Publié dans Culture

Anti-piratage - La BAP obtient le soutien de l'Interpol

Publié le mardi, 09 août 2022

La lutte contre le piratage ne se limite pas sur le territoire de la Grande île. Durant la célébration du dixième anniversaire de la Brigade anti-piratage (BAP), une coopération entre cet organe et l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol) vient d'être ratifiée  hier à Mahamasina afin de renforcer la lutte contre le piratage. En effet, cette organisation internationale qui partage des conseils pour poursuivre les criminels transnationaux est actuellement en accord avec la BAP pour lutter contre les fraudes et les piratages des œuvres malagasy.

Ce système de commandement international au sein d'Interpol assistera la Brigade anti-piratage dans l'accomplissement de sa mission. Selon cet accord, le contrôle par le biais de ce programme sera strict après la mise en œuvre immédiate du contenu de l'accord de coopération, qu'il s'agisse de fraude, en particulier le contrôle des œuvres ou patrimoines perdus ou manquants. Ceci, afin que les pays qui pourraient trouver ou détenir des informations pertinentes puissent prendre des mesures immédiates pour faciliter la recherche.

Jubilé

La BAP, composée entre autres de gendarmes, d'agents de police, de techniciens, de magistrats, existe depuis dix ans. Au cours des trois années durant laquelle le ministère de la Communication et de la Culture ont pris en charge cette lutte avec elle, les artistes ont constaté de nombreux changements sur la protection de leurs œuvres. Pour preuve, beaucoup de travail et d'efforts ont été réalisés pour poursuivre ceux qui détruisent la capacité des artistes de jouir de leur part de revenus et les avantages dont ils devraient bénéficier. Le bilan des résultats obtenus dans ce domaine est en augmentation car 87 personnes ont été arrêtées. 131.243 DVD contrefaits ont été capturés et brûlés. 274 exemplaires des livres ont également été saisis et incinérés. Cependant, la lutte menée par la BAP pour éradiquer le phénomène du piratage se poursuit. Récemment, lors d'une arrestation, le premier responsable au sein de cette Brigade a déclaré que l'enquête et la recherche des cerveaux de ces fraudes se poursuivront et s'intensifieront dans les jours à venir. Aujourd'hui, il n'y a plus que les commerçants qui sont visés par les opérations. Les consommateurs sont eux aussi dans la ligne de mire. Et encore, ces opérations s'étendront jusque dans les autres Provinces. Les responsables au sein de la BAP tiennent à rappeler que tout ce qui est du domaine de la contrefaçon et du piratage est puni par la loi.

Sitraka Rakotobe

Fil infos

  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

A bout portant

AutoDiff