Publié dans Culture

« Seraseran’ny mpanakanto » - Le ministère veut améliorer les revenus des artistes

Publié le vendredi, 06 mai 2022

« En aucun cas, le ministère ne veut contrôler la gestion de l’Office malagasy des droits d’auteur (OMDA). Nous avons déjà envoyé aux artistes une proposition pour créer une société d’auteurs. Une société qui serait dirigée par les artistes à la place de l'Etat. Si cette proposition de loi est mise en place, le ministère de la Culture sera prêt à aider les artistes et à mettre en œuvre la dérogation de l'Etat à la gestion des droits d'auteur. Mais pour l'instant, comme l'OMDA est toujours sous la tutelle du ministère, la loi oblige ce dernier à gérer ces droits et à améliorer l’OMDA ».

C'était l'un des principaux messages délivrés par la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, lors de l’évènement « Seraseran’ny Mpanakanto » - deuxième édition, qui s’est tenu au By-pass jeudi dernier. Le thème de cette rencontre a été axé sur la présentation du plan d'innovation de l'OMDA et la transformation du paysage des droits d'auteur en une technologie informatique moderne.

Cette rencontre entre le ministère et les artistes avait notamment comme objectif d’améliorer la situation des artistes à Madagascar. Durant son discours, la ministre a également annoncé l’arrivée d’un nouveau logiciel pour gérer la collecte de l'argent représentant les droits d'auteur et sa distribution aux artistes qui devraient en bénéficier. En effet, jusqu'à présent, le ministère estime que les artistes ne profitent pas pleinement de l'art qu'ils créent, compte tenu de leurs revenus mensuels.

Faciliter

Selon toujours la ministre, la mise en place de ce logiciel sera réalisée en collaboration avec le MCC et la Société Manoova. Il s’agit d’un logiciel conçu pour définir et identifier combien de fois par jour la chanson d'un artiste passe à la radio. Ce système informatique va établir des rapports financiers pour faciliter l'entrée des artistes en tant que membres de l'OMDA et permettra aussi de suivre la progression des chansons de chaque artiste dans les bars, les karaokés,... Ce sont des raisons pour lesquelles ce projet est lancé, étant donné que le ministère tient beaucoup à trouver des moyens pour améliorer les gains des artistes.

Rappelons que l’annonce du lancement de ce programme s’est déjà effectuée lors de la première édition du « Seraseran’ny mpanakanto » qui s'est tenue le 5 mai 2021 à Ivato. Ce jour-là, la salle était comble et presque tous les artistes éminents dans les domaines de la musique, du théâtre, de la danse, du cinéma, de la peinture, de la photographie, des écrivains… ont été présents sur les lieux.

Sitraka Rakotobe

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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