Publié dans Culture

Nécrologie - L’actrice Babiche s'est éteinte

Publié le vendredi, 30 août 2024

C’est avec une profonde tristesse que le monde du cinéma et de la culture malagasy a appris le décès de Minouchette Babiche Harimanana, actrice et écrivaine de renom, survenu hier alors qu’elle n’avait que 34 ans. Connue pour son charisme et son talent indéniable, elle laisse derrière elle un héritage inestimable dans le domaine des séries télévisées malagasy. D'après son fils, elle est tombée malade de manière brusque jeudi soir et a perdu connaissance, ce qui a conduit à son décès. 

Attirée par le monde du cinéma depuis son enfance, Babiche a su s'imposer comme l'une des pionnières des séries télévisées à Madagascar depuis son entrée dans la maison de production Avoko en 2018 où elle a joué le rôle principale  dans la série « Haintso ». Convaincue de son talent, la maison de production lui a donné un rôle dans d’autres feuilletons tels que « Miveri-nofy », « Zavona »,… Son interprétation a non seulement captivé le public, mais a également ouvert la voie à d'autres artistes, faisant d'elle une figure respectée et admirée dans l'industrie cinématographique. Ses camarades de tournage et amis se souviennent d'une femme pleine d'entrain, dont la passion pour cet art illuminait les plateaux de tournage. 
En dépit de sa santé déclinante, Babiche avait encore de nombreux projets en gestation, notamment des scripts de films qu'elle aspirait à réaliser. Son esprit créatif n’a jamais vacillé, même dans les moments les plus difficiles. Le destin, toutefois, en a décidé autrement, laissant un vide immense dans le paysage culturel malagasy. La nouvelle de son décès a suscité une vague d'émotion sur les réseaux sociaux, en particulier sur Facebook, où des milliers de fans, collègues et admirateurs ont partagé des souvenirs et des hommages. De nombreux témoignages de chagrin et d’admiration ont afflué, traduisant l’impact profond qu’elle a eu sur la vie de tant de personnes. Son personnage Babiche, en particulier, est devenu une figure emblématique qui restera gravée dans la mémoire collective des cinéphiles malagasy. L'actrice a laissé derrière elle trois orphelins, plongeant le cinéma malagasy dans un profond chagrin.
Si.R

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff