Publié dans Editorial

La surchauffe

Publié le vendredi, 04 juillet 2025

Des entités veulent une explosion sociale dans le pays ? La tension semble monter de quelques crans ces derniers jours.

Les délestages et la coupure d’eau de plus en plus tenaces et cerise sur le gâteau, la menace de grève de la JIRAMA ! En sus de la misère étouffante et l’insécurité grandissante ! La taxation d’une TVA de l’ordre de 20% sur les prêts bancaires.

La menace de grève des employés de la JIRAMA, une énième de trop, complique davantage la galère vécue par la population. La menace, en question, attise la hantise de durcissement du calvaire. Et la tension monte. Invivable ! L’ambiance frise le ras-le-bol. Les dirigeants syndicalistes doivent être en mesure, aptes à peser le poids de leurs responsabilités. Les gens ne doivent plus supporter des sacrifices de plus. Il faut faire preuve de compétence et diligence à participer à des dialogues. La concertation est la seule voie pour dégripper sinon décrisper une situation quel que soit  son degré d’importance ou de niveau de complication. On doit savoir mettre en premier lieu les intérêts de la grande majorité. En Angleterre, à l’époque de Margaret Thatcher, Première ministre, il a fallu 12 mois de négociation entre le patronat et les dirigeants de syndicat pour trouver ensemble une voie d’issue. Il faut éviter le système de pressions pour trouver la solution immédiate. Le problème de la JIRAMA est vieux de plusieurs décennies. C’est une erreur grave de vouloir forcer à une issue immédiate. Le limogeage du DG, bien que ce soit souhaité par la majorité, n’est pas non plus une issue, du moins dans l’immédiat.

Heureusement pour tous que la taxation d’une TVA de 20% pour les prêts bancaires soit suspendue jusqu’à nouvel ordre. Ladite TVA de 20% aurait eu des impacts nocifs sur le climat des affaires du pays. En tout cas, il ne faut pas avoir honte de revoir sa copie ! 

 

Ndrianaivo

Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

AutoDiff