Publié dans Culture

Exposition - Les œuvres d’Arilala Ophélia attirent du monde

Publié le mercredi, 22 novembre 2023
L’exposition  « Balade mentale »  d’Ophélia reste ouverte jusqu’au 25 novembre L’exposition « Balade mentale » d’Ophélia reste ouverte jusqu’au 25 novembre

Depuis le 9 novembre, le Hall de la fondation H, sis à Ambatomena, accueille l’exposition intitulée « Balade mentale». Cette manifestation artistique, dirigée par  Arilala Ophélia Ralamboson qui se tiendra jusqu’au 25 novembre prochain. Celle-ci connaît  un franc succès depuis son ouverture. Les visiteurs, venus nombreux et plutôt curieux, s’empressent depuis deux semaines d’aller contempler les œuvres d’Ophélia. A noter que c’est la première artiste malagasy à exposer dans le nouveau bâtiment de la Fondation H et est la vice-lauréate du prix Paritana 2023, 7e édition. Sa première manifestation personnelle est une invitation à pénétrer dans le cerveau humain et à en explorer les tréfonds. Présentée sous la forme d’un labyrinthe évoquant le cheminement de l’esprit, cette installation proposée se compose d’un ensemble de pièces textiles de soixante mètres de longueur, d’un masque modelé à partir de pièces métalliques et d’un miroir. Le labyrinthe en tissu est l’œuvre centrale de l’exposition, immergeant le visiteur dans un univers abstrait. Les pièces de tissu sont découpées pour marquer les ruptures, les changements, les incohérences, puis sont rassemblées par des coutures fermées, suggérant les continuités entre les états d’âme, ou parfois ouvertes pour rappeler les cicatrices qui ont du mal à guérir. A la fois tangible et abstrait, le tracé est sinueux, les motifs et dessins sont réalisés de manière intuitive et aléatoire. Le bloc painting (technique d’impression traditionnelle visant à reproduire en série des motifs pré-dessinés et gravés sur du bois, utilisés comme tampons) vient intégrer la répétitivité des motifs dans l’œuvre. Les visiteurs pourront également apercevoir un masque qui symbolise les artifices, une façade que l’on se crée pour cacher une part d’ombre, un camouflage des insécurités, une parure (factice) pour s’intégrer (plus facilement) dans une société. Le masque est en métal -une matière robuste mais qui rouille- orné de fausses perles, et l’oxydation du métal caché avec de la peinture noire. A l’exposition, il est placé juste sous le miroir, face au visiteur, de manière à le soumettre à un choix : regarder devant lui, et s’arrêter sur le confort de porter métaphoriquement le masque, ou relever la tête et se regarder dans le miroir. Le miroir placé en hauteur, face au sol, a un double effet. D’un côté, la confrontation, l’affrontement avec soi-même, et de l’autre, un aspect plus gratifiant, la satisfaction de se voir et se retrouver. L’exposition est à voir à la fondation H jusqu’au 25 novembre.
Si.R

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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