Publié dans Culture

Maison des Sciences de l'Homme Paris - Une journée d'étude dédiée au “tsapiky” de l’artiste  Damily 

Publié le jeudi, 24 octobre 2024

Le 8 novembre prochain, la Maison des Sciences de l'Homme Paris accueillera une journée d'étude captivante centrée sur le rythme  « tsapiky », sous la direction du chercheur et professeur Julien Mallet. Intitulée "Des funérailles comme studio : Ethnographie d’une cérémonie composite à Madagascar", cette journée met en lumière la richesse culturelle de la Grande île à travers le prisme de la musique et des rituels. Le projet se déroule dans un contexte particulièrement poignant, étant donné qu’il explore le thème des "secondes funérailles" de la mère de Damily, un artiste malagasy éminent qui a récemment fait sa résidence en France.

Damily, originaire de Madagascar, revient à ses racines pour ce rituel, un moment riche en émotions et en significations qui transcende le simple événement funéraire. La journée d'étude se veut une rencontre interdisciplinaire, réunissant des spécialistes de la musicologie ainsi que des chercheurs en ethnographie. Au cœur des discussions, la réalisation d'un film par Julien Mallet -qui documente les enjeux culturels et sociaux entourant ces funérailles- sera examinée. Le film, promettant de révéler des aspects inédits des pratiques funéraires malagasy, pose également des questions essentielles sur la représentation et la médiation culturelle. La journée sera rythmée par des interventions académiques qui permettent une réflexion approfondie sur la manière dont la musique, et en particulier le « tsapiky », s’inscrit dans le cadre des rites funéraires. Le « tsapiky », caractérisé par des rythmes entraînants et des influences variées, occupe une place centrale dans la culture malagasy et représente un vecteur de mémoire collective. Pour conclure cette journée enrichissante, Damily en personne se produira en concert, offrant aux participants une immersion directe dans l'univers du « tsapiky ». Ce concert sera une célébration de la musique malagasy et une manière d'honorer la mémoire de sa mère, transformant ainsi une expérience tragique en une célébration de la vie et de la culture. L’événement à la Maison des Sciences de l'Homme ne se contente pas d'explorer un genre musical, mais pose également un regard critique sur la culture funéraire à Madagascar et ses implications dans la diaspora.

 

Si.R

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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