Dans le cadre du centenaire de la naissance de Rado, les fans, artistes ainsi que le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) ont voulu graver cette mémorable date d’une pierre blanche à travers une grande célébration qui s’est tenue hier dans la salle Rado, au sein de la Bibliothèque Nationale de Madagascar, située à Anosy. L’évènement s’est déroulé sous le haut patronage de la ministre Lalatiana Rakotondrazafy. Afin d’honorer la mémoire de ce grand écrivain, le MCC, en présence de la famille de Rado, vient de publier officiellement l’œuvre intitulée « Hiram-bavaka ». Celle-ci contient les poèmes écrits et composés par Georges Andriamantena qui ont été ensuite devenus des paroles de chansons. Rappelons que Rado avait prévu de publier ce livre en 2008 mais malheureusement, il était décédé cette année-là. Ce n’est donc que 15 ans après que l’œuvre a été finalement imprimée et publiée. Et selon toujours les explications d’Andry Andriamanantena, le fils de Rado, son père aurait voulu publier « Hiram-bavaka » depuis 1993.
Particulier
Aujourd’hui, grâce au soutien du ministère de tutelle, le livre « Hiram-bavaka » est édité après trente années d’attente. Le ministère de la Communication et de la Culture a pris en main l'intégralité de cette publication. « C’est avec un grand honneur et joie, que moi et l’équipe du ministère ont pu donner vie et publier une œuvre d’un grand écrivain tel que Rado. Lors de la cérémonie organisée à la Bibliothèque nationale au mois de mai dernier, j’ai consacré un moment pour parler de Rado. Ce que j’admire chez ce poète, c'est le fait qu'il a donné beaucoup d'amour autour de lui. C’était un homme de foi et un grand personnage littéraire. Il s'est consacré pour ce pays », a déclaré la ministre Lalatiana Rakotondrazafy lors de la cérémonie de présentation du livre. Les écrits cantiques « Aza avela hahalala », « Anao ihany no nindramiko » sont parmi ceux que les lecteurs trouveront dans ce livre qui compte 84 pages. Homme de lettres dans toute sa splendeur, Rado a toujours valorisé sa langue maternelle tout en s’affirmant comme un fervent défenseur de la culture malagasy. Raison pour laquelle la ministre a souligné que Rado est son écrivain préféré.
Si.R