Publié dans Culture

Disparition - Le groupe Nary Arthur perd l’un de ses piliers

Publié le mardi, 10 janvier 2023


Une grande perte pour la scène culturelle malagasy. L’un des fondateurs et piliers du fameux groupe « Nary Arthur » vient d’être emporté par le sommeil éternel, hier. Le groupe qui s’est formé depuis l’année 1973 pleure son auteur et compositeur Nary Guy Rakotofamola, de son nom de scène Nary. L’artiste est décédé hier à l’âge de 70 ans. « La musique malagasy a perdu un grand artiste, un homme généreux et un bon père de famille. Depuis son apparition dans le monde musical, de nombreux titres de ce grand chanteur et compositeur émérite sont repris par d’autres artistes. Et le fait que ses morceaux soient repris par d’autres artistes jusqu’à aujourd’hui est le signe que son héritage va perdurer », a annoncé sa famille. Au moment de l’annonce de la disparition du chanteur, les membres du groupe avaient du mal à y croire. D’ailleurs, le chanteur faisait partie des fondateurs de « Nary Arthur » avec son frère de scène Arthur. « Repose en paix Nary. Nos sincères condoléances au groupe et en particulier à sa famille », ont posté ses fans sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook. Selon le programme de la famille, une veillée funèbre se tient depuis mardi à Ambohimanarina. Par la suite, son corps sera transféré Ankadinandriana Ankaraobato où il sera inhumé ce vendredi. Toute l’équipe de la Rédaction du journal La Vérité présente ses sincères condoléances au groupe mythique « Nary Arthur » et aux proches de Nary. 
Si.R

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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