Le nombre d’enfants qui présentent une hernie et nécessitant une intervention chirurgicale ne cesse d’augmenter. Or, en difficulté financière, leur famille se trouve dans l’embarras total. Rien que le 1er août dernier, dans le cadre d’une journée de soins de santé de proximité et gratuite dans la Commune de Bongatsara, six garçons âgés de 3 à 5 ans qui s’y sont présentés pour être circoncis souffrent tous d’une hernie.
Neuf sur dix des jeunes femmes rapatriées des pays du Proche et du Moyen-Orient ont manifesté leur intention de revenir là où elles travaillaient. Mais quelle ingratitude ? Sinon, quelle inconscience ?
Positionnement en tant que plateforme d’échange entre les producteurs, les fournisseurs de services publics et privés. C’est de cette manière que la vingt-deuxième édition de la Foire internationale de l’économie rurale de Madagascar (FIER-Mada) a été perçue par la plupart des participants et des premiers visiteurs de l’évènement ayant débuté hier et qui se tient au stade Maki Andohatapenaka jusqu’à samedi.
Alors que les travaux de construction de la nouvelle rocade d’ « Iarivo », reliant Andranobevava à By-Pass sont achevés depuis plusieurs mois déjà, l’indemnisation des personnes affectées par le projet (PAP’s) suit encore son cours jusqu’à aujourd’hui. « La construction de cette nouvelle infrastructure routière a touché 738 parcelles de terrains en tout.
Très tôt dans la matinée d'hier, le tribunal d'Anosy et ses environs ont été quadrillés par des éléments des Forces de l'ordre. 15 parmi les 21 suspects dans l'affaire « Apollo 21 », portant sur la tentative de coup d'Etat et d'élimination physique du Président Andry Rajoelina, ont comparu devant le juge d'instruction du tribunal d'Anosy Antananarivo, suite au déferrement des dossiers mardi soir. Rappelons que ces suspects sont notamment composés de deux ressortissants français, 5 Généraux, des éléments de la Gendarmerie.
05 juillet 2021 - 05 août 2021. Cela va faire pratiquement un mois aujourd'hui que l'Organisation Mondiale de la santé (OMS) a publié une déclaration selon laquelle, « très prochainement », elle émettra un avis sur les résultats de l'essai clinique phase III réalisé sur le CVO + curatif, résultats publiés quelques jours plus tôt par la partie malagasy et faisant état d'une efficacité de ce remède allant jusqu'à 87,1% sur les formes légères à modérées de la Covid-19. Depuis, le silence radio total affiché par cette organisation onusienne suscite moult interrogations.
La première vague des bus class a desservi la Capitale hier. Après vérification, cinq bus class sont opérationnels après avoir rempli tous les critères requis dans le cadre de ce projet, selon le responsable au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo, tandis deux autres sont encore en cours de finition.Ces bus sont issus des lignes 015 reliant 67ha, Alarobia, Ambanidia, Tsimbazaza et Ankadimbahoaka, 194 reliant Andranomena, Ankatso et Alasora ainsi que celle 192 reliant By- pass et Ilafy. Pour cette première journée, les consommateurs sont du même avis. Ils sont satisfaits de la qualité de service offerte. « Certes, le tarif est un peu cher, mais cela en vaut la peine. La différence par rapport aux taxis-be est vraiment impressionnante. Pas de « vodihazo » dans les arrêts de bus ni des insultes », soulage Sarindrasoa, une passagère. Aucun changement d’arrêt de bus n’a été observé mais seulement des aménagements.
Les usagers souhaitent que cette méthode de travail ne change jamais, afin de donner un bon exemple pour les autres transporteurs. Il est à souligner que, durant le contrat, le respect des passagers, la propreté, le confort ainsi que la rapidité figurent parmi les critères sollicités aux coopératives qui voudraient exercer dans ce domaine.
Les horaires de travail sont fixés comme suit : de 5h du matin jusqu’à 21 heures du soir, du lundi au dimanche. Le nombre de places est réduit à 22 pour les véhicules 32 places, à 18 pour les 27 places et à 15 pour les 22 places, pas de strapontin et la propreté du véhicule devrait être irréprochable. Le bus class sera identifié par les couleurs bleu métallisé et jaune avec l’inscription «bus class tana ». Outre les sièges confortables pour les passagers, le véhicule est muni d’un distributeur de gel, d’un écran plat, d’un GPS, connecté à des réseaux Wifi et un extincteur. Quant aux chauffeurs et receveurs, ils porteront des uniformes dignes de leurs fonctions. Enfin, le tarif est fixé à 1 500 ariary.
Recueillis par A.R.
Devenu presque prohibitif, le prix du charbon de bois a doublé en quelques mois. Passant de 15 000 ariary le sac de 50 kilos à presque 30 000 ariary sur les étals de la Capitale. « Nous consommons environ 2 000 ariary en charbon de bois pour la totalité des cuissons au quotidien. Ce qui nous fait environ 60 000ariary à compter sur le budget mensuel. Cela équivaut déjà aux frais de scolarité d’un seul de nos enfants » déplore une mère de famille, habitant dans le District d’Atsimondrano. En même temps, la déforestation continue de faire des ravages. Selon les statistiques, entre 200 000 et 300 000 ha de forêts disparaissent chaque année à Madagascar. Selon un technicien environnemental, l’utilisation du charbon de bois figure parmi les facteurs qui détruisent l’environnement à Madagascar dans la mesure où ce genre de source d’énergie est lié aux besoins des villes qui ont, actuellement, une croissance vertigineuse de leur population. En effet, la technique de production du charbon de bois consiste en une carbonisation lente des bois alignés et mis en tas, la meule étant complètement recouverte de paille et de terre. Elle exige donc l’abattage d’arbres, ce qui entraîne une disparition de la couverture ligneuse. En plus d’être contreproductif en termes de conservation, le charbon de bois est devenu de plus en plus inaccessible pour ces principaux usagers, à savoir les familles à revenus modestes qui ont du mal à couvrir des dépenses en termes d’énergie autre que cette denrée. Autant de raisons qui emmènent en tout cas à conclure que le pays a intérêt à trouver rapidement des solutions durables contre cette déforestation.
Consommation responsable
D’un autre côté, la baisse progressive du prix du gaz butane se fait remarquer par les consommateurs. D’ailleurs, selon les observations, c’est le seul produit de nécessité qui connait une baisse de prix en ces temps de crise après l’initiative du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) de vulgariser le gaz butane pour diminuer la dégradation forestière. Pour ce faire, cette institution a établi dernièrement une convention avec le Comité malgache de butane (CMB) comprenant quatre sociétés gazières ainsi que le ministère de l’Economie et des Finances (MEF). « A l’évidence, le prix du gaz est moins cher que le prix du charbon, d’autant plus que la pollution est largement réduite si les ménages optent pour le gaz, souligne le MEDD. Une comparaison de la consommation de gaz butane et de bois énergie par ménage de 3 à 5 personnes a été réalisée. La consommation mensuelle en gaz butane est de 9kg pour le coût de 57 000 Ar contre une consommation de 1,5 sac (50kg) de charbon de bois coûtant 40 000 Ar, soit une différence de 17 000 Ar », avancent les responsables au sein du MEDD. En ce sens, un premier pas a été fait afin de diminuer de 20% à 5% la TVA sur le gaz butane dans la loi des Finances initiale 2021. Sachant que 97% des ménages malagasy utilisent du bois pour la cuisson induisant un rythme de consommation de 18 millions de m3 de bois par an.
Hary Rakoto