Publié dans Culture

Café-histoire - A la découverte du « Zafindraony » avec François Noiret

Publié le mercredi, 15 janvier 2025
Une occasion pour le public de redécouvrir un pan essentiel de la culture betsileo avec le « Zafindraony » Une occasion pour le public de redécouvrir un pan essentiel de la culture betsileo avec le « Zafindraony »

Le Musée de la photographie de Madagascar, situé à Andohalo, se prépare à accueillir son premier café-histoire de l'année 2025, ce samedi 18 janvier à 10h. L'événement mettra en lumière le travail de François Noiret, jésuite anthropologue et enseignant, qui abordera le thème fascinant orienté vers les chants Zafindraony du pays betsileo. Le « Zafindraony », né au XIXe siècle, est une forme musicale unique qui marie les chants chrétiens aux rythmes polyphoniques traditionnels, caractéristique de l’ethnie betsileo. Ce genre musical, sans accompagnement instrumental ni danse, incarne l'essence de la tradition orale malagasy, préservant des récits et émotions qui échappent souvent à l'écrit.

 

Le musée souligne que ces chants représentent non seulement une simple expression artistique. Ils constituent également un témoignage vivant de l'histoire culturelle et sociale de Madagascar. Au cours de cette rencontre, François Noiret présentera son ouvrage monumental intitulé « Chants de lutte, chants de vie à Madagascar », publié en deux volumes aux éditions L'Harmattan en mai 2000. Ce livre de 700 pages explore les racines et l'évolution du « Zafindraony », ainsi que son rôle dans la société betsileo contemporaine. Le chercheur, qui a consacré sa carrière à l'étude de l'oralité, offrira un aperçu précieux de cette œuvre, permettant au public de redécouvrir un aspect essentiel de la culture malagasy.

 

Les chants « Zafindraony », selon le résumé de l'ouvrage, reflètent un siècle d'histoire culturelle et sociale de Madagascar, mettant en lumière les luttes et les espoirs d'un peuple. Ce café-histoire sera une occasion d'engager une discussion enrichissante sur ces créations populaires, qui continuent de résonner dans les cœurs et les esprits des Malagasy. L’année dernière, François Noiret avait déjà captivé son auditoire avec une présentation axée sur le mythe d'Ibonia. Avec « Chants de lutte, chants de vie à Madagascar », il renouvelle cette expérience, tout en restant fidèle à son engagement d'analyser et de valoriser l'oralité malagasy. Cet événement promet d'être un moment de partage et de réflexion sur la richesse du patrimoine culturel de l’île.

 

Si.R

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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