Publié dans Culture

Hotel de ville - Une sculpture pour raviver la fierté des citadins

Publié le mardi, 12 octobre 2021


Parler aux habitants d’Antananarivo et songer à de nouveaux désirs mais également envisager un meilleur avenir. Tel est le concept de l’œuvre de l’artiste de renommée internationale Joël Andrianomearisoa. Cette œuvre, nommée «  Eto Isika dia Manandratra ny Nofin’izao Tontolo Izao », a pris place depuis quelques jours devant l’esplanade de l’hôtel de ville à Analakely. A cet effet, une sculpture est présente sur l’esplanade de l’hôtel de ville et y restera pour un bon moment. Celle-ci mesure 8 mètres de hauteur et de largeur. Elle est fabriquée entièrement en métal peint en noir. On constate que l’inscription est en malagasy car la sculpture parle avant tout aux habitants. Une phrase affirmant « Ici, nous portons tous les rêves du monde ». Il s’agit d’une première collaboration entre l’artiste et le Fonds Yavarhoussen présidé par Hasnaine Yavarhoussen lui-même. Une entité qui a déjà soutenu le premier pavillon national de Madagascar à la Biennale de Venise, représenté par Joël Andrianomearisoa.

Coup d’œil
Sur le trajet quotidien de nombreux Tananariviens, l’œuvre intrigue forcément. Le public ne voit que cette immense sculpture noire en métal. Une œuvre qui devrait faire rêver la ville, la capitale et surtout le monde. Celle-ci, en aucun cas, ne devrait être jugée ni critiquée négativement car c’est tout simplement de l’art. Un œuvre porteur d’énergie et d’espoir. Et c’est bien cela qui a convaincu  le maire d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, en invitant le Fonds Yavarhoussen à installer cette œuvre au cœur de la ville.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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