Le ministère de l’Agriculture et de l’élevage (MINAE) en collaboration avec l’ensemble des parties prenantes, prépare le lancement du troisième Recensement général de l’agriculture (RGA-3), prévu pour la période 2025-2026. Financé par le Programme de résilience des systèmes alimentaires (FSRP) de la Banque Mondiale et appuyé techniquement par la FAO, cet exercice statistique national vise à offrir des données fiables et détaillées sur l’ensemble du paysage agricole du pays. Le RGA-3 ne se limite pas à un relevé de chiffres. C’est un véritable levier de planification permettant au Gouvernement, aux acteurs ruraux et aux partenaires de développement de mieux orienter leurs actions en faveur d’une agriculture résiliente, inclusive et durable. L’opération se déclinera en trois modules complémentaires à savoir les exploitations familiales, les exploitations non ménagères et les exploitations communautaires. Cette structuration permettra d’obtenir une vision complète des pratiques agricoles et des défis rencontrés sur l’ensemble du territoire.
Un terrain bien préparé
Actuellement, plusieurs étapes clés ont déjà été franchies en commençant par l’élaboration des documents méthodologiques, la mise en place des outils d’enquête, la programmation informatique pour la collecte sur tablette via l’application CsPro. Il y a également la réalisation d’une enquête pilote et l’extraction des cartes des Zones de dénombrement (ZD). Le recrutement des enquêteurs et chefs d’équipe est en cours. Leur formation, qui sera programmée prochainement, constituera une étape déterminante. En outre, du 1er au 10 décembre 2025, une formation intensive s’est déjà tenue à Antsirabe à destination des formateurs et superviseurs. Cette session a permis de renforcer les compétences dans la maîtrise des questionnaires, l’utilisation des shapefiles et des tablettes, ainsi que les procédures de contrôle des données. L’objectif : garantir la qualité et l’uniformité de la collecte sur le terrain. A terme, les résultats du RGA-3 guideront les politiques publiques et les investissements dans le secteur agricole, tout en soutenant le développement durable et la sécurité alimentaire.
N.R.








