Publié dans Culture

IFM Analakely - Place au « Novembre numérique »

Publié le mardi, 02 novembre 2021


Une occasion unique de vivre l'effervescence numérique. Depuis hier jusqu’au  13 novembre prochain, l’Institut français de Madagascar (IFM) situé à Analakely, comme chaque mois de novembre, organise depuis quatre ans l’évènement baptisé « Novembre numérique ». Comme à l’accoutumée, l’IFM et ses partenaires ont employé les grands moyens pour marquer cet évènement avec des programmes enrichissants visant à promouvoir les facettes de la culture numérique auprès des Malagasy. Cette année, les projecteurs vont davantage être braqués vers les chercheurs, les acteurs et les développeurs numériques locaux afin de pouvoir les orienter à l’échelle internationale. Cette nouvelle édition de « Novembre numérique » est également l’occasion d’y ajouter un côté festif et une note de gaieté avec au programme des échanges et partages à travers la culture VR ou réalité virtuelle, un accès libre aux jeux vidéo, des ateliers « scratch » pour les plus jeunes, des ateliers IoT ou Internet des objets ainsi que le programme RPG Maker pour adolescents. Une exposition réunira également les productions locales pour montrer l’avancement de ce domaine dans le pays.
Parures

Du 8 au 13 novembre, comme à chaque édition du « Novembre numérique », un hackaton sera organisé. L’objectif étant de pouvoir créer une application en trois jours. Le titre de cette course à la création est « Renaissance ». Les lauréats qui gagneront ce concours recevront la somme de 1 200 000 ariary ainsi qu’une opportunité d’être incubés auprès du programme PASS initié par l’ambassade de France. Parmi les conférences qui ont lieu durant cet évènement, on peut mentionner spécialement celle dont le thème est « L’intelligence artificielle pour tous » et qui se tiendra aujourd’hui à 15h.  Cette conférence sera donnée par par Andy Marlonium, docteur, enseignant-chercheur et maître de conférence en intelligence artificielle à l’université d’Itasy. Il y aura également des ateliers sur la robotique et les usages des microcontrôleurs, de même que des témoignages et des jeux vidéo gratuits.
Par ailleurs, il s’avère que c’est pour la première fois que l’IFM accueillera la remise du « WOT Awards », une récompense attribuée aux créateurs dans le domaine du numérique et du digital. L’événement se clôturera avec l’annonce des gagnants du hackathon.
Sitraka Rakotobe

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff