une moyenne d’âge de 25 ans, les membres du groupe Jaw’s Band, TGC et Meva Gospel illustrent cette fougue de la jeunesse pour promouvoir ce genre de musique chrétienne. « Ce sera la première fois que Toamasina abritera un concert évangélique d’une telle envergure. Nous avons choisi d’entamer le concert ici puisque c’est l’endroit où le soleil se lève. Ainsi, il est important d’ouvrir la saison musicale dans une ambiance évangélique que les citadins de la ville du grand port n’ont jamais vécu », explique Heiman, un responsable chargé de l’organisation du spectacle.
Cela fait déjà quelques années que Jaw’s Band, TGC et Meva Gospel se sont fixé comme mission de fédérer le plus grand nombre avec leur musique communicative qui transmet de nombreux messages positifs et des valeurs fortes. Ce sont des groupes de gospel qui chantent la bonne parole pour toutes les générations, mais aussi pour un public issu de tous les horizons. « Durant ce concert, l’esplanade sera clôturé avec des stands. Pour satisfaire le public, le ticket d’entrée sera vendu à un prix abordable. Il y aura également des stands de vente de nourriture et de boisson hygiénique. Pour couronner le tout, nous avons fait appel à Miritsoka Production, côté sonorisation, afin d’assurer un show mémorable », ajoute-il.   Bien entendu, les titres tels que « Mitalaho », « Jehovah Ray », « Ray Masina », « Mandrakizay »,… seront sans doute au menu. A mentionner qu’au-delà de la musicalité des chants gospel, ces trois groupes cherchent avant tout à transmettre leurs énergies et émotions au public.
Si.R




Le lancement officiel de la saison de reboisement à Madagascar a été chamboulé à cause du mauvais temps. En effet, prévu se tenir le 19 janvier prochain, cet événement sera finalement reporté au 28 janvier. Le lieu du reboisement n’a pas changé et restera à Ilaka-Est, District de Vatomandry, dans la Région d’Atsinanana. La cause avancée est ainsi le mauvais temps qui pourrait affecter cette partie de l’île. De son côté, le service météorologique de Madagascar a prévenu que de fortes pluies et des orages seront au rendez-vous durant ce week-end. Par conséquent, le déplacement des officiels et des participants pourrait être risqué.

La Météo Malagasy a aussi annoncé que les masses nuageuses qui sévissent dans l’Est de la Grande île pourraient se transformer en une tempête tropicale. Du moins, de forts orages toucheront la partie Est de Madagascar. Il est ainsi préférable d’attendre le retour du beau temps pour réaliser ce lancement officiel.

Durant ce lancement sous la houlette du Président de la République, Andry Rajoelina et d’autres chefs d’institution, les participants ont pour objectif de reboiser une  superficie de 75.000 ha de au cours de cette nouvelle saison. L’utilisation d’un drone-semencier sera aussi mise à contribution pour ensemencer les endroits difficilement accessibles afin que toute la surface disponible soit couverte.

Il est à rappeler que lors de la saison 2021-2022, « Le taux de surface reboisée a dépassé les 100 %. Et 68 % des jeunes plants mis en terre que nous avons suivis ont poussé. Le taux de réussite est probablement supérieur à ce pourcentage car les réalisations du secteur privé ne sont pas encore répertoriées », selon le, directeur du reboisement et de la gestion des paysages auprès du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Malalatiana Randriambao.

En ce qui concerne la Région d’Atsinanana, par rapport à la prévision de reboisement, qui au départ était de 1.917 ha, les réalisations affichent plus de 1.965 ha de surface reboisée. Le nombre de jeunes plants mis en terre atteignent les 3.112.126. Selon le MEDD, la campagne de reboisement de l’année dernière était un franc succès car les objectifs fixés ont été atteints.

En 2023, en plus de la superficie, le suivi et l’évaluation des reboisements seront davantage mis en avant. La lutte contre la destruction des sites de reboisement et l’assurance de la viabilité des plantes nouvellement mises en terre seront un peu plus renforcées. En outre, la ministre Vina Marie-Orléa a déjà annoncé qu’il n’y aura plus de reboisement "selfie" comme auparavant, une pratique axée sur l’apparence plutôt que sur l’action.

