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Etablir une sécurité sociale universelle où chaque individu, indépendamment de son statut, peut accéder à des prestations adaptées. L'évolution des systèmes de protection sociale a toujours cherché à inclure les groupes les plus vulnérables. Dans ce contexte, l'inclusion des travailleurs indépendants au sein des systèmes de sécurité sociale représente un défi majeur, mais également une opportunité inédite pour garantir des droits fondamentaux à une frange significative de la population active. La ministre du Travail, de l'Emploi et de la Fonction publique (MTEFoP), Hanitra Fitiavana Razakaboana, a souligné l'importance cruciale de cette réforme lors de l'atelier d'évaluation de la feuille de route nationale axé sur l'extension de la sécurité sociale, le 29 août dernier.
A travers cette initiative, le Gouvernement cherche non seulement à étendre les droits des travailleurs indépendants, mais aussi à réaffirmer son engagement envers une société plus inclusive. Elle a également indiqué que le projet d'extension de la sécurité sociale a déjà été couronné de succès dans 21 Communes des 5 Districts qui composent la Région de Vakinankaratra. Il y existe déjà un moyen permettant aux gens de payer une contribution mensuelle de 4.500 ariary, ce qui leur permet de bénéficier d'un traitement de base et d'une hospitalisation. « C'est déjà une étape de franchie de pouvoir bénéficier des soins médicaux de base », selon la ministre.

L'enjeu des travailleurs indépendants dans la sécurité sociale
Traditionnellement, les systèmes de sécurité sociale ont été conçus autour du modèle « salarié », laissant les travailleurs indépendants en marge de cette protection. Cependant, ceux-ci représentent une part importante de l'économie, souvent exposée aux risques de précarité. La réforme actuelle propose une meilleure organisation et un encadrement spécifique permettant à ces travailleurs de cotiser selon leurs revenus. Désormais, qu’il s’agisse d’artisans, de commerçants ou de professions libérales, tous pourront bénéficier d’une couverture adaptée, qu'il s'agisse de pensions de retraite ou de soins de santé. En permettant à ces acteurs économiques d'accéder aux mêmes droits que les salariés, le Gouvernement répond à une demande croissante d'équité sociale. Par ailleurs, cela contribue à formaliser des secteurs souvent informels, favorisant ainsi le développement économique et social.

Une feuille de route collaborative
L'élaboration de la feuille de route nationale sur l'extension de la sécurité sociale a été un travail de collaboration entre plusieurs ministères et organisations. Ce projet a vu le jour grâce à un partenariat stratégique, notamment entre le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique, le ministère de la Santé publique ainsi que le soutien d'organisations internationales, en particulier l’Organisation internationale du travail (OIT). Cette approche collaborative est essentielle afin de garantir que le système soit inclusif et réponde aux besoins des travailleurs indépendants. L'atelier d'évaluation a permis un bilan des activités mises en œuvre, tout en offrant une plateforme pour discuter des perspectives d’avenir de la feuille de route. Les discussions ont mis en lumière l'importance de l'engagement collectif dans l'appréhension des enjeux de la sécurité sociale, ouvrant ainsi la voie à des réflexions sur les meilleures pratiques et les adaptations nécessaires à chaque contexte.

Les bénéfices attendus
La réforme de l'extension de la sécurité sociale vise à apporter des bénéfices tangibles aux travailleurs indépendants. Parmi les avantages clés, on peut citer le droit à la pension de retraite. Ils pourront désormais cotiser en fonction de leurs revenus et bénéficier d'une pension de retraite, ce qui leur assure une sécurité financière lors de la cessation d'activité. Il y a aussi la couverture « santé », leur garantissant l'accès aux soins pour eux-mêmes et leurs proches. En favorisant une meilleure organisation des travailleurs indépendants dans un cadre légal, le Gouvernement peut contribuer à une économie plus dynamique, avec une augmentation de la consommation et un renforcement des normes de travail. En offrant une protection sociale, cette réforme vise à diminuer la vulnérabilité des travailleurs indépendants face aux aléas de la vie.
Le processus de mise en œuvre doit être suivi de près afin de garantir que les bénéfices escomptés se matérialisent, et que tous les travailleurs, indépendants ou salariés, puissent bénéficier d'un filet de sécurité solide et inclusif. Ce faisant, nous nous rapprochons d'une société plus équitable où chaque individu peut envisager l'avenir avec sérénité.
Nikki Razaf

