Publié dans Culture

Exposition - Rijasolo s'exprime sur les murs du marché de Pochard

Publié le lundi, 11 octobre 2021

De la rue d'Antanimena allant vers Soarano, le photographe de renom Rijasolo affiche d'immenses portraits en noir et blanc et en couleur sur les murs du marché de Pochard. Une exposition qui a débuté dimanche après-midi et qui y sera en permanence jusqu'à ce que les photos soient abîmées par le temps et les intempéries.

Un événement organisé par la galerie Hakanto Contemporary en partenariat avec la Commune urbaine d'Antananarivo qui rentre dans le cadre de l'exposition collective intitulée « Ny Fitiavanay, Our Love, Notre Amour » à laquelle vingt-six artistes issus de Madagascar parlent de leur amour pour la Grande île. Dans les allées, les piétons ainsi que les automobilistes verront quatre photos en noir et blanc et un cliché en couleur évoquant la vie ainsi que la misère du peuple malgache surtout les plus démunis. « Depuis 2004, je photographie les Malgaches. Qui sont-ils ? Que veut dire être Malagasy au 21ème siècle ? Comment les Malgaches s'inscrivent actuellement dans ce Monde ? Et je nous trouve, à la fois beaux et tristes. Résilients et faillibles. Courageux et timorés, violents mais aussi poétiques. Alors j'ai choisi ces photographies, non pas parce qu'elles pourraient correspondre à l'idée que l'on se fait, ou que l'on espère aussi…Mais parce qu'elles me semblent se rapprocher d'un état d'esprit, mon état d'esprit à ce moment là où je pense comprendre ce que veut dire être Malagasy », estime Rijasolo. Depuis dimanche, ses clichés attirent l'attention des passants. A en croire que depuis deux jours les murs du marché de Pochard est devenu un petit musée à ciel ouvert ! En levant la tête, on peut découvrir des photos étonnantes. Dans l'ensemble du quartier, il n'y a qu'à se promener pour tomber sur un chef-d'œuvre tel que ses photos. Bref, ces images donnent également des couleurs aux murs du marché de Pochard.

SitrakaRakotobe

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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