« La diversité culturelle est une caractéristique inhérente à l’humanité. Elle constitue un patrimoine commun de l’humanité et crée un monde riche et varié qui élargit les choix possibles, nourrit les capacités et les valeurs humaines ». Ces quelques lignes tirées du préambule de la convention de l’UNESCO sur la culture, montre suffisamment l’importance qu’il y a à promouvoir et à protéger la diversité culturelle. Madagascar a un peu négligé cette diversité culturelle. Actuellement, les acteurs culturels la mettent à sa vraie place pour en faire une arme pour le développement du pays.
En effet, dans le but de promouvoir l’art, la culture et toutes les disciplines artistiques tout comme le patrimoine malagasy, le ministère de la Communication et de la Culture projette de réaliser un grand projet qui consiste à mettre sur pied la première Académie nationale des arts et de la culture. « J’annonce la création d’une grande Académie nationale des arts et de la culture, laquelle soutiendra efficacement la promotion des jeunes talents venant de tous les horizons. En outre, il s’agira d’une plateforme très à l’écoute des besoins de tous les acteurs culturels. On aidera aussi le volet pédagogique à travers la culture, entre autres, avec la mise en place de conservatoires agréés pour initier à toute forme d’art, tels que la danse, le chant ou le cinéma », a annoncé Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy durant son premier discours en tant que ministre.

Publié dans Société
vendredi, 01 mars 2019

Anguille sous roche ?

Les agents de la Police nationale menacent de débrayer. Motif, la mesure de suspension temporaire de la Police routière (PR) prise par les nouveaux patrons du ministère de la Sécurité publique, et cela, afin de permettre aux nouveaux dirigeants d'établir une stratégie plus efficace pour combattre au mieux la corruption qui infecte le Service. A rappeler que le maintien de l'ordre et la sécurité des zones urbaines relèvent de la responsabilité de la Police nationale tandis que la sécurité intérieure nationale, notamment les zones rurales, est de la compétence de la Gendarmerie nationale et enfin la Défense de l'intégrité territoriale revient à l'Armée. Ainsi, la gestion de la circulation urbaine, contrôle des papiers y compris, est du ressort direct de la Police.

Publié dans Editorial

Arrivée à la dixième édition. Cette année encore, Madajeune organise le salon des études internationales à l'Hôtel Carlton, Anosy. L'évènement a commencé hier et se termine aujourd'hui. L'objectif consiste à recruter des étudiants malagasy pour les universités et les grandes écoles étrangères, mais également de créer des partenariats entre les établissements supérieurs malagasy et étrangers. « Le salon des études internationales est une occasion pour les bacheliers malagasy de trouver des cursus ou programmes de formation encore inexistants à Madagascar. D'ailleurs, durant ces dix dernières années, les étudiants malagasy s'intéressent de plus en plus aux diplômes internationales parce qu'ils favorisent plus de mobilité et facilitent l'accès dans les entreprises internationales », explique Rajaonah Haingo, responsable au sein de Madajeune.

Publié dans Economie

Un nouveau scandale de marchés fictifs s'élevant à 1 milliard d'Ariary vient d'être révélé au grand jour ! 7 personnes dont 5 maires ont été déférées auprès du Pôle Anti-Corruption (PAC) qui est la juridiction de référence du BIANCO avant - hier. Les 5 élus ont été mis sous contrôle judiciaire tandis que les deux autres suspects, dont un haut fonctionnaire au sein de la Primature et la gérante de l'entreprise bénéficiaire, ont été placés sous mandat de dépôt. Cette affaire place, une fois de plus, l'ancien Premier ministre, Mahafaly Solonandrasana Olivier sur la sellette. En effet, le haut fonctionnaire en question n'était autre que l'un de ses conseillers à Mahazoarivo tandis que la dame est l'épouse de celui - ci.

