Publié dans Culture

Association des artistes sportifs et culturels - Un tournoi de la solidarité

Publié le lundi, 20 mars 2023


Nombreux artistes travaillent pour des politiciens, des églises ou encore des organisations. Chacun est libre de défendre son point de vue et ses centres d’intérêt. Mais derrière les rideaux, leur union reste intacte, selon Fandrama, chanteur et ancien président de l’Association des artistes sportifs et culturels de Madagascar (AASC). Et le tournoi des artistes en est la preuve.
Actuellement à sa 13ème édition, ce tournoi est un rendez-vous annuel des artistes avant que ces derniers rejoignent les autres Provinces pour faire une tournée. A vrai dire, c’est la basse saison durant laquelle tous les artistes sont réunis à Antananarivo. L’objectif est de montrer la fraternité entre les artistes, se donner des conseils ou encore s’encourager mutuellement. « Nous ne devrions pas être divisés par la couleur politique, la religion et la croyance, l’origine ou encore les coutumes. D’ailleurs, à travers la musique, nous représentons chacun notre Région et devons assumer cette responsabilité », soutient Soa Rova, présidente de l’association Bet 261 et à la fois membre de l’AASC. L’association Bet 261 travaille avec les artistes et assure le volet social de cette entreprise.
Depuis février dernier, l’AASC a organisé des rencontres sportives. En football, la finale a eu lieu dimanche dernier au terrain d’Ambohimamory entre le FC Mama Awoe et le FC Androy Miray. Ce dernier a remporté la victoire à l’issue d’une séance de tirs au but (0-3).
L’Association des artistes sportifs et culturels de Madagascar entend apporter son soutien aux jeunes talents afin d’apporter haut le flambeau de Madagascar sur la scène nationale et internationale. Depuis sa création en 2005, le nombre d’artistes qui rejoignent cette association ne cesse d’augmenter. A cette époque, celle-ci a été présidée par Fandrama et a rassemblé quelques artistes, à savoir Viavy Chila, Jaojoby, Tsiliva, Vilon’Androy, Jean Aimé.
Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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