Publié dans Culture

Jubilé 90 ans - Henri Ratsimbazafy toujours actif

Publié le mardi, 21 novembre 2023
 Il faut savoir quitter la table... Mais Henri Ratsimbazafy aime son public à la folie Il faut savoir quitter la table... Mais Henri Ratsimbazafy aime son public à la folie

La fête n'est pas finie. Après avoir cartonné lors son ultime concert pour ses fans résidant en France, le 29 octobre dernier, Henri Ratsimbazafy est de retour au pays. Il ne compte pas prendre congé. A cet effet, il entamera une autre prestation pour satisfaire ses inconditionnels, toujours dans le cadre de ses 90 ans. Puisqu’une année de plus se fête automatiquement, il est impensable de laisser passer 90 années sans faire une grande célébration. C’est ainsi que dear Henry a décidé de faire un spectacle au début du mois prochain. Il arpentera l’antre de l’hôtel-restaurant Les Cygnes, sis à  Mandrosoa-Ivato, le vendredi 1er décembre à partir de 20h. Certes, cet immense artiste ne peut se résoudre à abandonner sa passion et décide encore de chanter pour le plus grand bonheur de ses fans, mais également pour faire revivre le bon vieux temps à travers les tubes que le public n’a jamais oubliés. Le connaissant, le chanteur offrira aux heureux privilégiés des moments inoubliables, en réinterprétant ses tubes intemporels tels que « Fiaran-dalamby », « Fitiavan’ankizy », « Ianao », « Indro tazako », ou encore le fameux « Lamba blanc », sans oublier les nombreux autres titres, exactement comme on les a vus et entendus sur scène, il y a plusieurs décennies.
Inoxydable
Henri Ratsimbazafy ne fera jamais de concert d'adieu. Comme il l’a dit, « je continuerai de chanter jusqu’à mon dernier souffle », Henri ne peut pas s’éloigner du monde artistique. Puisque la musique, c’est sa vie, une passion qu’il n’a pas perdue même après plus d’un demi-siècle passé derrière le micro. Il faut savoir que ce chanteur, auteur et compositeur de renom a fait son entrée dans la sphère musicale dans les années 60. Consécutivement en 1962 et 1963, il a remporté le concours « Grand prix de la chanson française à Madagascar », organisé par le Centre culturel Albert Camus et le ministère de l’Information, grâce à ses titres « Samba tyrolienne » et « Dans tes yeux ». Sa particularité par apport aux autres artistes, c’est que dear Henry n’interprète que ses propres compositions. Il a expliqué que c’est par crainte de commettre l’irréparable, c’est-à-dire faire une fausse interprétation, qu’il ne chante pas les morceaux des autres artistes. Il possède à son actif plus de 200 chansons. Bref, à 90 ans, avec une longue carrière, Henri Ratsimbazafy ne cesse d’étonner. Pour tous ceux qui n’ont pas eu la chance d’assister au grand show qu’il a offert au CCEsca Antanimena au mois d’avril dernier, il est encore possible de faire une séance de rattrapage lors de ce concert qui aura lieu à l’hôtel-restaurant Les Cygnes, Ivato.
Si.R

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff