Publié dans Culture

Institut français de Madagascar - Le centre culturel célèbre son 60ème anniversaire

Publié le mardi, 18 juin 2024
Les responsables rappellent que l’accès à cet évènement sera gratuit Les responsables rappellent que l’accès à cet évènement sera gratuit

1964 - 2024. L’Institut français de Madagascar (IFM), anciennement dénommé Centre culturel Albert Camus (CCAC), célèbre ses 60 années de présence dans la Grande île. Afin de fêter en grande pompe cet anniversaire, un grand concert gratuit sera organisé. L'événement, ouvert à tous sans exception, se tiendra ce samedi 22 juin à partir de 17h 30 dans l’enceinte de la Zone Zital, Ankorondrano. Ce lieu connu pour être une zone industrielle, abritera à titre exceptionnel cet évènement culturel, ce qui démontre que les arts et la culture ont leur place partout.
Une trentaine d’artistes et de musiciens, spécialisés dans les fanfares de rues enflammeront la soirée. On peut mentionner entre autres Weaver Trio, un groupe de jazz malagasy formé en 2018 et qui tire son nom du petit oiseau malagasy appelé « Fody ». Cette espèce d’oiseau se démarque par sa capacité à s'adapter à l'environnement où il se trouve, en construisant ses nids de manière artistique, là où le vent l'emmène. « Weaver » signifie également « tisserand ». Ce jeune groupe de jazz se définit comme un artisan d'une musique moderne et éclectique, enrichie de multiples influences. Il va revisiter à cette occasion les morceaux traditionnels malagasy et jouera également ses propres compositions. Ce trio est formé de Njaka Rakotonirainy au piano, Hents Andriamasimanana à la basse et Josia Rakotondravohitra à la batterie.
Par ailleurs, Anjara Rakotozafiarison et Tonny Toufa Loux seront également de la partie pour un concert exceptionnel d'une heure, où ils revisiteront quelques grands succès internationaux, sous la direction de François Maugrenier.
Un clin d'œil aux Jeux olympiques de Paris 2024 sera aussi proposé au public. Il s’agira de démonstrations de parkour, initiées par le collectif « Traceur Gasy ». Le parkour étant une méthode d'entraînement pour franchir toutes sortes d'obstacles dans des environnements urbains ou naturels, comme les forêts. Créé en 2018 par Faliniaina Anthonio, ce collectif regroupe des passionnés qui se retrouvent dans les jardins, les parcs ou même dans les rues pour s'entraîner et réaliser les figures de base du parkour, à savoir le saut de fond, le saut du paresseux qui consiste à franchir un obstacle en prenant appui sur une seule main, l'« under bar » qui consiste à passer sous une barre en s'y agrippant,...
Enfin, la soirée se terminera par un set DJ réalisé par DJ Manu, lequel se déroulera au Kudéta Analakely. Côté restauration, un stand de snacking sera érigé sur les lieux par Propain. Notons que depuis 1964, l’IFM a pour mission principale de diffuser la culture, les idées ainsi que les arts français à Madagascar, tout cela dans un esprit de coopération et de partenariat avec les acteurs culturels privés et publics de la Grande île.
Si.R

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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