Ils sont 22 personnes à être accusées d’actes de terrorisme, atteinte à la sûreté publique, délit de fuite, complicité et association de malfaiteurs. Parmi eux, le colonel Rakotomamonjy Patrick, médecin militaire auprès de l’hôpital de Soavinandriana. Considéré comme « en fuite », ce dernier ainsi qu’un autre accusé ont été absents et donc jugés par contumace au cours d’une audience hier à la Cour Criminelle ordinaire d’Antananarivo. Ce haut gradé est notamment poursuivi pour avoir déposé une bombe artisanale, avec une preuve vidéo à l’appui, devant l’enceinte d’un lieu privé. Il est également connu pour ses nombreuses sorties sur les réseaux sociaux à travers des déclarations aux allures diffamatoires.
Au terme de l’audience, le colonel Rakotomamonjy Patrick a été condamné à 20 ans de travaux forcés tandis que son complice écope de 10 ans de travaux forcés. Un mandat d’arrêt immédiat a ainsi été émis à l’encontre du médecin militaire.