Publié dans Culture

Festival du film africain Mashariki - Le long-métrage « Faritra » en lice dans un concours international

Publié le vendredi, 17 novembre 2023

Le cinéma malgache est de plus en plus connu et respecté hors de la Grande île. Désireux de dépasser les succès au niveau national, ces dernières années, les producteurs tentent de gagner plus de reconnaissance lors des évènements internationaux. La preuve, « Faritra », le long-métrage de Tovoniaina Rasoanaivo et Luck Razanajaona, fait partie de la sélection officielle pour la 9ème édition du Festival du film africain Mashariki. Un grand évènement qui se déroulera à Kigali (Rwanda) du 25 novembre au 1er décembre prochain. 

« Faritra » est un film poignant qui a été tourné à la maison carcérale d’Antanimora. Ce long-métrage de 71 minutes raconte l’histoire et suit le quotidien de plusieurs détenus mineurs. En co-réalisation, « Faritra » raconte la rencontre des deux cinéastes avec des jeunes incarcérés dans cette maison d’arrêt. Ces jeunes garçons, détenus dans un quartier spécifique pour mineurs, s’initient à la caméra à l’occasion d’un atelier de cinéma. Ils cherchent des idées de film et racontent leurs histoires. Produit en 2021, « Faritra (la zone) » est le fruit de la collaboration entre deux grands noms du cinéma malagasy du moment. Tous deux diplômés de l’Ecole supérieure des arts visuels de Marrakech (ESAV), au Maroc, Tovoniaina Rasoanaivo, tout comme Luck Razanajaona, ont écrit et réalisé plusieurs courts métrages. Quelques unes de leurs œuvres ont été primées dans des festivals internationaux. 

Il faut savoir que le film « Faritra » a obtenu la mention spéciale du Jury au festival « Journées cinématographiques de Carthage » (JCC) en 2022.  A titre de rappel, le Festival du film africain Mashariki est l’une des plus grandes rencontres cinématographiques au Rwanda. Cet évènement vise à répondre à la demande d’un public en croissance rapide et à une connexion cinématographique indispensable à travers les pays africains, les cinéastes, la diaspora africaine et les producteurs de médias internationaux. 

L’inscription au festival est gratuite. A en croire les organisateurs, la priorité est donnée aux films d’Afrique et des Africains, y compris de la diaspora africaine. Le dépôt des candidatures se fait via la plateforme filmfreeway.com. Les résultats de la sélection seront disponibles sur le site www.masharikifestival.org. Les organisateurs précisent aux cinéastes que tout film sélectionné au festival Mashariki pourra bénéficier de trois projections publiques au maximum, dont une projection presse. Enfin, ce Festival du film africain récompensera les cinéastes dans plusieurs catégories, à savoir : meilleur long métrage de fiction, meilleur long métrage documentaire, meilleur court métrage, meilleure série télévisée et Web, meilleur clip, meilleur réalisateur prometteur, meilleur acteur/actrice. 

 

Si.R

Fil infos

  • Futur coach des Barea - Des noms circulent…
  • Meurtre de Miley
 - Les présumés auteurs écroués dont deux à Tsiafahy
  • Trafic de ressources naturelles - Classé parmi les crimes organisés
  • Catastrophes naturelles - Un don de 200.000 dollars octroyé par l'Union africaine 
  • Assemblée nationale - Trois projets de loi pour l’approbation de prêts adoptés
  • Animaux sauvages confisqués en Thaïlande - Rapatriement effectif cette semaine
  • Municipales à Antananarivo - La Diaspora solidaire avec les électeurs
  • Marc Ravalomanana - Insolent un jour, insolent toujours
  • ACTU-BREVES
  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
Pub droite 1

Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

A bout portant

AutoDiff