Publié dans Politique

Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée

Publié le lundi, 07 juillet 2025

L’affaire des huiles de marque Roots, récemment détruites à Antsirabe après avoir été jugées impropres à la consommation, connaît un nouveau rebondissement. La chaîne d’approvisionnement a été retracée. Selon les dernières informations obtenues, ces produits incriminés provenant de Dubaï, ont été importés à Madagascar par une société appartenant à un certain I.A., puis distribués à l’échelle nationale par une entreprise basée à Fianarantsoa.

Pour rappel, 672 bouteilles d’huile de cette marque ont été saisies fin juin dans un magasin de gros à Antsirabe, avant d’être détruites le 3 juillet 2025, après des analyses scientifiques confirmant qu’elles n’étaient pas comestibles. Le marquage des bouteilles, en caractères arabes, avait déjà éveillé les soupçons quant à leur traçabilité et leur conformité.

Ce cas met en exergue la vulnérabilité persistante des circuits d’importation, notamment pour les denrées alimentaires. Que cela soit de l’huile, des biscuits, des produits en conserve ou autres articles de grande consommation, force est de constater que les marchandises en provenance de l’extérieur échappent encore trop souvent à un contrôle rigoureux avant leur mise sur le marché. Une faille que certains opérateurs peu scrupuleux n’hésitent pas à exploiter, au détriment des consommateurs malgaches.

Face à cela, les autorités sont appelées à renforcer les mécanismes de vérification des produits importés, tant au niveau des frontières que sur le territoire national. L’Agence de contrôle de la sécurité sanitaire (ACSSQDA) et les directions régionales du ministère du Commerce jouent un rôle crucial, mais les moyens doivent suivre. Une meilleure coordination entre services douaniers, laboratoires d’analyse, et acteurs économiques est indispensable pour prévenir d'autres scandales sanitaires.

Enfin, cette affaire relance aussi le débat sur l’importance du “vita malagasy”. Miser sur les productions locales, traçables et mieux contrôlables, apparaît comme une réponse durable aux risques liés aux importations. Non seulement pour la santé des citoyens, mais aussi pour l’économie du pays.

La Rédaction 

 

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Editorial

  • L’autre Sommet !
     « Un train peut cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre Sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community), Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’Organisation sous-régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique. La SADC, créée en 1992, regroupe 16 Etats membres dont la République de l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, Comores, la République démocratique du Congo, Eswatini, Lesotho, Madagasikara, Malawi, Mozambique, Namibie, Seychelles, la République Unie de Tanzanie, Zambie, et Zimbabwe. C’est une organisation régionale à vocation économique et politique. Elle vise à promouvoir le développement économique, la paix, la sécurité et l’intégration régionale des pays de la région australe de l’Afrique. A ses débuts, la SADC incarnait la lutte contre la ségrégation raciale, contre le colonialisme et l’impérialisme de l’Occident. Presque les…

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