Publié dans Politique
vendredi, 01 mars 2019

La une du 2 mars 2019

Publié dans La Une

Surpris par l’administration, le  Comité de normalisation incertain de finir l’élection présidentielle de la Fédération malagasy de football avant le 12 mai, date donnée par la FIFA pour mettre fin au mandat dudit comité. « Nous étions surpris de savoir qu’en assurant le rôle de comité de normalisation après la désignation de la FIFA, nous jouerons le rôle de comité exécutif et non moins de la commission électorale. En même temps nous devons aussi gérer le calendrier de compétition fédérale. Effectivement, en tant que simple observateur mais non président de ce comité, je doute qu’on pourrait atteindre la date prévue pour tenir l’élection fédérale », relate Attalah Béatrice, président du comité de normalisation du football malagasy, hier, à la Maison du football à Isoraka, lors de son premier bilan trimestriel, et ce depuis sa nomination. Durant son bilan, le comité a relaté devant les médias les perspectives de l’instance du football. Pour ce qui est du sélectionneur national Dupuis, il signera son contrat aujourd’hui qui va durer jusqu’à la fin de la CAN 2019 en Egypte. La préparation de l’équipe nationale malagasy sera aussi de mise en vue de la dernière journée de qualification à la CAN 2019 contre le Sénégal et la CAN en Egypte. Ce sera aussi l’occasion pour le comité de recevoir toutes les requêtes du sélectionneur national pour que la préparation de la sélection se déroule dans des meilleures conditions. 

Publié dans Sport

Les 192 chefs fokontany de la Capitale s’étaient réunis avec la Police dans les locaux du ministère de la Sécurité publique à Anosy, hier. Selon le commissaire Tsaramonina Jean Victor du commissariat central de Tsaralàlàna, l’objectif - s’inscrivant toujours dans le slogan de la « police de proximité » - est de revitaliser la coordination du travail avec la population. A l’issue de cette réunion, le commissaire Tsaramonina n’a pas mâché ses mots pour affirmer  que la population est l’acteur principal de la sécurité. « Chaque citoyen est le maître de sa propre sécurité. La police n’intervient que lorsque la situation ou le danger risque de le dépasser », a-t-il expliqué. Cette nouvelle stratégie veut donc que les Forces de l’ordre et population de la capitale soient les « co-producteurs » de la sécurité. Ce qui requiert un système de gestion de sécurité intégré. Pour le ministre de la Sécurité publique, le contrôleur général de police Roger Rafanomezantsoa, la mise en œuvre de la police de visibilité et de la police de proximité sont les gages de l’efficacité de ces actions.  A preuve, des patrouilles sont mobilisées dans les quartiers. Mais les chefs fokontany sont sensibilisés en vue de coopérer davantage avec la Police. Les informations et les renseignements sont des outils nécessaires pour aider les deux parties à remplir cette mission. La mise en place d’une organisation et la responsabilisation des  « Andrimasom-pokonolona » s’encadre aussi dans cette stratégie commune.  De leur côté, les chefs fokontany se sont montrés enthousiastes de travailler avec la Police.
 F.R

Publié dans Société

Le maire de la commune urbaine d’Antsirabe Paul Razanakolona pourrait dire adieu à son rêve. Ancien chef de région Vakinankaratra, il aurait aspiré à en devenir le futur gouverneur. Mais voilà que l’organe délibérant de la municipalité de la ville d’eaux lui ont barré la route. Lundi dernier, quatorze des dix-neuf conseillers municipaux ont décidé la suspension du premier magistrat de la ville. Le malaise a couvé depuis 2016 où de micromouvements de protestation au motif de malversations financières ont été rapportés. Les employés de l’administration municipale ont alors réclamé le paiement de six mois de salaire. Le maire a expliqué que l’arriéré de quatre mois était une ardoise laissée par l’équipe dirigeante antérieure. Entre temps, Paul Razanakolona, avec deux de ses proches collaborateurs, était trempé dans une affaire de détournement de denier public (cf. notre édition du 13 juillet 2017). Le ministre des Finances et du Budget de l’époque, Gervais  Rakotoarimanana, par l’arrêté numéro 5308/2017-MFB/SG/DGB/4365 du 9 mars 2017, a sommé le trio de payer à l’Etat au profit de la commune urbaine d’Antsirabe la somme de 677 759 325,11 ariary, l’équivalent des recettes non versées au trésorier municipal de la ville.

Publié dans Politique

Fil infos

  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
  • Actu-brèves
  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
  • ACTU-BREVES
  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
  • Législatives - L'Opposition peine à concrétiser ses grandes annonces
  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Enseignement supérieur - L'université de Fenoarivo -Atsinanana officiellement inaugurée 

La Une

Recherche par date

« March 2019 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31
Pub droite 1

Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

A bout portant

AutoDiff