Publié dans Culture

Festival d’Avignon - La pièce « Enfant » de Gad Bensalem à l’honneur

Publié le lundi, 21 juillet 2025
Gad Bensalem au Festival d’Avignon pour présenter sa pièce théâtrale intitulée « Enfant » Gad Bensalem au Festival d’Avignon pour présenter sa pièce théâtrale intitulée « Enfant »

Le talent malagasy se fait entendre à l’internationale. Au cœur du Festival d’Avignon, une ville de Provence dans le sud-est de la France, un rendez-vous incontournable dédié à la création théâtrale contemporaine a récemment ouvert ses portes, offrant une vitrine à la diversité des voix internationales. Le cycle de lectures « Ça va, ça va le monde ! », initié par la Radio France Internationale (RFI), entame sa 13ème édition avec éclat, invitant le public dans un voyage intime à travers des univers souvent méconnus mais profondément humains.

La première étape s’est tenue dans la cour historique du musée Calvet, un lieu chargé de symbolisme, propice à la réflexion et à l’échange. C’est dans cette ambiance chargée d’histoire que l’auteur et slameur malagasyGad Bensalem, lauréat du prix Théâtre RFI 2024, présentera sa pièce « Enfant » lors d’une lecture dirigée par Armel Roussel. Plus qu’une simple performance, cet instant transformera en un véritable espace de dialogue interculturel, où la parole et l’écoute se mêleront pour faire vibrer les enjeux sociaux et les récits intimes.

Cette pièce de Gad Bensalem, oscillant entre poésie et réalité sociale, explore la quête universelle du père à travers des figures du quotidien de la Grande île. Elle esquisse avec sensibilité le portrait d’un pays en mouvement, où les histoires de famille s’entrelacent avec les mutations sociales, révélant une force narrative à la fois simple et percutante. Gad Bensalem incarne cette nouvelle génération d’auteurs, mêlant profondeur humaine et engagement. Son œuvre, à la croisée du drame et de la poésie, questionne la complexité des liens familiaux dans un contexte de mutation, tout en célébrant la vitalité de la création africaine, encore trop peu visible sur la scène internationale.

Il faut également savoir que cette édition dépasse largement le continent africain car la richesse linguistique et culturelle d’autres régions est également mise en lumière, notamment à travers la participation de trois auteurs du Moyen-Orient, avec la langue arabe à l’honneur. Une démarche qui s’inscrit dans la volonté du festival de bâtir des ponts, de promouvoir le dialogue interculturel par la littérature et le théâtre, et de valoriser des voix souvent ignorées.  Le choix de la cour du musée Calvet pour cette lecture initiale s’avère particulièrement pertinent. Ce cadre chaleureux et chargé d’histoire a favorisé une atmosphère d’authenticité, d’écoute et de partage. Fidèle à l’esprit du festival, cette mise en lecture permet au public de découvrir une œuvre brute, magnifiée par la puissance du verbe et la simplicité du récit. L’événement, orchestré par RFI, représente un espace d’échange, de découverte et de rencontres, où la diversité des voix s’affirme avec conviction.

Si.R

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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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