Publié dans Culture

Coupe du monde de slam-poésie - Madagascar termine à la 4ème place

Publié le dimanche, 12 mai 2024

La Coupe du monde de slam-poésie 2024 a fermé ses rideaux samedi dernier au temple de Belleville, situé à Paris (France). A l’issue d’une longue et dure bataille de jeu de mots, et grâce à son talent et sa brillance, notre slameur Santa, de son vrai nom Santatra Andriamanantsoa, a défendu jusqu’en finale les couleurs du drapeau malagasy dans cette compétition d’envergure qui a connu la participation de 20 pays. Sa prestation remarquable a valu à l’artiste malagasy la quatrième place parmi les vingt participants, venus entre autres de la Norvège, le Maroc, Haïti, l’Italie, le Japon, l’Israël, la Côte d’Ivoire, Mozambique, le Mali, la Russie, le Pologne, le Portugal…. 

A l’issue du classement établi par le jury constitué à cet effet, Madagascar finit quatrième ex-æquo à côté de l’Italie, juste derrière la Belgique et le Québec. Alors que le Congo s’est contenté de la sixième place. Cette fois-ci, c’est la Côte d’Ivoire qui sort vainqueur du Coupe du monde de slam-poésie 2024. Néanmoins, même avec ce classement, Santa ne regagne pas la Grande île les mains vides, puisque notre représentant considère déjà ce résultat comme une victoire. Sachant que Madagascar s’est incliné en demi-finales lors de l’édition précédente. Mais avec Santa, la Grande Ile a figuré parmi les finalistes cette année. « En slam-poésie, Madagascar est désormais classé en 4ème position au niveau mondial. On a beaucoup travaillé. Malheureusement, le résultat n’a pas pu aboutir là où l’on s’attendait. Mais on est quand même fier. On n’a aucun regret, c’est déjà l’essentiel. Je suis venu pour participer à cette compétition. J’ai été ravi. Je me suis battu à votre côté sur scène.  J’étais vraiment ému en entendant votre encouragement. Je me voyais petit, mais je sentais que j'étais très grand quand je suis monté sur scène, parce que vous étiez là. Nous avons porté haut les couleurs du drapeau malagasy. On n’a pas démérité », communique Santa.

Dimension internationale 

Le peuple malagasy reste fier de son candidat qui a su démontrer à toute la Nation que son talent est d’une dimension internationale. « Et la chose qui m’a également rendu très fier, c'est que j'ai parlé en langue malagasy devant le monde et j'ai obtenu 30/30 points. Certes, le but a été de gagner le trophée. Malheureusement, on n’a pas pu le ramener à la maison. Par contre, j’ai pu accéder jusqu’en finale et c’est déjà mieux. Alors, merci beaucoup du fond du cœur pour votre soutien. Je me souviendrai toujours de mon passage à cette Coupe du monde et je considère cet évènement comme l'un des meilleurs moments de ma vie. Vive la poésie malagasy ! », a-t-il ajouté. Notons qu’après cette compétition, Santa et Système D (un ancien champion national de slam-poésie et actuellement membre du comité d’organisation du slam national et du bureau exécutif de Madagaslam) sillonneront les routes de l’Europe, particulièrement en Allemagne, pour une tournée bien chargée. Ils vont réaliser des spectacles, et renforceront également des partenariats avec les associations de slameurs et les producteurs dans les villes où ils passeront. Rappelons que la Coupe du monde de slam est un évènement annuel créé en 2007. Rendez-vous l’année prochaine avec d’autres talentueux candidats provenant de différents pays.

 

Si.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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