La menace de grève des employés de la JIRAMA, une énième de trop, complique davantage la galère vécue par la population. La menace, en question, attise la hantise de durcissement du calvaire. Et la tension monte. Invivable ! L’ambiance frise le ras-le-bol. Les dirigeants syndicalistes doivent être en mesure, aptes à peser le poids de leurs responsabilités. Les gens ne doivent plus supporter des sacrifices de plus. Il faut faire preuve de compétence et diligence à participer à des dialogues. La concertation est la seule voie pour dégripper sinon décrisper une situation quel que soit son degré d’importance ou de niveau de complication. On doit savoir mettre en premier lieu les intérêts de la grande majorité. En Angleterre, à l’époque de Margaret Thatcher, Première ministre, il a fallu 12 mois de négociation entre le patronat et les dirigeants de syndicat pour trouver ensemble une voie d’issue. Il faut éviter le système de pressions pour trouver la solution immédiate. Le problème de la JIRAMA est vieux de plusieurs décennies. C’est une erreur grave de vouloir forcer à une issue immédiate. Le limogeage du DG, bien que ce soit souhaité par la majorité, n’est pas non plus une issue, du moins dans l’immédiat.
Heureusement pour tous que la taxation d’une TVA de 20% pour les prêts bancaires soit suspendue jusqu’à nouvel ordre. Ladite TVA de 20% aurait eu des impacts nocifs sur le climat des affaires du pays. En tout cas, il ne faut pas avoir honte de revoir sa copie !
Ndrianaivo