Publié dans Politique

Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !

Publié le mardi, 02 décembre 2025

Le 8 novembre, au lendemain de sa prise de fonction, le nouveau directeur général du Central intelligence service, le service de renseignement malgache, ́le contrôleur général de police Rufin Tolojara Lebiria, a créé la surprise en s’adressant à la presse. Devant les journalistes, il avait annoncé l’existence d’une tentative supposée de déstabilisation visant la Refondation de la République et son président.

Selon les informations alors communiquées, une perquisition de longue durée avait été menée entre le 7 et le 8 novembre dans une vaste propriété appartenant à l’un des deux suspects interpellés. Les deux personnes arrêtées, toutes deux ressortissantes étrangères installées depuis plusieurs années à Madagascar, avaient été placées en garde à vue. Aucune précision supplémentaire sur leur identité ou leur nationalité n’avait été donnée.

Lors de cette opération, les enquêteurs auraient découvert une somme importante en liquide, évoquée à l’époque comme pouvant atteindre 2 milliards d’ariary, ainsi que plusieurs armes à feu. Des fusils de chasse, des pistolets automatiques et des liasses de billets avaient été brièvement présentés à la presse le jour de l’annonce.

Depuis, plus aucune information n’a été rendue publique. Ni les services de renseignement, ni les autorités ayant procédé aux arrestations, ni le Parquet n’ont communiqué sur l’évolution du dossier. Aucun détail sur les auditions, les suites judiciaires, ni l’éventuelle implication d’autres personnes n’a été transmis.

Plus de trois semaines après la révélation de cette affaire, l’enquête demeure totalement silencieuse. On ignore où en sont les investigations, si d’autres suspects ont été identifiés, ou si des éléments nouveaux ont été découverts.

Pour l’heure, seules restent les déclarations initiales du 8 novembre. Le public, comme les médias, attendent désormais d’éventuelles clarifications sur cette affaire présentée comme sensible, dont plus personne ne parle aujourd’hui.

La Rédaction

 

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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