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Une performance ! C’est ainsi que le WWF ou Fonds Mondial pour l’environnement qualifie les efforts réalisés par le ministère de l’Environnement et du Développement durable à l’issue de la campagne de reboisement en 2022. Dans un communiqué publié récemment, cette organisation internationale souligne que d’après les statistiques du ministère, le pays a reboisé plus de 73.000 hectares sur l’objectif de 75.000 hectares fixé. Des résultats notoires par rapport aux années précédentes. Cela « traduit les efforts et les investissements de tous ceux qui travaillent pour reverdir la Grande île », selon toujours le WWF qui ne manque, néanmoins, pas d’interpeller sur la nécessité de redoubler d’efforts car « nous perdons plus que nous ne plantons, en quantité mais aussi en qualité ».
D’après Voahirana Randriambola du WWF, « nous devons redoubler d’efforts pour protéger les forêts naturelles qui restent, restaurer ce qui est dégradé, planter plus que ce qui est brûlé, et s’assurer que ce qui est planté devient des forêts.  Si tout ceci appelle au courage et au dévouement des défenseurs de la nature, il n’en demeure pas moins qu’il faut aussi prendre les mesures et mettre les moyens pour pérenniser le fruit de tous ces efforts. Aujourd’hui, nous savons que les forêts sont une solution à portée de main pour rendre nos sols plus fertiles, pour assurer notre approvisionnement en nourriture et en énergie, pour purifier notre air ».
Un nouveau défi pour 2023
En ce début d’année, le WWF voit en la campagne de reboisement de 2023 une occasion de continuer à « reverdir Madagascar ». Une étape sur laquelle dépend la survie pour notre pays. Initialement prévu ce jour à Seranandavitra, Commune rurale Ilaka-Est, District Vatomandry, le lancement officiel de la campagne pour cette année a été reporté pour le 28 janvier prochain. A cette occasion, le ministère de l’Environnement et du Développement durable vise à couvrir une parcelle de 100 hectares à cet endroit. 
Outre la question de nécessité pour le pays, le reboisement constitue également un devoir citoyen pour chaque malgache. Ainsi, pour atteindre l’objectif commun de reverdir la Grande île, le WWF appelle à une mobilisation nationale ainsi qu’une stratégie efficace pour un reboisement durable. Cela implique tout un processus qui, certes, commence par la mise en terre des jeunes plants mais également par le suivi de leur pousse jusqu’à l’obtention d’un résultat concret, les arbres, d’ici quelques jours, mois et années. Un vibrant appel est ainsi lancé dans le but de restaurer ensemble ce qui a été brûlé.
S.R.


Jour J pour la grande finale du concours International Catering Cup. Après deux jours de compétition, l’équipe malagasy composée de deux femmes entre autres, Véronique Rahajamalala en tant que chef d’équipe et Bodosahondra Hantanirina, coachée par chef Lalaina Ravelomanana, reste confiante pour la  grande finale qui se tiendra aujourd’hui à Lyon (France) avec une seule idée en tête : remporter le Trophée Or de ce concours prestigieux. Certes,  la pression est à son max car c’est la première fois que les deux femmes participent à un concours culinaire mondial. Mais, habituées à travailler ensemble, ces dernières ont assuré qu’elles utiliseront leur talent et vont consacrer toute leur énergie dans ce concours. A souligner que les festivités ont démarré en fanfare depuis mardi où les concurrents se sont mis aux fourneaux durant  20 heures d'épreuves sur 2 jours au cours desquelles chaque équipe a réalisé  à sa façon des ravioles volaille-caviar, des pressés de volaille, une trilogie de cochon sauce piquante, des ballottines de poissons ou encore des soufflés café cœur chocolat et des progrès individuels au café. Au cours de cette dernière journée de compétition, nos challengers  seront aux fourneaux pendant 10 tours d’horloge pour concocter le plat de la victoire tout en espérant ravir les papilles des jurys et pourquoi pas remporter le Trophée Or au pays. Rappelons que ces trois cordons bleus malagasy seront également présents à l’Euroxpo Lyon pendant la 21e  édition du salon  Sirha pour porter haut les couleurs de Madagascar et révéler sur la sphère internationale les spécialités du terroir de la Grande île  jusqu’au 23 janvier.
Envergure
La compétition gagne, édition après édition, engouement, crédibilité et notoriété. Elle attire et motive de prestigieux artisans, et sait se doter d’un jury remarquable, composé de chefs étoilés, de meilleurs Ouvriers de France et de personnalités du monde de la gastronomie. Pour cette huitième édition, Madagascar affrontera onze autres équipes venant des quatre coins du monde à l’instar du Brésil, les Etats-Unis, Italie, France, Mexique, Canada, Vietnam, République Tchèque, Luxembourg et le vainqueur de la précédente édition le Singapour pour le titre de Meilleur Traiteur au monde. Ce concours, à renommée internationale, organisé par la CNCT, Confédération Nationale des Charcutiers-Traiteurs et Traiteurs, va mettre en compétition des professionnels du monde entier qui vont être départagés par leur sens de la créativité, de l’innovation qu’ils peuvent appliquer dans un métier qui nécessite un savoir-faire multidisciplinaire. La compétition s’annonce rude mais l’équipe Malagasy est bien décidée à rafler la première place de l’International Catering Cup.  A noter que toutes les équipes recevront une médaille et un diplôme attestant de leur prix ou participation à la huitième édition du concours de l’International Catering Cup. L’équipe gagnante se verra décerner le Trophée Or et le titre de « Champion du Monde des Traiteurs 2023 » et la somme de 8000 euros. La deuxième place recevra, le Trophée Argent et la somme de 4.000 euros. Enfin, la troisième, le Trophée Bronze et la somme de 2.000 euros.
Si.R