Nikki Razaf



La seule équipe novice de la compétition au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) d’Algérie a battu d’entrée l’équipe deux fois finaliste des éditions précédentes sur trois participations. Les Barea de Madagascar ont surpris (2-1) les Blacks Galaxies du Ghana, dimanche dernier, lors du match d’ouverture du groupe C. Une victoire qui ne vient pas du hasard même si les Zébus (animal emblématique de la Grande île), sont considérés comme l'outsider de la rencontre face au Ghana archi favori. Et cerise sur le gâteau, Tsiry Tokinantenaina Olivier est sacré meilleur joueur du match après son exploit, celui de marquer le but de la victoire pour Madagascar.
Cette victoire malagasy ravive encore plus le feu de la fierté nationale. Mais le sélectionneur national, Romuald Rakotondrabe dit « Rôrô », reste réaliste et veut que les joueurs soient concentrés et que cette victoire ne leur monte à la tête. Pour lui, on est encore loin d’être sorti de l’auberge.
« Les joueurs ont bien trouvé la cohésion tant attendue. C’est avec la cohésion que nous avons constitué notre point fort sur notre adversaire. C’est la concrétisation d’un travail collectif de toute une équipe. C’est un sacré performance que tous les joueurs se sont battus collectivement jusqu’au bout. C’était impensable. Est-ce qu’on s’attendait à dominer autant le championnat ? Non. On ne pouvait pas prévoir ce genre de chose. On venait de jouer notre premier Match de l’histoire du CHAN et on ne savait pas trop comment ça allait évoluer. On avait juste confiance dans le groupe. Et tout le monde a su garder cet esprit d’équipe et était poussé par le patriotisme. Comme on l’a vu dès l’entame du match, les joueurs ont joué sans complexe », explique Rôrô après le match et réitère sa  déclaration de samedi que le foot  ne se gagne pas sur le papier.
 Toutefois, il met son effectif en garde car malgré cette victoire cela ne signifie pas que les autres matchs seront faciles. Aucune équipe n’est à prendre à la légère.
Les Barea de Madagascar sont prévus affronter le Maroc le 19 janvier mais le forfait des Lions d’Atlas était annoncé par la CAF durant la cérémonie d’ouverture. Le 23 janvier, les Barea vont défier les Faucons de Jediane du Soudan, pour le compte de la deuxième journée du groupe C.
 Suite au forfait du Maroc, la structure de la compétition est devenue complexe, avec désormais trois groupes de trois équipes et un billet pour les quarts de finale à redistribuer.
Selon l’article 86 du règlement du CHAN, « si une équipe se retire avant le début de la compétition après avoir obtenu sa qualification, elle est remplacée par l’équipe qui la suit dans le classement de son groupe. Comme le forfait du Maroc ne s’est confirmé que la veille du début du CHAN donc, le groupe auquel appartient l’équipe qui a déclaré forfait (le groupe C) demeure composé de trois équipes. Par conséquent, un ticket seulement sera disponible pour la place des quarts de finale. Le deuxième sera offert à l’équipe meilleure troisième de tous les groupes.
Elias Fanomezantsoa

Empiètement choquant

Publié le lundi, 16 janvier 2023

Attention danger ! L’église foule les plates-bandes des autres. Une entorse qui nécessite vivement le rappel à l’ordre. L’église réformée, Fiangonan’i Jesoa Kristy eto Madagasikara (FJKM), on ne le sait pas au nom de quel  principe et en vertu de quoi, s’est permise de tirer à boulets rouges des dirigeants du pays. Des critiques virulentes et acerbes que le numéro un du pays et les proches collaborateurs au pouvoir ont du mal, vraiment, à apprécier ni en endurer encore moins à digérer.
Un grand culte d’action de grâce a été organisé au Coliseum d’Antsonjombe dimanche par les fidèles des églises FJKM d’Antananarivo et environ et ce aux fins de porter en prière leur président, le pasteur Irako Andriamahazosoa Ammi et sa famille en vue de son  second mandat, en sa qualité de président de la FJKM et en même temps le président du FFKM (fonction tournante) et enfin président de la FFPM (la Confédération des églises protestantes à Madagasikara). Ce fut une grand-messe protestante, version FJKM. Toutes les églises membres de cette dénomination de la Capitale et périphéries ont fermé leurs portes pour rejoindre le Coliseum. Le pasteur Zaka Andriamampianina, pasteur du FJKM de Tanjombato Maritiora de son état et membre du Foibe en qualité de vice-président, a apporté le message spirituel. En fait, l’homélie s’est virée en attaque en ligne voire directe contre les dirigeants en place. Un discours politique, en bonne et due forme, propre d’un opposant. Certes, pasteur Zaka tentait d’user les termes diplomatiques mais un observateur de niveau primaire aurait compris facilement la teneur du sermon.
Plusieurs thèmes ont été passés au crible. Entre autres, les fraudes électorales auxquelles il fait allusion à la victoire du candidat IRD en 2018. Une victoire non méritée dit-il et qui serait à l’origine de la difficulté de décollage économique du pays. Le sermonneur tacle le régime Orange par l’absence de la vérité et de la justice dans le processus de la gestion des affaires nationales ce qui constitue, d’après ce pasteur « opposant »,  un frein à la relance. L’homélie de dimanche remet également en cause l’affluence des aides qui ne contribuerait pas au vrai développement permettant de bien … vivre. Et l’Armée a eu sa « part » aussi. Le pasteur Zaka Andriamampianina fustige la manière avec laquelle les tenants du pouvoir chouchoutent les Forces de la Défense et de la Sécurité. Il se désole du fait que l’Armée bénéficie trop d’un énorme budget et cela pour des raisons faciles à saisir par le commun des mortels, etc.
L’homélie déplacée donc non appropriée du vice-président du FJKM fit le bonheur d’une partie de l’assistance à Antsonjombe et aussi évidemment à la classe politique évoluant dans l’Opposition. Mais, une bonne partie du parterre présent dont les quelques membres du pouvoir venus honorer de leur présence n’ont pas pu s’empêcher de manifester leur dépit. De la part d’un dirigeant de l’Opposition, c’est normal d’entendre de tels langages. Mais, venant d’un chef d’église, on ne peut pas faire taire l’indignation. Empiètement choquant !
Les propos politiques n’entrent point dans la plate-bande des dirigeants d’église surtout au moment de l’homélie. Il serait mieux qu’ils s’occupent de leurs ouailles qui quittent la paroisse pour aller grossir les rangs des Fiangonana Zandriny.



