Super User

Super User


C’est officiel, la cargaison de l’AstraZeneca destinée à la deuxième dose du vaccin anti-Covid-19 va arriver ce dimanche à 4 h du matin. Suite à une demande d’information auprès du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), organisme en charge du déploiement mondial de vaccins contre la Covid-19 dans le cadre de Covax notamment le transport et la logistique, Michel Saint-Lot, représentant de l’UNICEF à Madagascar a confirmé que les 200 000 doses d’AstraZeneca, dons du Gouvernement français, devraient arriver ce 15 août  à l’aéroport international d’Ivato.  A en croire ses explications, ledit vaccin a été déjà disponible bien longtemps mais son expédition a demandé d’importante organisation.  « Par rapport à la livraison des vaccins, il faut identifier le vol, le cargo, la date.  Or, avec la Covid-19, les vols sont perturbés. Et nous n’allons pas non plus payer un seul avion-cargo pour ne ramener que les 200 000 doses à Madagascar. Il faut penser à un approvisionnement en vaccins de tous les pays participants en un seul voyage », a avancé Michel Saint-Lot.
Si lors de la première dose, Madagascar n’a disposé que 5 semaines avant la date de péremption, avec ces nouvelles doses d’AstraZeneca, la campagne vaccinale peut s’étendre jusqu’à 2 voire 3 mois. « Plus on attend, mieux ça vaut », a-t-il également répondu aux différentes questions par rapport au temps d'attente entre les deux injections.  Et d’ajouter qu’une meilleure efficacité du vaccin est enregistrée avec un long intervalle, c’est-à-dire après 8 à 12 semaines.
Ledit responsable a rappelé l’importance de la vaccination en ce temps de pandémie.  « C’est notre plein droit de se faire immuniser : « économiquement, il faut que les Malagasy se protègent pour pouvoir s’ouvrir au monde extérieur ».
Outre les 250 000 doses du vaccin Covishield, les 200 000 d’AstraZeneca,  les 302 750 de Janssen, ainsi que les 300 000 doses de Sinopharm, 1 500 000 doses de Pfizer vont aussi arriver dans la Grande île. Etant donné que la logistique est mieux en une seule dose, l’UNICEF va d’abord examiner les infrastructures que requiert l’acheminement de ces vaccins.  Il s’agit d’identifier les zones qui peuvent les conserver et qui disposent une chaîne de froid.
 Par ailleurs, après l’annonce du Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, ministre de la Santé publique à la TVM lundi soir, les missionnaires, ou encore étudiants et autres individus préparant leur voyage à l’étranger se font actuellement vacciner auprès de l’hôpital Befelatanana. Il s’agit ainsi d’un nouveau site de vaccination qui utilise le vaccin Johnson & Johnson pour les cas spécifiques. En même temps, l’inscription en ligne pour le grand public et auprès des CSBII continue.  

K.R.

Lundi dernier, la localité d’Ambararatabe dans le District de Tsiroanomandidy avait été le théâtre d’une effusion de sang. Quatre suspects, accusés d’avoir pris part dans de multiples assauts armés ayant coûté la vie à l’époux d’un médecin de la région, la victime étant âgée de 60 ans, avaient été appréhendés par le fokonolona.

Une démission synonyme de retraite. Monseigneur (Mgr) Odon Marie Arsène Razanakolona a  déposé sa démission auprès du Pape François, qui est le seul à donner ou non une suite favorable à sa demande. L’Archevêque d’Antananarivo a effectué cette démarche, exigée par la loi de l’Eglise catholique, au mois de mai dernier, selon une source proche du dossier. En effet, tout évêque ayant atteint l’âge de 75 ans doit donner sa démission. Cependant, il devra attendre la décision du Vatican pour jouir de cette retraite. Ainsi, il poursuit encore ses fonctions jusqu’à ce que son successeur soit nommé.

