Publié dans Culture

Célébration de la Fête nationale - Le public a l’embarras du choix

Publié le mardi, 21 juin 2022


Place à l’amusement. La célébration du 62ème anniversaire du retour de l’indépendance a démarré dimanche dernier avec le grand concert de louange au stade Barea. Lundi, avec l’ouverture du grand podium d’Anosy, le public a eu le privilège de faire la fête avec les artistes spécialisés dans la musique urbaine, entre autres Kim Jah, Agrad & Skaiz, Oblack. Les festivités se sont poursuivies hier avec la participation des groupes ou chanteurs jouant le  « Bà gasy » à savoir Rebika, Princio, Samoela,… Pour la suite, les Tananariviens auront l’embarras du choix parmi les événements programmés jusqu’à la fin du week-end.
Ce soir, à partir de 18 h sur la place d’Anosy, la fête continue avec au menu de la musique rock et des variétés malagasy. Le spectacle sera animé par le groupe Kiaka, Mage 4, les infatigables Iraimbilanja, la reine du coupe décalé Black Nadia,  Malm, Tinah, Chantal,… Pour jeudi, la scène laissera la place au rythme tropical et encore aux variétés malagasy. Ce sera au tour de Manaly, Melky, Lola, le crooner Njakatiana ainsi que le roi du « salegy » Jaojoby de chauffer l’ambiance avec leurs tubes indémodables. Pour vendredi, la journée s’annonce toujours chaude et jolie. D’autres artistes tels que Lego, Vaiavy Chila et le spécialiste du « kilalaky », à savoir Tsiliva monteront sur scène. S’ensuivra le fameux bal populaire enflammé par le groupe Tambour Gasy, le groupe Bakomanga et l’initiateur du « Mitapolaka be » connu sous le nom de Rossy. Et le plus attendu de tous sera le lancement des feux d’artifice. Comme à l’accoutumé, ces derniers seront visibles un peu partout dans le noyau urbain d’Antananarivo. Le site de lancement se fera comme toujours à Anosy et tout le monde sera invité à regarder le tout à partir de sa résidence. On pourra également se rendre dans de nos nombreux espaces publics offrant un ciel dégagé ou simplement se scotcher devant la télévision.
Urbi et orbi
Les périphéries de la Capitale ne sont pas en reste durant cette célébration. Ainsi, de nombreuses activités culturelles sont organisées au cours de cette semaine. Le Gouvernorat de la Région d’Analamanga propose des concerts gratuits tous les jours dès 17h à partir de ce jour. Dans le District d’Ambohidratrimo, Stéphanie et Big Mj seront les grandes stars de l’animation pour aujourd’hui. Quant à la Commune d’Andoharanofotsy, Elidiot et Smaven donneront un spectacle au public. Demain, Fenoarivo aura également sa part de fête avec le groupe Rebika et Arione Joy. Njakatiana et Smaven assureront l’ambiance festive dans la Commune d’Ambohimangakely et ses alentours. Le 24 juin, Sayda et Lôla feront danser Itaosy. Enfin, Lianah, Marion et  Malm vont mettre de l’ambiance dans la Commune de Sabotsy-Namehana. Dimanche, après le grand défilé militaire, le grand podium de la Fête nationale qui se tiendra au stade Barea de Mahamasina accueillera comme chaque année de nombreux artistes venus de tous les horizons, à savoir Tence Mena, Stéphanie, Rak Roots, Jerry Marcoss, Raboussa, Mijah, Onja,… Pour ceux qui seront dans l’impossibilité de se déplacer au centre-ville, la chaîne nationale TVM diffusera en direct les spectacles.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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