Publié dans Culture

« Please sing me my song before you go » - La première exposition de Joël Andrianomearisoa

Publié le lundi, 14 avril 2025
« Please sing me my song before you go » rend hommage de manière émouvante à la mémoire et à la transmission « Please sing me my song before you go » rend hommage de manière émouvante à la mémoire et à la transmission

Du 12 avril au 18 mai 2025, Hakanto Contemporary - Alhambra Gallery, situé à Ankadimbahoaka, abritera une exposition significative de l’artiste malagasy Joël Andrianomearisoa. Baptisée « Please sing me my song before you go », cette exposition marque un jalon important dans la carrière de l’artiste, qui y présente ses œuvres pour la première fois dans ce prestigieux lieu. Au centre de cette exposition figure le premier film de Joël Andrianomearisoa, un projet personnel et émouvant portant le même titre. Commandé par l’IFA Gallery à Berlin, en Allemagne, ce film a été révélé au monde en 2024, lors de l’exposition intitulée « Measures lullabies and whispers ». Inspiré par une chanson de berceau malagasy transmise par sa grand-mère, « Iny hono izy ravorombazaha », le film fait écho aux souvenirs d'enfance, tout en abordant des thèmes profonds tels que l’absence, le renoncement et le deuil silencieux.

 

A travers cette création, Joël Andrianomearisoa incite le public à réfléchir sur la douceur de la transmission et les liens entre générations. Cette exposition coïncide avec une étape cruciale pour Hakanto Contemporary, qui fermera ses portes après cinq années d'engagement artistique. Joël Andrianomearisoa, en tant que fondateur et directeur artistique de ce centre, a joué un rôle indispensable en soutenant et en accompagnant les artistes malagasy. Durant cette période, il s’est retiré de la scène artistique pour se concentrer sur cette mission, contribuant ainsi à redéfinir la narration artistique de Madagascar.

 

A cet effet, l’exposition « Please sing me my song before you go » est bien plus qu’une simple manifestation artistique. Celle-ci symbolise également la fin d'une époque pour Hakanto Contemporary et rend hommage à une carrière riche en émotions et en réflexions. Les visiteurs auront l’occasion de découvrir une œuvre qui transcende le temps et l’espace, tout en célébrant l’héritage culturel malagasy. La rencontre entre l’art et la mémoire, la douceur et la douleur, soulignée par la voix de la berceuse familiale, promettent de laisser une marque durable dans l’esprit du public. Il s’agit d’une invitation à réfléchir sur ce que nous transmettons et ce que nous laissons derrière nous. En définitive, cette exposition est une invitation à écouter, ressentir et se souvenir, avant que les voix ne s’éteignent.

 

Si.R

Fil infos

  • 80e Assemblée générale de l’ONU - Madagascar ratifie un Accord majeur pour la protection des océans 
  • Incitation à la haine sur les réseaux sociaux - La société civile devenue muette
  • Tribune des Nations Unies - Rajoelina plaide pour Madagascar et les pays de la SADC  
  • Antananarivo-Ville - Affrontement civil redouté
  • 80e AG des Nations unies à New York - Un entretien Rajoelina – Guterres en vue
  • Etudier en France - L’octroi de visa étudiant traité en toute transparence
  • Délestage et pénurie d’eau - Ron Weiss, le premier responsable
  • 80ème AG des Nations Unies - Discours attendu du Président Andry Rajoelina
  • Délestage - Des coupures à fractionner !
  • 80e AG des Nations unies - Andry Rajoelina porte-voix de l’Afrique australe 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Avenir devant
    De la philosophie et un peu de la … morale ! Un septuagénaire se plaisait à ressasser quand il s’adressait devant les jeunes « nous, les personnes âgées, les aînés, notre avenir c’est désormais derrière nous, tandis que vous les jeunes, votre avenir est devant vous ! » Pour les quinquagénaires, les sexagénaires, les septuagénaires encore pour les octogénaires, ils n’ont pas à anticiper ni à projeter pour un avenir. Ce qu’ils n’ont pas pu faire ou réaliser durant leurs années d’activité, on ne peut plus les rattraper pour les années à venir. Sauf, exception pour certains qui confirment d’ailleurs la règle. Les soixante ans passés, les soixante-dix ans vécus et les quatre-vingt ans traversés, si le sort en permet, suffisent largement pour peser lourdement sur l’avenir. On ne peut ne pas ignorer le poids de l’âge. On peut faire semblant de paraître encore jeune mais les signes et les…

A bout portant

AutoDiff