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Entre la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et celle des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), le Président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Ahmad, est de passage dans son pays. Il embarquera d’ici peu pour l’île Maurice où il sera l’invité de marque à la cérémonie de clôture de la Xe édition des JIOI. Il a accepté d’accorder une interview à des journalistes malagasy durant lequel tous les sujets brûlants de la CAF et du football africain ont été abordés.
Question : Vous venez de vivre votre première CAN à 24 Nations et en été, vos réactions ?
Ahmad : « Contrairement à l’appréhension compréhensible de certains, c’était une réussite tant sur plan sportif que financier. Malgré la courte préparation accordée au pays hôte, l’Egypte s’est montré à la hauteur des attentes des amoureux du ballon rond et de la CAF. Je tiens ainsi à féliciter les autorités égyptiennes qui se sont impliqués réellement à la réussite de cette compétition qui exige des normes internationales au niveau de l’hébergement et de l’Etat des pelouses étant donné que 95% des joueurs en action sont des professionnels qui méritent d’être traité comme tels et ce afin de ne pas handicaper leur carrière sportive. En outre, la compréhension du Cameroun, prévu d’accueillir la compétition, était également très appréciée car elle a permis de mettre fin à des polémiques stériles sur cette organisation qu’on lui a retirée.

 Après leur arrestation par les policiers du 7ème Arrondissement, le 18 juillet dernier à Andohatapenaka, deux auteurs présumés d’arnaque, un Malagasy et un Camerounais, ont été placés provisoirement en détention à la prison d’Antanimora. Motifs : utilisation de faux billets de banque et escroquerie. L’un d’eux prétendait savoir fabriquer des faux billets de banque et était à la recherché de clients. Il a porté son choix sur des affairistes comme cibles.L’escroc propose à son interlocuteur que si celui- ci lui donne 3 millions d’ariary, il échangera cette somme contre des fausses coupures d’une valeur de 9 millions d’ariary. Pour mieux convaincre son vis-à-vis, l’arnaqueur feint de lui montrer un échantillon, un billet de 20 000 ariary. Informée sur cette situation, la Police a établi un plan afin d’arrêter le suspect. Un renseignement avance que celui-ci séjourne dans un hôtel sis à Andohatapenaka où les Forces de l’ordre se sont dépêchées sur les lieux. C’était dans ces circonstances que le suspect était surpris dans sa chambre d’hôtel. Dans la pièce, la Police a découvert différents objets comme des feuilles de papier, des bouteilles contenant des solutions suspectes et supposées servir à la fabrication des fausses coupures.

Sur le chemin de la démocratie et de la réconciliation nationale. Tel est le thème de la cérémonie d’inauguration de la rue Zafy Albert, hier. Longeant de 700m, ce tronçon de route qui porte le nom l’ancien Chef de l’Etat malagasy, commence au stade d’Alarobia jusqu’au virage menant vers Analamahitsy. D’après fils du défunt, Zafy Richard, la famille a choisi le 5ème Arrondissement pour porter le nom de l’ancien Président, un lieu que ce dernier a tant aimé. « Jusqu’à sa mort, le Professeur n’a jamais quitté cet endroit pour aller vivre au Palais présidentiel ou ailleurs », se souvient-il. Madame le maire, Lalao Ravalomanana, quant à elle, a avancé dans son discours qu’Antananarivo est un bien commun de la population malagasy. Sur ce, la Municipalité n’a pas hésité d’accepter la demande de la famille. D’ailleurs, le Président Zafy Albert est une personnalité marquant l’Histoire de Madagascar. Outre la rue, une stèle commémorative portant son nom sera installée à Antaninarenina, et dont l’inauguration aura lieu le 13 août prochain.

Alors que tout est encore flou en ce qui concerne la désignation du chef de l’opposition officiel, Marc Ravalomanana  agit déjà comme tel sur la scène internationale. C’est du moins l’impression que se dégage si l’on se réfère au déplacement du patron de Tiko au siège de l’Union européenne (UE) à Bruxelles. Selon les  informations parvenues au pays, en effet, l’homme se serait fait inviter auprès de « hauts responsables » de l’Union européenne et ce, avec le soutien actif de son copain de toujours, le député européen Louis Michel. L’on ignore quels hauts responsables de l’UE exactement il a rencontrés, de même la teneur des discussions qui se seraient tenues dans ce cadre.  Néanmoins, tout porte à croire que, à travers ce déplacement (officieux), Marc Ravalomanana veut amener ses interlocuteurs à le considérer d’ores et déjà comme le chef « naturel » de l’opposition, en étant à la tête du premier parti qui s’est présenté comme tel auprès des instances internationales, à l’instar de l’UE. Une « caution morale » destinée à faire pression auprès  de l’Assemblée nationale malagasy au sein de laquelle le sort de l’opposition officielle ainsi que de son chef sera scellé. Il faut savoir, cependant, qu’en l’état actuel de la législation, rien ne permet à Marc Ravalomanana d’être assuré du statut qu’il convoite. En effet, la loi n°2011 – 013 du 9 septembre 2011 portant statut de l’opposition et des partis d’opposition n’a pas précisé si le titre en question doit revenir obligatoirement au chef d’un parti d’opposition représenté à la Chambre basse. Tout au plus s’il y est question de « parti légalement constitué ou groupe politique et qui développe pour l’essentiel des positions et des opinions différentes de celles du Gouvernement ».

Dans la foulée de la reconduction de Christian Ntsay au poste de Premier ministre, vendredi dernier, les membres du deuxième gouvernement du quinquennat du Président Andry Rajoelina, ont été annoncés hier. A lire la liste publiée, force est de constater que le duo à la tête de l’Exécutif a procédé uniquement à un très léger changement.  La lecture du décret de nomination des membres du Gouvernement a été faite par le secrétaire général de la présidence adjoint, Dina Andriamaholy, hier dans la soirée au Palais d’Ambohitsorohitra.  Comme le précédent Gouvernement, celui annoncé hier compte 21 ministres et 1 secrétaire d’Etat. Cette nouvelle équipe gouvernementale est essentiellement marquée par l’entrée du professeur Blanche Nirina Richard. Nommée ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, elle  succède au professeur Félicitée Madeleine Rejo Fienena.  L’autre fait saillant de ce changement, c’est aussi le retour dans le Gouvernement de deux ministres, qui avaient démissionné pour cause de candidature aux législatives. Elue à Bealanana, Marie Thérèse Volahaingo retrouve le portefeuille de ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.

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Proclamation des résultats

 « L’affichage » tant attendu des membres du  nouveau Gouvernement Ntsay Christian s’est fait dans la soirée d’hier après l’audition passée  devant le grand Jury composé par les deux têtes de l’Exécutif. Le remaniement ministériel est incontournable. En effet, dans un Etat de droit et conformément à l’Art. 54 de la Constitution, le Chef de l’Etat nomme le Premier ministre suivant la proposition de la  nouvelle majorité au sein de l’Assemblée nationale (AN), nouvellement élue et installée. Chose faite. Le groupe de partis, l’IRD, ayant obtenu le maximum de sièges à la Chambre basse s’était acquitté de son devoir et le Président de la République, le sien. Le Premier ministre, chef du Gouvernement fut nommé en la personne de Ntsay Christian. En fait, il rempile pour la deuxième fois. L’étape suivante toute aussi importante consiste à désigner les membres du Gouvernement. Normalement et logiquement, le processus de nomination de l’équipe gouvernementale n’a pas posé trop de problèmes. Il ne devrait pas y avoir tant de complications dans la mesure où le Chef de l’Etat en tandem avec le PM dispose d’une large et confortable majorité à l’AN, ce qui leur permet d’avoir les coudées franches dans leurs choix.

Le week-end dernier, des gangs de la ville de Toamasina, dans l'Est du pays, ont réussi à faire main basse sur une recette totale de 80 millions d'ariary. Une somme réunie à l'issue d'une série de braquages ayant visé plusieurs points de distribution de carburant locaux. Un hold-up est survenu près de l'église catholique à Anjoma. A la lumière du déroulement de l'attaque, il semble clair que ses auteurs auraient tout planifié.

Les commerçants d'Anosibe ont observé hier une grève. Ils refusent la construction de pavillons au parking du marché. D'après leur explication, ces infrastructures ne feront qu'empirer les embouteillages monstres qui minent déjà ce quartier, ainsi que la circulation des piétons. Et effectivement, il est difficile pour les clients et les grossistes de trouver un endroit pour garer leur voiture. Ces commerçants dénoncent les magouilles au sein de la Mairie avec la vente du parking et des trottoirs aux particuliers, non seulement à Anosibe mais aussi dans différents lieux comme Soarano et Anosy. Et ce, depuis l'année 2014.

 

Le camion non identifié. La famille de Rova Raharimanana Ranohatra, journaliste au sein de la RTA, a subi un accident de circulation du côté de Mahitsy, samedi dernier, alors qu’elle venait d’assister à un mariage. « Nous étions derrière un mini-camion et avons demandé au chauffeur de le dépasser. Il a allumé son clignotant et s’est arrêté, c’est pourquoi nous avons circulé sans souci. Soudainement, il a bloqué la route en pressant notre voiture, sans issue, jusqu’à finir dans un ravin. Il a même donné un autre coup derrière notre véhicule, ce qui a aggravé notre chute en faisant des tonneaux jusqu’au fond », se souvient le mari de la journaliste. Elle a été la plus touchée dans l’accident, avec une fracture au niveau de la cuisse droite ainsi que des blessures sur le front et sur la main gauche. Pourtant, le chauffeur du camion a aussitôt pris la fuite, sans que personne n’ait pu noter sa plaque d’immatriculation.

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Admis ou recalés

Le pays dans l'attente, si ce n'est pas déjà le cas, de la publication des noms des nouveaux membres du Gouvernement III Ntsay Christian, retient son souffle. Comme dans tout examen ou concours quelconque, il y en aura toujours des « admis » ou des « recalés » sauf exception qu'on assiste à des résultats à 100 %. On parle d' « examen » quand il s'agit d'imposer une barre à atteindre pour être reçu. Ainsi, tout candidat ou toute candidate ayant obtenu la moyenne requise peut être déclaré admis ou admise et cela quel qu'en soit le nombre. Quant au concours, à part la moyenne requise, le nombre de places disponibles est limité.

 

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Editorial

  • Choix stratégique
    Evidemment, la récente intervention sur les chaînes nationales du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina monopolise l’attention. Une intervention qui survient à un tournant délicat où le pays n’a pas droit à l’erreur. Le numéro un de la Nation, conscient du poids de la responsabilité pesant sur ses épaules, n’a pas manqué de tracer les voies et les moyens judicieux et réalistes pour sortir Madagasikara de la pauvreté. Trois grands axes sortent du lot. Primo, bilan des deux évènements cruciaux : la visite d’Etat du Président français Emmanuel Macron et le Ve sommet de la COI.

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