 


Les critères de baptême estimés atteints, la dépression tropicale N°5 qui est en approche de la Grande île a été officiellement baptisée par le service météorologique malagasy et prend le nom de « Cheneso », hier dans l’après-midi. La partie nord-est où il est prévu atterrir jeudi tôt le matin, recevra le plus gros des rafales de vent qui atteindront au moins les 140 km/h. Le système sera classé comme forte tempête tropicale (FTT) au moment de l’impact, les conséquences de son passage sur la population pourraient être désastreuses. Les vents qui accompagnent le cyclone sont susceptibles d'endommager ou détruire les habitations et infrastructures vulnérables. Ces rafales seraient plus puissantes à proximité immédiate du point d'atterrissage. Les précipitations associées à la tempête devraient débuter en fin de journée puis s'étendre sur le Nord, l'Est et le Centre du pays.
Du côté de la population habitant aux environs de l’impact, les mesures de précautions ont été déjà mises en place, les bateaux ont été fermement arrimés, les portes, les fenêtres et les toits ont été renforcés. En outre, le BNGRC a déjà mis en place depuis quelques semaines les centres d’accueil d’urgence pour recevoir les sinistrés. Les vivres sont également déjà sur place. Depuis hier, le temps a commencé à se gâter dans plusieurs Districts du Nord-est. Les précipitations sont de plus en plus violentes avec des fortes rafales de vent bien que le cyclone n’ait pas encore touché terre. Les gens commencent aussi à ne plus sortir que pour les tâches urgentes.
En ce qui concerne le niveau d’alerte, les Régions Diana, Sava et Analanjirofo sont en état d'alerte rouge (avis de danger imminent). Les Régions d'Alaotra-Mangoro, Sofia et Atsinanana sont en alerte jaune (avis de menace). La dégradation associée à  ce cyclone devrait débuter en fin de journée sur le Nord-est. Météo Madagascar prévient que des inondations généralisées sont à craindre surtout pour les zones basses et inondables. Les précipitations vont atteindre les 100mm à 200mm en 24 heures. Enfin, il a été demandé aux usagers de la mer (tout type d’embarcation) d'éviter toutes les sorties en mer entre Cap d'Ambre et Mahanoro.
Depuis le dernier relevé pris à 16 h hier (heure de Madagascar), le centre de la tempête se situe à moins de 267 km à l'est-Nord-est de la ville de Sambava. Elle se déplaçait rapidement suivant une direction de l'Ouest-Nord-ouest avec une vitesse de déplacement de 28 km/h. Actuellement, selon les projections, « Cheneso » va atteindre plusieurs régions jusque dans l’Ouest de Madagascar. En effet, après son passage dans les Régions du Nord-est comme la Sava, la Diana, l’Analanjirofo et l’Atsinanana, les Régions suivantes sont également prévues sur son trajet : la Sofia, l’Alaotra Mangoro, l’Analamanga et le Boeny.

