Publié dans Culture

Mondial de Slam - Louis’Z Fasa demande un soutien financier

Publié le mercredi, 24 août 2022


Appel pour financer son voyage. La slameuse malagasy Louis’Z Fasa a du mal à préparer son départ pour la deuxième coupe du monde de slam poésie qui se tiendra à Bruxelles, dans la ville de Kinepolis du 27 au 29 septembre prochains. Il ne reste plus que quelques jours à notre prétendante au titre avant son grand départ. Cependant, elle a des soucis financiers face à ce nouveau challenge. Aussi, pas plus tard qu’aujourd’hui, la slameuse a créé une caisse à dons baptisé « cagnotte Letchi » pour payer son voyage. Jusqu’à ce jour, elle n’a reçu aucune réponse venant du public fan ou d’autres organes. « Pour le moment, personne n’a versé un seul centime. Et c’est un peu triste. Mais on ne baisse pas les bras, nous continuons notre quête. Dernièrement, nous avons fait appel à un responsable au sein de la bibliothèque nationale d’Antananarivo pour faire passer le message au ministère, mais pour le moment on n’a pas encore reçu de réponses », a expliqué Louis’Z Fasa. Par contre, avec ses amis artistes et slameurs, la Commune urbaine de Toamasina en collaboration avec une représentante du ministère de la Communication et de la Culture, Louis’Z Fasa concocte un concert de levée de fonds. Il se tiendra dans la ville du Grand port ce vendredi 26 août au Masôva 501. Sur scène, elle sera accompagnée de Tokyo Harem, le groupe de danse MadSoul et bien d’autres. En outre, elle participera à quelques concerts en fin de cette semaine. Pour son parcours, notre challenger avait brillé lors de la Coupe du monde qui s’est tenue en Ethiopie. En effet, Louis’Z Fasa est sortie troisième de la compétition. Un résultat que les Malagasy ont jugé excellent après avoir constaté le niveau des concurrents durant les épreuves. Pour dire qu’elle mérite d’être soutenue. De plus, elle a démontré à toute la Nation qu’elle a une dimension internationale. Actuellement, elle demande aux Malagasy, fiers de ce qu’elle a accompli mais surtout au ministère de la Communication et de la Culture de bien vouloir répondre à son appel. Le grand rendez-vous des poètes du monde entier sera donc à Bruxelles. Bon nombre de slameurs interpréteront leurs textes poétiques devant un public international. Espérons que notre candidate réunira les fonds nécessaires pour pouvoir représenter la Grande île et ainsi rapporter ce trophée tant convoité.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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