Publié dans Culture

Patrimoine - Rovan’i Madagasikara connait un véritable triomphe 

Publié le mercredi, 19 juin 2024

Bilan positif. Depuis sa récente réouverture le 18 juin 2023, Rovan’i Madagasikara a connu un véritable triomphe, attirant un nombre record de visiteurs. Après des mois de fermeture due à des grands travaux de restauration et de réhabilitation, l'institution a accueilli un afflux massif d'amateurs d'art, de curieux de culture et de passionnés d'histoire. Avec 10.000 visiteurs chaque mois, le musée a non seulement retrouvé sa place parmi les attractions phares dans la Capitale, mais a également surpassé toutes les attentes. « Depuis sa réouverture au public le 19 juin 2023, le nombre de visiteurs du Rovan’i Madagasikara est estimé à plus de 150.692. Mais, le Rovan’i Madagasikara a connu sa plus grande fréquentation en août 2023. Le nombre de visiteurs a atteint les 32.076.

Cette année, c’est le mois de mai qui a connu la plus grande affluence avec 24.733 visiteurs. En général, nous accueillons en moyenne 10.000 visiteurs par mois dont 38% sont des jeunes de moins de 15 ans. Les visites de groupes scolaires ne cessent d’augmenter. Tout cela témoigne de l’intérêt que porte nos jeunes pour le patrimoine culturel et historique de notre pays. Le musée intéresse également les étrangers. Nous sommes actuellement, depuis la réouverture à 10% de visiteurs étrangers. Mais les divers partenariats, entre autres avec le secteur du tourisme : ministère, offices, hôtelleries, influenceurs de renom…etc. laissent présager une meilleure communication du Rovan’i Madagasikara à l’international. », affirme Niry Rajaonarison, la conservatrice au sein de l’Ofisin’ny Rovan’i Madagasikara.  Les raisons de ce succès spectaculaire sont multiples. D'abord, les visiteurs ont été séduits par les nouvelles expositions captivantes qui ont été méticuleusement planifiées pendant la période de fermeture. Ces expositions ont non seulement mis en lumière des trésors artistiques et historiques jamais vus auparavant, mais elles ont également offert une expérience immersive enrichie par des technologies modernes et des présentations interactives. « Les différentes expositions, les différentes collections, les palais, les monuments, tous sont aussi intéressants les uns que les autres. Tous attirent les visiteurs. Et les visiteurs passent du temps sur l’ensemble du musée. Une visite complète du Rovan’i Madagasikara dure pas moins de 2 heures de temps. Les spectacles de théâtre, de chorégraphie et des évènements particuliers, tels que les « fankalazana ny 8 martsa », le « taom-baovao malagasy », la journée internationale des musées ont été organisés et ont contribué à attirer et augmenter les visiteurs », rajoute-t-elle. 

Vision

Pour satisfaire les attentes du public, les responsables continuent d’organiser des festivités et la plus proche sera le « Seho an-tsehatra » de ce 23 juin au Kianja Masoandro à partir de 14 heures. C’est l’occasion pour le Rovan’i Madagasikara de célébrer le « Iray volan’ny teny malagasy », le mois des enfants et la célébration du 64e anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar. Il y aura un concours de « soratononina », des animations pour les enfants et la présentation théâtrale « Madagasikara nandritry ny ady ho an’ny fahaleovantena ». Et les grandes vacances et la haute saison touristique laissent présager une augmentation des fréquentations. Le Rovan’i Madagasikara s’y prépare, selon toujours la conservatrice au sein de l’Ormada.  Avec ce retour triomphal, Rovan’i Madagasikara s'affirme comme un véritable joyau culturel, non seulement pour la Grande île, mais aussi pour les visiteurs venus de loin. Pour ceux qui n'ont pas encore eu l'occasion d’y aller, cette période est idéale pour découvrir ce que le musée offre de plus précieux. En somme, la réouverture du Musée [Nom] marque non seulement un nouveau chapitre dans son histoire, mais aussi une promesse renouvelée de captiver et d'inspirer tous ceux qui franchissent ses portes.

 

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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