Nikki Razaf

De la perfidie flagrante !

Publié le mercredi, 18 janvier 2023

Larousse définit le mot « perfide » en ces termes « Celui qui manque de loyauté, qui sous apparences aimables cherche à nuire ».
L’homélie mal placée de dimanche au Coliseum d’Antsonjombe continue toujours d’alimenter les débats. Simples citoyens, chrétiens fervents ou de nom, observateurs attitrés ou militants à gauche ou à droite du régime, la toile et les réseaux sociaux se livrent à des prises de bec ouvertes enflammées.
De ce sermon affecté du dimanche devant des milliers de fidèles et des invités de marque, entre autres des autorités publiques, il en ressort de la fourberie de l’église vis-à-vis de l’Etat. Entre l’Etat et l’Eglise se tissait, valable jusqu’à aujourd’hui, une relation « couci-couça », ni bien ni mal. Entre les prélats et les dirigeants politiques, c’est tout juste un « je t’aime moi non plus ». Dès l’aube de notre ère, l’Etat et l’église s’entretiennent de la fourberie, de la perfidie. Vatican avait eu du mal à imposer sa loi auprès des rois. Le comportement autoritaire des papes passait mal. Même topo au sein des églises réformées protestantes vis-à-vis de l’Etat mais à prendre avec une certaine dose de nuance. L’église n’a pas d’ordre à imposer à l’Etat. L’Etat, non plus, ne s’immisce pas aux affaires internes de l’église. N’empêche que certains dirigeants politiques, pour une raison ou une autre, courtisent l’église tandis que certains chefs d’église se prostituent auprès du régime en place, d’autres s’amusent à lancer des piques, de temps à autres, en direction des tenants du pouvoir.
A Madagasikara, c’est une histoire d’amour compliquée. Au début du XIX ème siècle, à l’aube de la mise en place de l’église par les missionnaires anglais, Radama 1er travaillait de pair avec ces pionniers pour édifier la colonne vertébrale de l’éducation dans son royaume. Par contre, la reine mère persécutait et chassait les hommes d’église. Il fallait attendre l’avènement au trône de son fils Radama II et les reines Ranavalona II et III pour que la situation se normalise et que l’église (protestante LMS) finit par s’installer au Palais. Les nouveaux arrivants, les colons, se méfièrent de l’église notamment celle de la LMS qui devient plus tard, à l’époque de l’indépendance en 1968, la FJKM. Des pasteurs tels  Ravelojaona ou Andriamanjato Richard furent très critiques vis-à-vis des régimes. A d’autres moments, ils collaborent avec les hommes du pouvoir. Pour tout dire qu’il n’y a pas de position figée. Il fallait faire la remarque que certains éléments de l’église émettent des avis que l’instance dirigeante n’assume pas forcément.
A Antsonjombe, il faut la part des choses. Quoiqu’on dise, le pasteur Zaka Andriamampianina n’est pas un simple homme d’église. Il figure sur le tableau des membres du Komity Foibe, vice-président de surcroît, ainsi quand il s’adresse lors d’une audience « solennelle » au cours d’un grand culte du genre à Antsonjombe ou une autre cérémonie officielle, il parle qu’on le veuille ou non, au nom de l’entité religieuse qu’il représente. Forcément, son intervention incarne l’image, la valeur et l’identité de la FJKM. Il illustre logiquement la position de l’entité dont il est parmi les premiers responsables. Sinon, la FJKM doit le désavouer publiquement. C’est difficile !    
De la perfidie flagrante, une faute lourde de la part d’un dignitaire religieux.


