Publié dans Culture

« HazoAina » - Le concert en faveur de l’environnement réunit du monde

Publié le lundi, 17 octobre 2022


Les effets du changement climatique affectent le monde. Cela se traduit par diverses catastrophes naturelles qui se succèdent, sans parler des tremblements de terre et des inondations. Il n’y a donc rien d’étonnant si la vie de l’homme connait un grand changement. Tout cela n’est que le résultat des mauvaises conduites humaines envers la nature. D’autres grands pays luttent contre la destruction des forêts par le feu et Madagascar n’en est pas exempt. Depuis quelques semaines, notre pays fait face à des incendies de forêt ayant entraîné  la disparition progressive des animaux et plantes endémiques de la Grande île.
Afin de remédier à ce fléau qui anéantit progressivement la nature, à l’issue de la résidence de création qui s’est déroulée en 2021 à l’Institut français de Madagascar (IFM) situé à Analakely, la manifestation « HazoAina » proposée par le groupe Rajery s’est tenue dans la Capitale pour clore en musique le cycle de conférences dans le cadre du projet « Après Glasgow ». Un concert qui ambitionne de sensibiliser le public, notamment les enfants et les jeunes, sur les conséquences inévitables du bouleversement climatique en cours et l’urgence absolue de préserver ce qui reste des ressources naturelles et richesses du pays. En outre, le grand spectacle en plein air effectué par Rajery et ses amis a réuni du beau monde dimanche dernier. Un concert ayant un aspect de mini-opéra. Au milieu de chaque titre chanté, des animateurs énonçaient des textes de sensibilisation pour la protection de la nature. Ils ont fait passer un message fort à toute la population pour le danger qui frappe Madagascar, compte tenu des carnavals d’incendie qui ont eu lieu ces derniers temps dans plusieurs localités de la Grande île, en particulier dans les parcs nationaux.
Messagers
Afin que les messages puissent toucher chaque public, Rajery et ses amis chanteurs ont décoré cette campagne de sensibilisation sur la préservation de l’environnement avec une animation musicale. Sur scène, le public s’est laissé envouter par le chanteur connu pour ses tubes intemporels. Le show a également vu la participation de Mily Clément, le rappeur Slam Jah, la chanteuse et guitariste Tahina Carine, les fameux « Zaza Kanto » et enfin celle qui est à la tête de cette manifestation, le valihiste Rajery. Considérés comme des messagers sur la protection de la nature, ces artistes ont chanté des morceaux dont les paroles sont axées sur la préservation de l'environnement, tels que « Mandrora mantsilany » de Mily Clément, « Tsy mahalala menatra » de Zaza Kanto, ou encore « Ny tany » de Rajery,...  Ils ont montré que ce combat appartient à tout le monde et que nous sommes tous des acteurs pour sauvegarder notre environnement. Aussi, sur l’allée de l’avenue de l’Indépendance, le spectacle de musique ne s’est pas limité à juste donner de l’ambiance. Il a aussi pris un rôle de vecteur écologique pour sensibiliser le public à valoriser, protéger et préserver la nature. Sur scène, les artistes ne se sont pas contentés non seulement de divertir et de faire plaisir aux gens, mais aussi de jouer le rôle d’éducateurs et de messagers.
Sitraka Rakotobe



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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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