Publié dans Culture

Rijasolo - Un Malagasy au Festival du photojournalisme

Publié le dimanche, 25 mai 2025

« Très heureux et fier d'avoir été sélectionné pour exposer ma série "Madagascar, Terre des Esprits" lors de la 37ème édition du Festival international du photojournalisme baptisé "Visa pour l'image" qui aura lieu à Perpignan (France) en septembre 2025. Une première participation pour Madagascar », a posté Rijasolo sur sa page Facebook. 

 

En effet, le photographe Rijasolo, dont la vision sensible et profondément engagée a déjà charmé de nombreux publics à travers le monde, se prépare à accomplir un jalon historique pour Madagascar ainsi que pour le photojournalisme au niveau global. Lors de cette nouvelle édition du festival, cette figure incontournable du reportage visuel malagasy dévoilera ainsi sa série inédite « Madagascar, Terre des Esprits ». Son exposition, issue du reportage publié dans le magazine Géo en 2023, plongera sans doute le public dans les profondeurs de la spiritualité malagasy, en embrassant une esthétique de clair-obscur. Les funérailles, les rituels ancestraux, la possession et les veillées deviennent des fenêtres sur le lien profond unissant les vivants et les morts. 

A travers une narration visuelle d’une grande délicatesse, Rijasolo présente le fruit d'une observation minutieuse et d'une écoute respectueuse des traditions locales. Ce travail de longue haleine s’inscrit dans un dessein qui explore les dynamiques sociales, culturelles et religieuses du pays, révélant l'essence d'une société en dialogue constant avec ses racines. Ce triomphe à « Visa pour l’image » vient couronner un parcours parsemé de distinctions. Rijasolo a déjà été honoré par le prestigieux « World Press Photo », dans la catégorie « Projets à long terme », et cela à travers « The Zebu War », un reportage évoquant les tensions entourant le vol de bétail à Madagascar. En 2013, une bourse du Pulitzer Center pour « Madagascar : When the Aid Dries Up », un projet réalisé avec le journaliste Aaron Ross, lui a offert une plateforme pour mettre en lumière les défis sociaux et humanitaires de l’île. Et en 2019, le Prix Paritana l’a conduit à résider à la Cité internationale des arts à Paris (France), favorisant ainsi un échange créatif et inspirant. 

En parallèle, Rijasolo a récemment présenté ses œuvres à la Fondation H à Paris, avec « La nuit porte la lumière », une série de photos nocturnes capturées dans divers contextes malagasy. Depuis la parution de son ouvrage intitulé « Madagascar, nocturnes » en 2013, l’artiste tisse une trame visuelle illustrant les gestes, les coutumes et la vie ordinaire sous le voile de la nuit, révélant la richesse d’un quotidien souvent caché.

 

Si.R

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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