L’Académie militaire (ACMIL) à Antsirabe a été hier le théâtre d’un exercice sur la Gestion démocratique des foules (GDF), selon l’information diffusée par le ministre de la Défense nationale. L’entrainement a été pour les élèves-officiers en cours de formation.
Des éléments du groupement de la Gendarmerie et de la direction de la sécurité publique de Vakinankaratra ont aussi participé à la séance assistée par le commandant de l’ACMIL, le Général Démosthène Pikulas.
Des esprits habitués aux raccourcis rapides connectent cet exercice des Forces de défense et de sécurité (FDS) à la situation politique assez tendue au pays. Une série d’événements susceptibles de créer des foyens de tension s’est produite depuis le début d’année.
Alors que les échos du culte organisé par l’église protestante réformée FJKM à Antsonjombe dimanche dernier sont loin de se taire, la grève des camionneurs, exaspérés par le mauvais état des routes, pourrait impulser d’autres dynamiques menaçant l’ordre.
Au passage, il a été question d’armée à Antsonjombe quand le pasteur au pupitre a lancé une pique à l’endroit du système de défense nationale à laquelle le ministre de la Défense nationale et ministre des Affaires étrangères par intérim, le Général Richard Rakotonirina, a rétorqué à l’occasion de la présentation des vœux à Anosy mardi, le jour même de l’exercice militaire à Antsirabe.
Mais tout n’est que fruit du hasard des calendriers. La pratique de la GDF fait partie intégrante du programme de formation pour les FDS, et ce, depuis des années. Des séances d’entraînement dans ce sens se déroulent de façon périodique sur des sites militaires. Des officiers en activité le confirment.
Selon la conclusion de l’Institut des hautes études du ministère (français) de l’Intérieur, la GDF englobe les opérations de maintien de l’ordre dans un cadre plus large qui inclut désormais des aspects prégnants, comme la communication ou la judiciarisation en cas de manifestations.
La même source dit que les manifestants doivent être informés, certes, de leurs droits mais également des règles à respecter pour exercer leurs libertés fondamentales dans des conditions de sécurité optimales puisqu’ils sont – ou devraient être – co-acteurs de cet exercice, aux côtés des forces de sécurité et de l’autorité civile.
« Pour répondre à l’exigence de l’équilibre entre libertés fondamentales et maintien de l’ordre public, la GDF requiert des capacités efficaces d’anticipation et d’exploitation des incidents, donc des moyens technologiques adaptés et des ressources humaines en quantité suffisante », cite la source.
M.R.


Bientôt opérationnelle. C’est ce qu’a annoncé, hier, l’Autorité de régulation des technologies de communication (ARTEC) à propos de la connectivité sur le réseau 5G. En effet, L’ARTEC continue d’améliorer la connectivité à Madagascar en privilégiant la nouvelle technologie. Une des missions de l’ARTEC est de promouvoir l’expérimentation de nouveautés technologiques dans un cadre établi par ses soins et d’évaluer si cela constitue une opportunité pour le secteur ainsi que pour l’Etat. Ces dernières années, la 5G fait beaucoup parler d’elle. A savoir que sur le plan international, les principales bandes de fréquences à prioriser pour la 5G sont la gamme 3.5GHz ou bande N°78 (3.4 GHz à 3.8 GHz) et la bande 26 GHZ ou bande N°258 (24.75 à 27.5 GHZ). La bande 3.5 GHz (3.4 GHz à 3.8 GHz) est l’option préférée pour les déploiements commerciaux de la 5G dans le monde. Pourtant, pour le cas de Madagascar, cette bande de fréquences est actuellement occupée par un autre service. Ainsi, il est nécessaire de procéder à des expérimentations afin d’harmoniser les fréquences à utiliser et de ne pas causer d’interférences entre les différents opérateurs. D’ailleurs, depuis décembre 2019 des expérimentations de la 5G sont effectuées par un opérateur national en collaboration avec l’ARTEC. Par ailleurs, un autre opérateur a également des vues sur la 5G actuellement mais aucune expérimentation n’a été effectuée de ce côté. Actuellement, 20 sites 5G sont en cours d’expérimentation sur le territoire national dont 17 sur la Capitale et 3 dans la ville du grand port. Des contrôles techniques sont effectués par l’ARTEC lors de ces expérimentations de la 5G. Ces contrôles permettent notamment de  mesurer les paramètres techniques tels que la vitesse de téléchargement et d'envoi de la connexion ainsi que sa latence ou encore de résoudre les problèmes d’interférence avec les autres services.
Anomalies
Mais suite à ces contrôles techniques, il a été remarqué que des sites présentent encore actuellement des anomalies qui se traduisent par un débordement de fréquence, provoquant des perturbations sur d'autres services. Ces problèmes techniques ne permettent pas pour le moment l’opérationnalisation définitive de la 5G. Ainsi, l’ARTEC est à pied d’œuvre pour assurer une attribution définitive des fréquences 5G dans des conditions optimales. De plus, elle prévoit d’effectuer un assainissement et un arrangement des bandes de fréquences dont les détails seront publiés plus tard dans une feuille de route. Bien que l'argument commercial en faveur de l'utilisation des technologies 5G, ainsi que leur champ d'application, soulèvent certains problèmes, ces fonctionnalités et ces services novateurs supposent de trouver de nouvelles manières de déployer les services mobiles évolués, ainsi que de nouvelles approches permettant aux technologies 5G de fonctionner ensemble dans des environnements industriels, dans le cadre des communications de machine à machine, de l'Internet des objets (IOT) ou des véhicules connectés. De plus, l’accessibilité reste relativement coûteuse pour les Malagasy de faible revenu. Pour Telma par exemple, avec 10 000 ariary soit environ 2,70 dollars dans la poche, un usager peut s’offrir 1,5 gigaoctet de données internet avec son offre One Net Week. Pour Orange, Madagascar, la même offre de 1,5 gigaoctet pour une semaine de connexion internet coûte seulement 9 000 ariary équivaut à 2,43 dollars. Pour les forfaits mensuels, les prix tournent à quelque ariary près de ceux des offres hebdomadaires. Dans tous les cas, il faut le dire, Madagascar reste quand même cher. En Algérie par exemple, un gigaoctet vaut 0,51 dollar, la moitié d’un dollar. Les opérateurs pourraient alors trouver des moyens pour baisser les prix tout en améliorant la qualité de leurs services. Cependant, pour ce faire, plusieurs paramètres devront être pris en compte.  
Hary Rakoto




