Publié dans Politique

Semaine de l’Industrialisation de la SADC - Le Président Rajoelina met en avant les efforts malgaches

Publié le mardi, 29 juillet 2025

A l’occasion de l’ouverture de la 8e édition de la semaine de l’industrialisation de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), organisée à Madagascar en marge du 45e sommet régional, le Président Andry Rajoelina a mis en lumière les progrès significatifs accomplis par la Grande île dans la voie de l’industrialisation et de la transformation agricole ainsi que la transition énergétique.

Le thème de cette édition, « Promouvoir l'industrialisation, la transformation agricole et la transition énergétique pour une SADC résiliente », illustre parfaitement les défis et ambitions partagés par les pays de la région. Pour Madagascar, ce sommet est l’occasion de réaffirmer son engagement à bâtir une économie compétitive et intégrée, fondée sur des secteurs clés capables de créer de la valeur ajoutée et de l’emploi.

Dans son allocution, le Chef de l’Etat a ainsi rappelé que la croissance économique ne peut être durable sans industrialisation et que celle-ci repose sur une production d’énergie fiable et abordable. « Il n’y a pas de croissance économique sans création d’emploi, et cette création d’emploi ne peut être effective sans industrialisation », a-t-il insisté.

Madagascar a ainsi lancé le programme « One District one Factory », qui a permis d’implanter 57 unités semi-industrielles à travers le pays. Ce dispositif vise à développer la transformation locale, à stimuler l’innovation et surtout à générer des emplois pour la population.

Par ailleurs, la transformation agricole constitue une priorité nationale. Grâce à la mécanisation et à l’accompagnement des agriculteurs, Madagascar ambitionne de tripler sa production rizicole, passant de 2,5 tonnes à près de 12 tonnes à l’hectare dans les prochaines années, un enjeu crucial dans la lutte contre la pauvreté.

Le Président Rajoelina a également mis l’accent sur la transition énergétique, indispensable pour soutenir l’essor industriel. Face au coût élevé de la production électrique actuellement dominée par le thermique (fuel), le pays accélère le développement des énergies renouvelables. La part des énergies propres dans le mix énergétique national a ainsi progressé de 16% en 2020 à 28% en 2024. Et un vaste plan d’installation de parcs solaires, avec une capacité de 100 mégawatts par an, est lancé pour atteindre 70% d’énergie propre d’ici 2028.

Ces avancées se traduisent déjà dans les chiffres. En effet, la valeur ajoutée manufacturière a crû de 5,2% ces dernières années, notamment dans le textile et les filières vertes, tandis que la mécanisation agricole a permis une hausse de 18% des rendements rizicoles.

Le Président Rajoelina a conclu son discours en affirmant que Madagascar est engagé dans une dynamique de transformation énergétique et industrielle qui profitera à l’ensemble de la population. Et lui d’appeler les partenaires régionaux à renforcer cette coopération pour une Afrique australe plus forte et résiliente.

Lalaina A.

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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