Publié dans Société

Grèves des étudiants à Barikadimy - Le ministère de l’Enseignement supérieur condamne la violence

Publié le vendredi, 22 août 2025
Plusieurs personnes ont été blessées et hospitalisées suite à la manifestation des étudiants de l’université de Barikadimy, Toamasina Plusieurs personnes ont été blessées et hospitalisées suite à la manifestation des étudiants de l’université de Barikadimy, Toamasina

Des enfants et des citoyens innocents ont été blessés lors de la grève menée par les étudiants de l’université de Barikadimy, Toamasina, suite à une panne de courant. Ces personnes reçoivent actuellement des soins hospitaliers. Face à cette situation, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) sort du silence. A l’issue d’un communiqué, il lance un avertissement et condamne toutes formes de violences, les excès et les destructions de biens. 

 

« Blesser des citoyens innocents, en particulier des enfants, est un acte ignoble, contraire aux valeurs d'un étudiant, d'un être humain et d'un Malagasy. Le recours à la violence comme moyen d'expression est inacceptable, quelle qu'en soit la raison », indique-t-on. Le ministère appelle donc à un retour à la sagesse, au dialogue et au respect de la société. 

 

Face aux dommages causés par cette manifestation estudiantine, les responsables ont pris en charge les blessés. Ainsi, le MESUPRES condamne l'instrumentalisation des étudiants à des fins politiques et s'efforce constamment de trouver une solution, en tant que ministère responsable.

 

Marche pacifique 

 

Entre-temps, les six étudiants arrêtés lors de cette manifestation ont été déférés au Parquet jeudi dernier. Leur procès est prévu pour le mardi 26 août. En attendant, ils sont détenus à titre provisoire dans la prison d’Ambalatavoahangy. De leur côté, certains étudiants de l’université de Barikadimy ont poursuivi la manifestation. Ils ont effectué une marche pacifique pour réclamer la libération de leurs camarades. Cependant, ils n’ont pas quitté le campus. Ils appellent aussi à une rencontre privée avec des hauts responsables au sein de l'université et du ministère de tutelle.

 

Pour rappel, une mère de famille et son enfant ont été blessées par les étudiants grévistes de l’université de Barikadimy, Toamasina, en début de cette semaine, sans parler des destructions des biens. Il a fallu l’intervention des policiers pour rétablir l’ordre. Ils ont lancé des bombes lacrymogènes pour repousser les grévistes vers l'enceinte du campus et ont procédé à l'arrestation de 6 étudiants.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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