tadium de Dubaï du 27 septembre au 12 octobre, réserve un défi de taille aux Ladies Makis. En outre, un consultant technique du World Rugby, Stephan Nel est de retour à Madagascar. Et cet émissaire de l’instance internationale de la discipline ovale va apporter son soutien technique aux entraîneurs malagasy de l’équipe nationale Ladies Makis en vue de sa participation à cette Coupe du monde WXV 3 à Dubaï .Chaque joueuse bénéficiant de ce soutien technique travaillera avec son entraîneur pour comprendre comment sa méthode a conduit à un jeu efficace sur le terrain. Rappelons que les Ladies Makis, l'équipe nationale féminine de rugby à XV de Madagascar, entameront leur campagne en Coupe du monde WXV3 face à l'Espagne. D’ailleurs, les vice-championnes d'Afrique débuteront leur parcours le 27 septembre à 19 h face à l'Espagne. Leur deuxième match se jouera le 5 octobre, également à 19 h, contre Hong Kong, suivi d'une rencontre décisive contre les Samoa le 12 octobre. « Madagascar est l'outsider de cette compétition, mais les joueuses doivent rester confiantes. La préparation se poursuit », souligne Antsoniandro Randrianorosoa, directeur technique national.
Bien que classées dernières dans cette division, les Ladies Makis ne manquent pas d'ambition. D’ailleurs, les sociétaires de l’équipe nationale malagasy veulent mettre toutes les chances de leur côté afin d’obtenir le ticket pour la Coupe du monde d’Angleterre. A travers cette coupe du monde WVX3, les Ladies ont en ligne de mire l'un des deux précieux tickets pour la promotion en WXV2 ou la qualification pour la Coupe du monde en Angleterre en 2025.
E.F




La compagnie nationale d'eau et d'électricité (JIRAMA) entre dans une phase cruciale de restructuration avec l'élaboration d'un plan de redressement ambitieux. Face aux difficultés rencontrées ces dernières années, ce plan vise à réformer profondément les pratiques de gestion et les opérations de l'entreprise. Une rencontre importante a eu lieu le 30 août dernier à Ampandrianomby, regroupant le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, Jean-Baptiste Olivier, ainsi que la Direction de la JIRAMA, sous la conduite de Ron Weiss, directeur général. Cette réunion a marqué une étape clé dans la présentation du plan de redressement, illustrant la détermination des autorités malagasy à résoudre les problèmes récurrents de production, de transport et de distribution d'électricité sur l'île. Le plan de redressement de la JIRAMA s'articule autour de quatre axes stratégiques essentiels, comme il a été précisé par le ministère. Premièrement, il vise à optimiser le système de gestion interne pour améliorer l'efficacité globale de l'entreprise.

Engagements auprès des bailleurs

Deuxièmement, la restructuration financière est un volet fondamental pour assurer la stabilité économique de la JIRAMA. Sur le plan technique, le projet prévoit de moderniser les infrastructures et d'optimiser les chaînes de production et de distribution d'énergie. Enfin, l'amélioration de la qualité de service est mise en avant pour répondre aux attentes des clients et augmenter le taux d'électrification dans tout le pays. Ce plan ambitieux s’inscrit dans le cadre des engagements pris par Madagascar auprès du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre de la Facilité élargie de crédit. Le Gouvernement prévoit de présenter ce plan pour approbation au Conseil des ministres en novembre 2024, suivant les accords établis avec le FMI. Bien que des efforts similaires aient été envisagés en novembre 2022, ceux-ci n'ont pas abouti comme prévu. Toutefois, avec la nomination de Ron Weiss à la Direction générale et la détermination renouvelée des autorités, les perspectives de réussite de ce nouveau plan sont prometteuses. La réussite de ce plan de redressement est non seulement vitale pour assurer la durabilité de la JIRAMA, mais elle est également cruciale pour améliorer les conditions de vie des Malagasy en garantissant un accès élargi et stable à l'électricité.


En tournée européenne, la chorégraphe malagasy Soa Ratsifandrihana fait forte impression sur le continent avec sa pièce « Fampitaha, fampita, fampitàna », présentée au Kunstenfestival des Arts à Bruxelles (Belgique) du 25 au 29 mai 2024 et au Théâtre de l’Aquarium à Paris, le 6 juin dernier. L'œuvre sera à nouveau présentée sur une scène parisienne dans deux semaines. Aussi, les artistes seront présents pour le Festival d'Automne qui aura également lieu dans la capitale française du 18 au 22 septembre prochain. 
« Fampitaha, fampita, fampitàna », qui se traduit par « Comparaison, transmission et rivalité », explore des thèmes qui ont marqué l'enfance de Soa, exprimant un désir d'entendre et de voir des histoires qui résonnent profondément avec son héritage culturel. Avec cette pièce coproduite par le Fonds Yavarhoussen, elle se prépare à partir en tournée dans d’autres grandes villes européennes, notamment Berlin, Orléans, Strasbourg, Toulouse, Avignon et Genève. Cette tournée représente une belle opportunité pour faire découvrir « Fampitaha, fampita, fampitàna » à un public international.
Soa Ratsifandrihana, résidant à Bruxelles, est une artiste franco-malagasy vouée à une carrière florissante. Ayant suivi une formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMD), elle a collaboré avec des figures emblématiques de la danse comme James Thierrée, Salia Sanou et Anne Teresa De Keersmaeker. Son premier solo, « Groove », présenté en octobre 2021 à Bruxelles, a rencontré un succès retentissant, avec plus de quarante représentations à la clé. En parallèle, Soa développe un diptyque artistique en racontant une histoire qu’elle aurait aimé entendre durant son enfance. Ce projet comprend une création radiophonique intitulée « Ce n’est pas moi qui mens, ce sont les anciens » ainsi que son spectacle phare. S'appuyant sur la tradition orale malagasy et en intégrant les témoignages des défenseurs de la culture, elle donne vie à sa vision créative. Pour réaliser cette œuvre, elle a collaboré avec Joël Rabesolo ainsi qu'avec les danseurs-performeurs Audrey Merilus et Stanley Ollivier, créant ainsi un véritable chef-d'œuvre artistique.
Si.R

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La une du 2 septembre 2024

Deux réservistes rejoignent la liste officielle. Il s'agit du jeune El Hadari et de Carolus Andriamahitsinoro. Ce schéma suffit pour montrer déjà que le sélectionneur malagasy, Romuald Rakotondrabe, mise sur les jeunes, mais aussi sur les expériences pour faire une coupe courte aux Tunisiens.
Depuis le jeudi 29 août, les Barea de Madagascar ont déjà débuté le regroupement avec quatre joueurs dans le but d’accélérer leur préparation face à la méfiance aux Aigles. Ce dimanche 1er, 15 Barea sur les 26 convoqués sont déjà sur place. L’arrivée des autres est attendue ce jour.

Sans doute, août dernier était- il le mois le plus meurtrier de 2024. Au moins, il fut marqué et ensanglanté par une série de trois meurtres, les uns aussi atroces que les autres. Il a démarré comme nous l'avons vu par ces enlèvements de 5 personnes, des collecteurs de produits, filière riz à Marotsipohy, Anjozorobe, le 5 août dernier. L'affaire s'est malheureusement terminée en une effroyable effusion de sang lorsque les ravisseurs ont exécuté quatre victimes, jeudi dernier. Et pourtant, ces assassinats odieux se produisaient juste à un moment où les proches des victimes venaient de payer la rançon dont on ignore si c'était en totalité, soit le montant de 200 millions d’ariary, ou du moins une partie seulement.

Des campagnes menées tout au long de l’année. Les femmes atteintes de fistule obstétricale bénéficient, dans la plupart des cas, d’une prise en charge gratuite. De nombreux centres sont répartis dans toute l’île, dont deux à Antananarivo, pour ce faire. Pour le service « urologie » au sein du centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona, connu de tous sous l’appellation HJRA, près d’une centaine de femmes fistuleuses ont été réparées et prises en charge depuis le début de cette année. « La plupart des patientes proviennent des zones isolées, en milieu rural.

En réponse aux défis énergétiques, le solaire a de plus en plus la cote comme solution et les jeunes veulent connaître les dessous de cette technologie. Dans ce contexte, le Lycée technique professionnel (LTP) d’Alarobia se démarque en instituant une formation destinée à former des techniciens en solaire photovoltaïque, répondant ainsi aux besoins croissants du marché de l'énergie renouvelable. Cette initiative, qui séduit déjà une centaine de jeunes, marque le début d'une nouvelle ère de collaboration entre l'éducation technique et le secteur privé pour favoriser l'emploi et la durabilité énergétique. La formation en solaire photovoltaïque sera dispensée sur une période de huit mois, avec un rythme alterné de 40 % d'enseignement théorique au LTP d’Alarobia et 60 % de pratique en entreprise auprès de partenaires du programme.

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Ordre formel !

Le chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, sort de ses gonds. En sa qualité de chef suprême des Armées, il donne ordre formel aux Forces de la Défense et de la Sécurité (FDS) et cela à cause de la recrudescence préoccupante des actes de banditisme à  travers le pays, plus particulièrement dans la zone ultra-rouge comprise dans le « triangle de la mort », Ankazobe – Tsaratanana – Anjozorobe. Un ordre formel, sans fard ni complaisance, pour que finalement cessent ces barbaries sans nom essentiellement sous la forme de kidnapping qui sème le chaos, la panique voire la psychose au sein de la population vivant à l’intérieur de ce triste triangle.

Fil infos

  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
  • Système d’identification des personnes - L’Assemblée et le Sénat valident la réforme  
  • Atteinte à la sûreté publique - Le colonel R. Patrick condamné à 20 ans de travaux forcés

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Editorial

  • Noble cause
    Madagasikara persiste et signe! La Grande île maintient sa position inébranlable et non négociable relative à sa souveraineté sur les îles Eparses. Il s’agit d’une légitime voire une noble cause. En effet, les îles Ampela (Europa), Bedimaky (Bassa da India), Sambatra (Glorieuses), Loza (Tromelin) et Kely (Juan de Nova) appartiennent intrinsèquement au territoire de la République malagasy. La Grande île reste fidèle, jusqu’au bout, à sa position qu’elle a défendue sur la tribune des Nations unies. L’assemblée générale approuva par deux reprises, deux résolutions de 1979 et 1980, l’appartenance des îles Eparses dans le giron du territoire malagasy. Des résolutions non contraignantes mais, tout de même, demandent à la France d’engager la négociation pour les procédures de restitution avec le Gouvernement malagasy.

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