Ras-le-bol des routiers. Depuis quelques jours, les camionneurs, principaux utilisateurs de la route nationale n° 2, ont mis à exécution leur ultimatum concernant l’état déplorable de cet axe routier d’importance capitale pour l’économie du pays. « Ce n’est pas réellement une grève en soit, mais nous lançons simplement un ultimatum aux autorités concernées pour que ces dernières prennent des mesures radicales pour la réfection de cet axe routier. Nous n’allons pas tout de suite bloquer la circulation mais effectuons juste un sitting tout au long de la nationale 2 avec tous les camions disponibles à l’arrêt. Pour l’heure, tous les véhicules pourront circuler sur la RN 2. Si jamais nous n’arrivons pas à faire entendre raison les autorités, il se peut que nous passions à une phase de manifestation plus radicale, mais nous ne voulons pas en arriver là dans la mesure où cela impactera considérablement sur l’approvisionnement de la Capitale et du reste du pays », explique l’un des membres d’un groupement de transporteurs. « Si nous avions eu d’autres choix, nous aurions volontairement pris une autre voie », souligne un transporteur régional reliant Moramanga à la Capitale. Celui-ci explique que, il y a tout juste quelques mois, il pouvait mettre une heure et demie ou deux heures au maximum pour un voyage d’Antananarivo à Moramanga. A présent, le trajet nécessite au moins trois heures de temps. Les nids-de-poule se font ressentir dès le point kilométrique 16 à Ambohimalaza et n’en finissent plus jusqu’à ce que les automobilistes arrivent à destination.
Embouteillages
« C’est au PK 90 que les choses se corsent. A ce niveau, un tronçon de route est carrément utilisé comme aire de repos et de lavage pour les poids lourds, causant ainsi des embouteillages sur cette nationale mais surtout le délabrement de la chaussée aux alentours », déplore le même transporteur. Ces derniers comptent ainsi adopter des mesures plus  intenses en termes d’envergure dans le cas où leur ultimatum ne serait pas pris en compte. D’un autre côté, les consommateurs s’inquiètent sur la continuité d’approvisionnement en vivres et autres produits de première nécessité pour les jours à venir, dans la mesure où la grande majorité des marchandises importées débarquent dans la ville du grand port pour ensuite être acheminées sur la RN 2 qui commence à sombrer sous glaise. « Il nous reste encore un stock d’une semaine ou deux au grand maximum. Après cela, si la situation de blocage perdure, nous envisageons de faire appel à des systèmes de location de fourgonnette en alternative au sitting des camionneurs. Cela implique inévitablement des frais supplémentaires que l’on devra impacter sur les prix des marchandises. Nous n’avons pas le choix, sinon il faudra attendre que le stock soit à zéro pour faire subir une pénurie à la population », déplore un grossiste de PPN du côté d’Atsimondrano. Cependant, pour rassurer la population, le ministère du Travaux public est présentement en concertation avec les représentants de ces transporteurs afin de trouver des solutions d’urgence.  
Hary Rakoto

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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