 

A l'heure où nous mettons sous presse, aucune information précisant l'arrivée de la deuxième dose du vaccin anti-Covid-19 n'est apprise. Le seul détail connu suite aux innombrables interventions des autorités sanitaires est la confirmation de l'acheminement de 200.000 doses d'AstraZeneca destinées à immuniser les 197.001 personnes qui ont reçu la première dose.

%PM, %10 %911 %2021 %20:%Aoû

Vrai démocrate !

Du jamais vu ! Durant les soixante ans de la République, les téléspectateurs et les auditeurs malagasy n’ont jamais eu droit à aucune interview, en direct, aussi franche et transparente avec un Chef d’Etat comme c’est le cas actuellement.

 

Il était temps. Avant-hier, les premiers engins en pleine action ont été constatés par les usagers et transporteurs empruntant les quelques 370 km de route sur la RN 2 reliant la Capitale et la ville de Toamasina. De toutes les principales artères nationales, la RN2 serait celle qui contribue le plus au bon fonctionnement de la vie économique du pays. Toutes les marchandises arrivant du grand port de l'Est passent par cette route pour arriver à Antananarivo.

A la fin de la formation professionnelle, les jeunes malagasy, pour la plus grande majorité, souhaitent tous devenir des fonctionnaires de l’Etat. Ils forgent alors leur mentalité dans ce sens. Toutefois, quand cette option n’est pas viable, ils sont obligés de trouver une autre alternative pour avoir une source de revenus. Au cours des dernières années, l’entrepreneuriat a le vent en poupe.

Un problème persistant. La majorité des Ecoles primaires publiques (EPP) en milieu rural, notamment dans les villages, a été construite par les communautés locales. Outre leur vétusté, la capacité d’accueil auprès de ces établissements scolaires reste limitée. Cette situation nuit non seulement aux écoliers mais aussi aux enfants en âge d’être scolarisés.

Un élan définitivement perdu. Telle pourrait – on qualifier la situation de l’Opposition en ce moment. Une Opposition affaiblie étant donné la dispersion de ses membres. Le rassemblement des opposants RMDM (Rodoben’ny Mpanohitra ho an’ny Demokrasia) a fêté ses deux ans d’existence hier. L’absence des parlementaires, considérés comme figures emblématiques du parti « Tiako i Madagasikara », notamment le duo Hanitra Razafimanantsoa et Fidèle Razarapiera, a été remarquée au cours du rassemblement d’hier à Behoririka.

900 000 millions d’ariary. C’est la valeur des médicaments disparus dans l’enceinte du port de Toamasina, jeudi dernier vers 5h du matin. Dans un conteneur de 40 pieds, ces marchandises volées appartiennent à l’Office pharmaceutique malagasy (OPHAM) qui, dès la découverte du vol, a déposé plainte au commissariat de la Police du Port de Toamasina.

 

Fil infos

  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
  • Système d’identification des personnes - L’Assemblée et le Sénat valident la réforme  
  • Atteinte à la sûreté publique - Le colonel R. Patrick condamné à 20 ans de travaux forcés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Noble cause
    Madagasikara persiste et signe! La Grande île maintient sa position inébranlable et non négociable relative à sa souveraineté sur les îles Eparses. Il s’agit d’une légitime voire une noble cause. En effet, les îles Ampela (Europa), Bedimaky (Bassa da India), Sambatra (Glorieuses), Loza (Tromelin) et Kely (Juan de Nova) appartiennent intrinsèquement au territoire de la République malagasy. La Grande île reste fidèle, jusqu’au bout, à sa position qu’elle a défendue sur la tribune des Nations unies. L’assemblée générale approuva par deux reprises, deux résolutions de 1979 et 1980, l’appartenance des îles Eparses dans le giron du territoire malagasy. Des résolutions non contraignantes mais, tout de même, demandent à la France d’engager la négociation pour les procédures de restitution avec le Gouvernement malagasy.

A bout portant

AutoDiff