Publié dans Culture

Evénement musical - Tovo J’Hay toujours aussi envoûtant

Publié le dimanche, 26 mars 2023


Vendredi joli avec monsieur « Poetic lover » dans le vieux carré. Cela fait maintenant 23 ans que Tovo J’Hay arpente la scène, mais il n’a rien perdu de son charme et reste toujours l’un des chanteurs préférés du public. Pour preuve, Tovo J’Hay a encore fait sensation vendredi soir dans l’antre du Piment Café de Behoririka. Beaucoup de gens, surtout de jolies filles et dames, ont envahi la salle. A peine le chanteur a entamé son spectacle, une onde de chaleur s’est propagée dans la salle. Le show vient réellement de commencer. Il a interprété tous ses grands classiques comme « Mbola hafa », « Tia tokoa », « Teny mamy »... que le public reprend en chœur, mais aussi quelques chansons moins connues comme « Zay sisa ».
Dans tous les cas, Tovo J’Hay ne cache pas son plaisir à chaque fois qu’il est en concert. A chaque introduction et premier accord, le public frémit et chante les paroles jusqu’à s’époumoner. Mention spéciale au morceau « Angolanao » et à son nouveau tube « D’efatia » qui cartonne sur les stations de radio.  Le public arrive à peine à le croire, mais le spectacle a pris fin aussi vite. A force d’exulter, les spectateurs n’ont pas vu le temps passer. Sans répit en plus de deux heures de temps, monsieur « Poetic lover » a offert les plus beaux fleurons de son répertoire. Ses mélodies très chantantes et colorées ont procuré tant de joie à l’assistance.
Les chansons immortelles de ce grand artiste ont ravivé de beaux souvenirs. Le public est sorti du concert en se disant qu'il a vécu un moment intime et privilégié. Tovo J’Hay n'a pas perdu de son charme et de son talent avec les années, même si on ne peut s'empêcher de constater que la moyenne d’âge de son public augmente, parallèlement avec l’âge de l’artiste. Diablement généreux en rappels, Tovo J’Hay et ses musiciens ont achevé le concert en se prenant en photo avec les spectateurs.
Si.R

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff