Publié dans Culture

« Repoblika » - Quand le hip-hop parle de démocratie

Publié le mardi, 07 mai 2024
 Les initiateurs de l’événement devant la presse, dans les locaux de la Fondation Friedrich-Ebert-Stiftung à Ambatomitsangana Les initiateurs de l’événement devant la presse, dans les locaux de la Fondation Friedrich-Ebert-Stiftung à Ambatomitsangana

Un événement assez particulier. La Faculté de droit et de sciences politiques (FDSP), la Fondation  Friedrich-Ebert-Stiftung Madagascar et le Collectif Kolontsaina Mainty organisent l’événement « Repoblika : ho an’ny fanabeazana sy fahalalahana » qui se tiendra ce vendredi 10 mai à partir de 10h dans les locaux de la FDSP Ankatso. Au programme, une conférence-débat autour du thème : « Le hip-hop à la rescousse de la démocratie ». Parmi les intervenants de cette conférence figureront X-Tax, de son vrai Tahiry Ratsimba, du groupe Da Hopp ; Damy Govina ou encore Hilda Hasinjo Ravelonahina, journaliste mais également conseillère municipale d’Antananarivo.
Le débat s’articulera autour des deux thèmes. Le premier sera axé sur le rôle de la liberté artistique dans l’espace restreint de la liberté d’expression. Et le second thème consiste à la réhabilitation des valeurs éducatives du hip-hop pour améliorer la participation citoyenne. La participation des jeunes s’avère la particularité de ce débat. Ces derniers sont issus du milieu politique, artistique, académique et des médias. « L’événement a ainsi pour objectif de sensibiliser la jeunesse quant à l’importance de l’éducation et de la liberté dans une démocratie. Dans un contexte où l’espace dévolu à la liberté d’expression est de plus en plus entamé, cette initiative veut tirer la sonnette d’alarme et éveiller les consciences. A terme, l’action vise à favoriser l’engagement civique et politique des jeunes pour promouvoir et défendre la démocratie à Madagascar », annoncent les organisateurs.
Grâce à cet événement hip-hop d’un autre genre, la musique tient certainement un rôle important. D’ailleurs, tous les intervenants entendent faire passer un message. Mais l’évènement le plus attendu du public est le grand concert baptisé « Repoblika » qui se déroulera sur le parking DEGS Ankatso, auquel participeront de nombreux artistes du milieu du hip-hop actuel tels que Bolo, Level God, Alp, Mashmanjaka, Mbl, Eklyps, Geoscar, Epistolier, Dee Andriambelo & Meji, Double G, Saboodak, Yrist, Printsy, Mason’aloka, Takodah & Ngah Be, Dj Hman et Lylriks. Des artistes qui ont uni leurs voix dans la chanson intitulée « Repoblika », un morceau qui s’est fait remarquer avec une prise de position sans équivoque, dénonçant les dérives d’une République en décadence. La sortie de cette chanson a attiré l’attention de l’opinion publique, des médias locaux et internationaux.
Si.R

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
  • ACTU-BREVES
  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
  • Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy
  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires
Pub droite 1

Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

A bout portant

AutoDiff