 Comme une épée de Damoclès. Une dizaine de maisons sont menacées par la chute d’un bloc de pierre de 15 tonnes à Volosarika Ambanidia. Du coup, la Préfecture de police d’Antananarivo ainsi que le chef de District ont sorti une note de service réclamant le départ immédiat d’une dizaine de familles qui résident dans ce Fokontany. Selon une explication émanant du Bureau national de gestion de risques et de catastrophes (BNGRC), ces habitations se situent en dessous de ce bloc de rocher qui risque de tomber sur eux à tout moment. Après une descente sur les lieux, le technicien du BNGRC a annoncé une nécessité de démolition de ce bloc de pierre, vu que la saison des pluies bat son plein. «  On ne devrait pas utiliser d’explosif afin d’éviter les vibrations de la roche ainsi que l’éclatement des pierres qui pourront engendrer un autre accident. Ainsi, des casseurs de pierres sont payés pour faire les travaux », soutient –t-on. Les travaux durent 10 jours. Après ce délai, les occupants des maisons pourraient y retourner.
Danger permanent
Actuellement, 10 000 personnes, habitant à Manjakamiadana, Ambohidempona et Faravohitra sont menacées par un risque d’éboulement de terrain et chute de rochers. Au mois de décembre dernier,  le BNGRC ainsi que les sapeurs-pompiers d’Antananarivo ont effectué une délimitation des zones à risques ainsi que la mise en place de 400 drapeaux rouges. Ils sont installés dans 15 Fokontany se trouvant dans la haute ville. Selon les experts, il existe de nombreux cas où la fragilité du terrain dans les endroits qualifiés de zones rouges peut provoquer l’effondrement du terrain, comme l’eau qui s’infiltre à travers les blocs de rochers sur la partie ouest de Manjakamiadana. Des grandes fissures sont apparues sur des roches et de grands blocs de pierre menacent de tomber. Outre la pression démographique exercée sur la colline, la précipitation ne fait qu’aggraver la situation. Les habitants qui vivent dans les zones rouges sont encouragés à quitter la zone jusqu’à ce qu’une solution permanente soit trouvée puisque l’effondrement peut se produire à tout moment.
 Anatra R.
 

