Publié dans Culture

Prix NO’O Cultures de la critique d’art en Afrique - Elie Ramanankavana remporte l’édition 2023

Publié le dimanche, 03 décembre 2023
 Elie Ramanankavana est le lauréat de la 4ème édition du Prix NO’O Cultures de la critique d’art en Afrique Elie Ramanankavana est le lauréat de la 4ème édition du Prix NO’O Cultures de la critique d’art en Afrique

Une figure malagasy qui a encore fait des étincelles dans un concours international. Le verdict est tombé samedi dernier. Les membres du jury lors de la 4ème édition du Prix NO’O Cultures de la critique d’art en Afrique, consacré à la photographie, ont annoncé la victoire du journaliste culturel et critique littéraire malagasy, Elie Ramanankavana. La critique qu’il a émise dans le cadre de ce concours porte sur la série photographique de la célèbre photographe sud-africaine Jodie Bieber. Intitulée « Comment photographier demain », sa réalisation a ainsi été plébiscitée par le jury », selon le communiqué de NO’O Cultures infos. Dans sa délibération, le jury note que l’article montre « une bonne compréhension de l’œuvre et l’objectif de la photographe. L’auteur a apporté un regard assez analytique et critique sur l’œuvre et a su bien structurer son analyse. L’utilisation de la langue est assez variée et même lyrique parfois. La lecture est fluide et l’auteur ouvre une fenêtre sur cette œuvre artistique et les personnes prises en portrait ». Journaliste, critique malagasy, poète et écrivain résidant dans la Capitale, Elie Ramanankavana a fait son entrée dans le milieu artistique en 2018 en devenant galeriste au sein Is'Art Galerie,  le seul centre d'art contemporain d'Antananarivo. Il y côtoie ainsi de nombreux artistes peintres, plasticiens, sculpteurs et photographes.
Entourage
Ayant suivi les pas de son mentor Tahina Rakotoarivony, pionnier de l’art contemporain malgache, Elie Ramanankavana a appris les rudiments de l’histoire de l’art, et commençait à conceptualiser des expositions. Par la suite, il a quitté cette galerie pour mieux y revenir, mais n’a jamais cessé de travailler avec les artistes. Il est connu pour ses contributions régulières au Prix Paritana, avec de multiples collaborations avec les lauréats comme Richiany Ratovo, Olivia Bourgois ou encore Ophélia Arilala.
Initié et organisé depuis 2019 par l’Association Nord-Ouest Cultures, le Prix NO’O Cultures vise à reconnaître et récompenser le mérite des critiques d’art africains. Chaque année, une discipline artistique est mise en avant. Après le cinéma en 2020, la musique en 2021 et la littérature en 2022, la photographie a été mise à l’honneur cette année. Cette 4ème édition est organisée en collaboration avec Critiques africaines - le Réseau panafricain et pluridisciplinaire des critiques d’art, le Goethe-Institut Johannesburg, les ateliers Sahm et la plateforme Obatala.
Si.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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