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Dans un pays ou le paiement en liquide occupe la majorité des transactions, il est maintenant temps de tirer profit de la digitalisation. 41 % des Malagasy possèdent actuellement une porte-monnaie électronique, selon la Banque mondiale. Etant donné que la Capitale se trouve dans un période de confinement pendant quinze jours, les secteurs vitaux comme les pharmacies, les stations d’essence, les banques, la compagnie d’eau et d’electricité restent à la disposition de la population. Afin de limiter les interactions avec les autres, le paiement électronique est vivement recommandé. Comme le cas de Banque malgache de l’océan Indien (BMOI), l’institution financière recommande à ses clients de faire usage de son service de banque à distance et encourage l’utilisation des cartes bancaires pour effectuer des paiements, ainsi que les Guichets automatiques de banque pour les retraits d’espèces. On peut en faire de même pour le paiement des factures de la JIRAMA.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le risque d'être infecté par le Covid 12 en touchant des pièces de monnaie, billets de banque ou cartes de crédit est très faible. Toutefois, personne ne peut dire qu’il n’y a aucun risque. « Quand on manipule des argents liquides et effectue une transaction sur le marché, on interagit avec une autre personne. Pourtant, on ignore si la personne qui a utilisé l’argent est contaminée ou non. Il est donc possible de contracter le virus lors de l’échange », explique un docteur. Les autres pays du monde ont quand même pris des mesures drastiques en matière de circulation des billets. En Chine, les billets venant de Wuhan, le foyer de coronavirus, ont été détruits. Aux Etats-Unis, les monnaies fiduciaires en provenance d’Asie sont mises en quarantaine. Quant à la Corée du Sud, le pays a complètement arrêté la circulation des billets pendant deux semaines.
Solange Heriniaina

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La une du 24 mars 2020

L'annonce de la suspension de tous les rassemblements  publics par le Président de la République a entrainé une vague d'annulations d'évènements sportifs. Il en est de même pour l'assemblée générale ordinaire de la fédération du sport automobile, prévue mercredi à Ambodifilao. Pareillement pour la deuxième manche du championnat de Moto Cross tout terrain MX qui devait se tenir ce dimanche 29 mars à Antsirabe.

 

Le ministre de la Santé français parle du premier  décès d'un soignant, certes !  Mais pour l’opinion locale, c’est encore plus dramatique et  notamment  émouvant  car Jean-Jacques Razafindranazy, est le premier malagasy  âgé d'une soixantaine d'années établi à l’étranger,  à être emporté par la pandémie de coronavirus. Le compatriote était médecin urgentiste à l'hôpital de Compiègne en Hexagone. « Ce serait le premier décès d'un soignant lié au COVID-19.  Hier soir, j'ai appris le décès d'un médecin. C'est à ma connaissance le seul, je ne peux pas en dire plus. Je tiens à m'associer à la douleur et à la peine des soignants. Ils payent un très lourd tribut », a déclaré le ministre Olivier Véran sur une chaîne privée. 

 

Il a juste suffi que le Président de la République annonce officiellement la détection des premiers cas de coronavirus à Madagascar - trois en tout - pour que du coup, les gens, paniquent et ont sorti leurs talents de débrouillardise en tous genres. Une personne toussote dans le bus. Tous les yeux sont braqués vers le « coupable », et ses voisins prennent instinctivement de la distance, avec des airs inquiets, voire effrayés, prétextant de descendre au prochain arrêt. Et c'est ce qui se produit véritablement.

 

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Prudents et calmes

Soyons prudents et restons calmes ! Madagasikara fait partie désormais des pays touchés par le coronavirus dit Covid-19. Le Président de la République Rajoelina Andry en personne annonçait dans la soirée du vendredi 20 mars 2020, à l'issue d'une déclaration officielle par le canal de la TVM, la chaine nationale publique que trois concitoyennes en provenance de France ont été testées positives du coronavirus par l'IPM (Institut Pasteur de Madagascar). Et donc, Madagasikara fait désormais partie (au 21 mars 2020) des 163 pays sur 198 dans le monde autrement parmi les 32 sur les 54 Etats d'Afrique. Malheureusement, le bilan évolue au fil des jours.

 

De l’énergie pour faire tourner une entreprise. L’Alliance pour l’industrialisation de Madagascar, en collaboration avec le Cercle de réflexion des économistes, a publié, jeudi dernier, le rapport du baromètre sur l’industrialisation. Cette quatrième édition laisse montrer la persistance des difficultés structurelles, notamment la faiblesse du pouvoir d’achat des malagasy et les problèmes énergétiques. D’après le rapport, l’industrie et les services à Madagascar consomment annuellement environ 608 370 MWh d’électricité.

Les stocks sont amplement suffisants pour tout Madagascar. L’annonce de l’entrée du coronavirus dans le pays a un tant soit peu créé la panique auprès de la population, plus particulièrement dans la Capitale. De ce fait, bon nombre de consommateurs ont fait la queue auprès des différentes stations- services de la ville, durant la matinée du samedi, de peur d’une pénurie. Toutefois, à la fin de la journée, chaque automobiliste et motocycliste ont été servis à leurs besoins. Et la longue file d’attente s’est vite dissipée.

Afin de restreindre les déplacements et contrer la propagation du coronavirus, le Président de la République de Madagascar a ordonné hier un confinement général du pays. La mesure démarre dès ce lundi 23 mars matin.

 

72 heures après l'annonce du Président de la République sur les premiers cas confirmés du coronavirus, bon nombre de citoyens ne semblent pas encore être conscients du danger représenté par cette pandémie. Samedi, par exemple, les Tananariviens se sont rués vers les marchés pour faire des provisions de produits de première nécessité (PPN). Tous les lieux de commerce se sont retrouvés, du coup, complètement envahis. Pire, certains citoyens considèrent même que l'épidémie « ne frappe que les riches », c'est-à-dire ceux qui reviennent de voyage à l'étranger.

 

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Editorial

  • Restitution et restitution !
    La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels. Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI. Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019. « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la…

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