La une du 18 janvier 2022

Publié le mardi, 17 janvier 2023


Des hectares de surfaces concernés. Les terrains appartenant au centre national de la recherche appliquée au développement rural ou FOFIFA sont actuellement accaparés par des tierces personnes. Les squatteurs s’accaparent non seulement des terrains mais aussi de la production, selon les informations recueillies. En fait, ces terrains servent à la fois de sites de recherches et d’application des travaux, à travers la plantation par exemple, ou encore de « laboratoire vivant », à en croire le Pr Aimé Lala Razafinjara, Directeur général de la FOFIFA.
Le site dans la Commune de Mitsinjo Betanimena, dans la région d’Atsimo Andrefana, fait partie des terrains squattés. Il s’agit pourtant d’un site de recherche pour le développement du coton, du maïs, du poids de cap ou encore du sorgho. Ce dernier étant l’un des produits agricoles adaptés à la sécheresse dans le Sud puisque sa culture ne nécessite que peu d’eau. Une partie du terrain de la FOFIFA à Ambanja figure également parmi les accaparés par des particuliers. « Ambanja est réputé pour sa production de cacao. D’ailleurs, Madagascar a reçu l’année dernière 3 médailles d’or, d’argent et de bronze, grâce à la meilleure qualité de cacao fin ou cacao d’excellence produit. Le cacao en question provient de notre site de recherche, avant d’être distribué aux agriculteurs », souligne le DG dudit centre national de recherche, sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Le site d’Ambohitsilaozana Ambatondrazaka, accueillant les recherches et la production de semences rizicoles améliorés ou encore celui de Moramanga sont aussi accaparés illégalement. Il en est de même pour celui de Kianjasoa, à Bongolava et Itasy, ou encore celui d’Ilaka Est, dans l’Atsinanana. Bref, de nombreux sites sont squattés en ce moment.
Face à cette situation, la FOFIFA enchaîne les descentes dans ses sites pour constater de visu la situation et prendre des mesures adéquates. Ces affaires d’accaparement illicite de terrains sont également portées devant la justice, à l’exemple de celle d’Ambanja et de Kianjasoa. L’on attend actuellement leur dénouement. Pour sa part, le Directeur général de la Recherche scientifique auprès du MESUPRES, Pr Heriniaina Ramanankierana, lance un appel à conscientisation et mobilisation de tout un chacun pour protéger les sites de recherche. Ces derniers garantissent le développement de la recherche scientifique, voire du pays. Ils assurent également la pérennisation de l’éducation et formation des élèves et étudiants.
Recueillis par Patricia Ramavonirina



A l’occasion d’une présentation de vœux hier à Anosy, le ministre de la Défense nationale, le Général Léon Richard Rakotonirina a répondu de bon cœur au sermon prononcé par le pasteur Zaka Andriamampianina, dimanche dernier lors d’un culte de l’église protestante réformée de Madagascar (FJKM) au Coliseum d’Antsonjombe.  Une homélie à polémique durant lequel le président adjoint de la FJKM a lancé des critiques contre les tenants actuels du pouvoir. Il a également vitupéré contre l’armée dont il a ouvertement remis en cause la nécessité. «  Les citoyens dans un pays doivent être respectueux et ressentir une certaine fierté vis-à-vis de l’armée qui est là pour les protéger. C’est ce qu’on appelle l’esprit de défense. En tant que citoyens, le premier esprit de défense c’est de protéger sa patrie et sa Nation. Un citoyen qui ne pense pas à protéger son pays, cela pose des interrogations », soutient le Général de corps d’armée, au cours d’une interview donnée à la presse hier.
Défendant sa paroisse, le ministre rajoute que l’armée est là pour « protéger la souveraineté, la liberté, l’indépendance d’un pays et également pour servir le drapeau, l’hymne du pays ». Pour lui, des questions se posent sur la citoyenneté d’un homme qui remet en cause son armée qui serait selon ses propos assimilable à un « ennemi » de la Nation. Dans son intervention, le ministre souligne que même des pays comme la Suisse, réputée pour sa neutralité, dispose d’une armée. Tous les citoyens suisses de sexe masculin y sont astreints au service militaire, rappelle-t-il. Poursuivant son propos, le ministre prend également l’exemple du Vatican, qui dispose de la plus petite et la plus ancienne armée du monde, chargée de la protection du pape. « Remettre en cause la nécessité d’une armée me surprend », dit-il. Le ministre laisse entendre que les pays où l’armée n’est pas opérationnelle sont en proie des troubles et appelle ainsi à être fiers d’avoir encore une armée. Il lance également un appel à ne pas « crucifier » tous les éléments de l’armée à cause d’éventuels agissements de brebis égarées. « Toute chose à ses mauvais côtés, comme ses bons côtés », assure-t-il.
La rédaction




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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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